@MadeInCongo_ production🧚🏾♀️
7.
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Elle a laissé le chariot dans un coin, et elle s'est avancée vers moi en se munissant d'une paire de gants chirurgicaux.
Et bien... comme on se retrouve.
Je m'attendais à tout sauf à ça t'sais. Comme par pur hasard.
Et il fallait que ça soit sur moi que cela tombe.
Train de vie écoute.
Daiana - Tu es passée voir le médecin juste avant ?
Elohïm - Les gens normaux vouvoient les personnes qu'ils ne connaissaient pas.
Daiana - Vous avez totalement raison. Mais que je sache, je ne vous ai adressé ni un regard, ni même une parole, donc.
Il n'ajoute rien, et elle porte de nouveau son attention sur moi.
Daiana - Du coup. T'es passée voir le médecin avant ?
— Oui, j'y suis passée.
Daiana - Il a dû me transférer tout ça, je vais te demander de déposer toutes tes charges, d'enlever ta veste et de te mettre à l'aise.
Daiana - Quant à vous, je vais vous demander de descendre du lit s'il vous plaît.
Elohïm l'a détaillée du haut, jusqu'au bas.
Et il a fini par se lever en retirant sa capuche, pour ensuite passer ses mains dans ses poches.
Daiana - Les gens normaux regardent dans les yeux aussi.
Elohïm - Et si je veux pas ?
Daiana - Donc si je te tutoie t'as pas ton mot à dire non plus ?
Elohïm - Fais ton taf meuf.
Daiana - Je le fais parce que je le veux, et pas parce que tu me le demandes.
Elle roule des yeux en jetant un œil à tous les documents qui venaient d'un coup de sortir de l'imprimante.
Elle a alors acquiescé en sélectionnant quelques produits contenus dans le chariot.
Daiana - Surtout sois à l'aise, ça ne va pas faire mal t'en fais pas.
Je lui adresse un simple sourire, et elle a déposé son regard sur mon cou, mes bras.
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«L'amour était ma base» [II]
General FictionTerminée. Aimer est une faute : une faute que j'ai commise. Tome II. (TW : Mutilation)