Les dieux peuvent parfois bien n'en faire qu'à leur tête.
De leur proche chef, par leur seul décision, ceux ci peuvent décider de reprendre les files du destin et les tricotés d'une nouvelle manière. Modifier la première histoire pour en dessiner...
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Le palais impérial était plus vivant que jamais. À la veille des festivités, tous les invités venant de la région voisine comme d'un royaume éloigné étaient arrivés à la capitale et avaient pris leurs appartements dans les pièces préparés pour eux dans le château. Le nombre d'habitant de celui ci avait alors triplet, voir plus en à peine deux jours. Les endroits qui avaient pour habitude d'être peu visités à présent étaient abondamment côtoyés. Tel la roseraie caché dans les jardins ou encore les pièces de trop pour lesquelles on ne trouvait d'utilité étaient devenues des salons de discussion pour les hauts nobles.
De son côté, Sif sortait de moins en moins se balader dans l'enceinte du palais. L'augmentation des personnes que l'on y croisait lui était inhabituel et elle semblait avoir du mal à s'y habituer. Elle appréciait les balades au calme entre les buissons fraîchement taillés, profitant ainsi du simple murmure du vent entre les feuilles ainsi que de la météo : un jour ensoleillé, l'autre plus nuageuse. Mais à présent impossible d'écouter le silence comme berceuse, un rire lointain venait toujours embêter la mélodie et détruire le moment. Le seul endroit qui lui restait avec encore un minimum calme était sa chambre.
Seulement l'arrivée de ce large publique n'était pas la seule chose qui dérangerait Sif, autre chose venait changer ses habitudes, quelque chose de plus sérieux. Depuis quelques temps déjà, l'ambiance avait changé ici au palais, du moins c'est ce que ressentait la jeune femme. Cela n'avait pas changé pour une ambiance joyeuse et festive en rapport aux soirées qui approchaient au galop. Non, c'était même l'opposé. À présent, le paysage semblait lourd, sérieux. Le sixième sens de Sif n'annonçait rien de bon, comme le ciel qui devenait de plus en plus grisâtre chaque jour dehors. Elle n'était pas d'humeur à sourire car une pression invisible venait appuyer sur ses épaules.
Tous les jours, une réunion de la garde avait lieu et évidemment Sif y était convié. Quand bien même on ne parlait d'aucun danger proche, que les alarmes d'urgence étaient au plus bas, d'aussi nombreuses réunions n'étaient pas dans leurs habitudes. De même que revoir avec précision l'état des troupes, les constructions des stratégies ainsi que la situation des fortifications. Personne ne disait rien et ne savait rien mais tous les commandants et généraux le sentaient bien, quelque chose se préparait et ce n'était pas une fête joyeuse.
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"- que pensez vous de celle ci ?.. Ou celle la ? .. Non ! Celle ci est bien mieux encore ! Demandait joyeusement Pauline en faisant énergiquement le catalogue de la garde robe de Sif. "
Celle ci, assise à son bureau, regardant vaguement ses doigts tapés frénétiquement sur le bois n'écoutait même pas l'employé qui continuait de sortir une à une les robes et à débattre à haute voix sur laquelle est la meilleure à enfiler. Mais en remarquant le manque d'attention de la jeune vicomtesse, elle s'arrêta un instant dans ses recherches.
