Les dieux peuvent parfois bien n'en faire qu'à leur tête.
De leur proche chef, par leur seul décision, ceux ci peuvent décider de reprendre les files du destin et les tricotés d'une nouvelle manière. Modifier la première histoire pour en dessiner...
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Comme le temps semblait nous rester encore un peu claimant, nous partîme trouver une place au calme sous un petit préau circulaire cachant sous ses ailes deux jolies bancs de jardin, perdu un peu plus loin dans les jardins. L'allée était entièrement entourée de jeunes arbustes et de roseraies montantes, aucun regard indiscret ne pouvait venir espionner notre rencontre.
J'étais installée sur l'un des bancs froids, regardant mes pieds cachés sous la robe comme si ils étaient la chose la plus fabuleuse du monde. Pendant que l'empereur regardait vers l'horizon, son dos me faisant face. Un silence déplaisant avait pris le pouvoir sur les lieux. Même les oiseaux étaient rentrés chez eux pendant que de plus en plus de nuages grisâtres venaient décorer le ciel.
Doucement, je levai les yeux vers l'homme. De ma place, je voyais son profil se dessiner entre la lumière tamisée du paysage. Ses yeux semblaient perdu au milieu de la verdure, son expression était neutre, comme préoccupé. Je ne savais où me mettre alors me je retrouvais à attendre à ce qu'il prenne la parole. Il était celui qui avait demandé pour parler, il devait être celui qui commence par dire quelque chose.
Soudainement, comme tout d'un coup réveillé, Hongjoong se retourna enfin dans ma direction. Et il me fut à peine le temps de cligner des yeux une fois pour qu'il apparaisse un genoux au sol, la tête baissée juste devant mes jambes.
Surprise et surtout paniquée, je ne savais pas où regarder, ne comprenant pas ce soudain choix. Pourquoi se mettait il tout d'un coup dans une position si désavantageuse ? Il était empereur, un souverain ne pouvait se mettre à genoux devant quelqu'un. C'était les autres qui s'agenouillaient devant lui. Si on nous voyait ainsi, je pourrai avoir de lourd problème.
Affolée de plus qu'il ne bougeait pas, restant toujours un genoux à terre, je regardai vivement dans les environs. Bien trop angoissée à ce que quelqu'un apparaisse soudainement, remarque la scène et court dans tout le palais pour raconter ce qu'il a vu.
"- v-votre majesté. Que faites vous ? Relevez vous..."
Je me levai de mon banc pour me dégager de ce tableau. Mais alors que j'approchai mes mains pour lui demander de se remettre sur ses deux jambes et de ne pas me mettre dans une situation aussi malaisée, celui ci attrapa soudainement l'une de mes mains et effleura poliment ses lèvres sur le dessus de celle ci.
Je senti la chaleur montée jusqu'à mon visage à ce contact. La partie de ma main ayant été légèrement touchée par ses lippes me semblait à présent brûlante. Une sensation désagréable, comme ci une marque, un tatouage, s'était dessiné à cet endroit. Mais que signifiait ce cirque bon sang ? Je ne comprenais pas la raison de ses soudaines actions. Il y avait à peine une heure nous étions encore incapable de nous regarder droit dans les yeux à cause de la gêne qui nous hantait. Et soudainement le voilà capable de se mettre un genoux au sol devant moi. Certains scénarios digne d'une série tv vinrent embêter mon esprit. Mais je les écartèrentsans attendre, n'y croyant pas un mot.