catorze.

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@MadeInCongo_ production🧚🏾‍♀️

14.

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J'avais les paupières lourdes dû à la fatigue, et mes pensées divaguaient un peu.

On nous a demandé de patienter encore un peu, car oui je n'étais plus seule à présent.

Le papa de Naëlle m'a rejointe il y a de cela une trentaine de minutes.

Il ne parlait pas beaucoup mais était plutôt dans son coin. Les seules fois où il m'adressait la parole, c'était pour me demander comment est-ce que j'allais.

Il était ailleurs, je le sentais de par son regard.

Il jouait même avec sa montre, en ayant les yeux rivés sur celle-ci. Sans dire un mot.

J'ai hésité à me tourner face à lui pour l'interroger.

Sûrement s'inquiète-t-il pour l'enfant...

Même si j'en doute fort. Car il sait autant que moi qu'elle ne risque rien en rapport avec la mort.

Et puis, il a toujours été le premier à se fâcher lorsque je pensais au négatif alors oui, je doute fort que ça ait un rapport avec l'enfant.

Il n'avait aucune réaction. Lui qui soupire constamment d'habitude, il réagissait à peine.

Alors je me suis positionnée en face de lui, et son regard s'est levé vers moi.

— Tu vas bien ?

Il hoche la tête positivement, et son regard se dépose à nouveau sur sa montre.

— T'es sûr ? Y'a pas... y'a pas quelque chose qui ne va pas bien ?

Et il secoue la tête négativement.

Je n'ai rien dit pendant un temps, cherchant à lui parler sans pour autant qu'il ait l'impression que j'essaye de me hisser dans sa vie personnelle ou quoi.

— Il y a quelque chose, mais tu ne veux pas que je le sache. C'est ça ?

Keenan - Rien à voir. Ça fait des heures qu'ils ont la tipeu et même des nouvelles t'as pas eu.

— Tu penses toujours positif quand il s'agit de Naëlle, y'a simplement une chose que tu ne veux pas dire.

Keenan - J'ai rien à cacher Abby. Laisse-moi un peu deuspi, on parle après si tu veux.

«L'amour était ma base» [II]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant