Les dieux peuvent parfois bien n'en faire qu'à leur tête.
De leur proche chef, par leur seul décision, ceux ci peuvent décider de reprendre les files du destin et les tricotés d'une nouvelle manière. Modifier la première histoire pour en dessiner...
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J'avais l'impression qu'une masse était venu s'éclater sur ma tête, c'était douloureux mais bien moins que lorsque ma poitrine faisait des siennes.
Doucement, je me décida finalement à ouvrir les yeux sans retenir un petit grognement lors du premier contact avec la lumière. J'essaya ensuite de me relever sur mes fesses, frottant mes paupières avec le dos de ma main.
"- oh ! Mademoiselle Sif vous êtes finalement réveillée ? Éclata une voix un peu plus loin dans la pièce. "
Je reconnu le ton de Pauline mais n'essayai même pas de répondre, ma gorge était si sèche qu'ouvrir la bouche ne ferait qu'empirer ma soif. Une fois mes yeux finalement habitués à la lumière de la pièce, je découvris enfin me trouver dans ma chambre, la jeune Pauline à mon chevet avec un regard inquiet. J'attrapa doucement un verre d'eau posé sur la table de chevet spécialement pour mon réveil et le bu d'une traite. La sensation de fraîcheur sur les parois de ma gorge me fit revivre, comme si le simple contact avec l'eau stoppait toutes rugueusitées dans mon gosier. Ma voix semblait être revenu comme par magie et ma fatigue c'était comme volatilisé. Étais je en déshydratation tout ce temps ?
L'eau ne semblait pas être la seule chose qui me manquait car, à peine posai je le verre cette fois vide sur le meuble que mon ventre ronronna doucement, quémandant quelque chose pour le remplir et calmer sa guerre. Son grognement ne passa inaperçu et s'envola même jusqu'aux oreilles de la jeune employée qui sorti comme par magie une pomme de sous son tablier.
"- je m'excuse. Je n'ai que ça pour l'instant. Je vais sans attendre vous apportez un plateau. S'excusa t-elle la tête baissée avant de partir rapidement vers la porte, mais je l'arrêta dans sa course.
- C'est suffisant pour l'instant. Ne t'inquiète pas, la remerciai je en mordant d'une grosse mâchoire dans le fruit vert."
Du jus gicla jusqu'à mon menton et je ne pris même pas la peine de l'essuyer, bien trop concentrée à avaler le fruit à pleine dent. Ce n'était pas grand chose, mais suffisant pour apaiser un instant ma faim et me concentrer sur la situation plutôt que sur mon estomac et son manque de manière.
"- mais dis moi Pauline, que s'est il donc passé pour que je me retrouve ici. Demandai je après avoir essayé de gratter dans mes souvenirs encore trop vague.
- j'aimerai moi aussi vous posez cette question, soupira t-elle en se réinstallant sur la chaise au chevet de mon lit. Vous nous avez fait une peur bleue, à moi comme à tout le palais. L'empereur est arrivé effrayé, vous évanoui dans ses bras, en appelant le médecin impérial en urgence. "
