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Il s'assoit à la petite table qu'il y a dans ma cuisine, je sais pas si vous en avait une mais la plupart des africains l'ont. (maghrébins et subsahariens / je parle de ce que je connais peut-être qu'il y en a d'autre)

Enzo - T'as eu beaucoup de travail aujourd'hui aussi ?
- Ouais laisse tomber, j'ai eu des clients, des dossiers à faire, des appels à passer, j'en pouvais plus.
Enzo - C'est un ouf ton patron. Pourquoi c'est toi qui récupère tout le taff de ton collègue ?
- Je pense qu'il a réparti le travail mais j'ai juste plus l'habitude d'autant travailler. Après c'est pas des longues journées de charbon donc je remercie Dieu mais aujourd'hui j'ai pas assumer.

Une fois que je finis de faire à manger je regarde Zo et je vois qu'il est sur son téléphone. Le problème c'était pas ça, le problème est visible trois lignes plus haut, il m'avait pas répondu donc ça veut dire qu'il ne m'écoutait pas. Bon, je laisse passer parce que ça arrive en plus je parle du travail, pour certains c'est relou à écouter donc je laisse. Je nous serre et je m'assois en face de lui, il était encore dessus. Franchement après une journée comme la mienne, rester sur son téléphone alors que j'avais qu'une envie c'était de le voir ça me piquait en vif mais bon j'étais excessive mais peut-être, ça faisait cinq minutes qu'il était dessus.

- Bon appétit.
Enzo - Oh tu m'as servi tu gères, bon app.

Il pose enfin son téléphone, on commence à manger en silence et j'aime pas ça.

- T'es allé seul à la salle ou y avait tes gars avec toi ?
Enzo - Je suis allé avec Tiago cette fois-ci, on a pas duré plus d'une heure, c'était calme.
- *rire* Cette fois-ci Ousmane il pourra pas dire que je te garde que pour moi.
Enzo - Non mais il est con lui. *rire*
- Il sera là vendredi soir chez toi ?
Enzo - Ouais obligé, y aura les mêmes que quand t'es venue.

On se met à faire un débat sur le jeu vidéo qui met plus d'ambiance à une soirée, il était pour FIFA et moi pour Mario Kart.

Après avoir mangé on va dans ma chambre, j'étais dans mon lit sous ma couette à guetter le plafond et Zo assis au bord encore sur son téléphone.

- Si tu voulais pas venir fallait me le dire au lieu de venir pour pas me calculer.
Enzo - Comment ça je te calcule pas ?
- T'es sur ton téléphone depuis tout à l'heure, je sais même pas ce que tu fais.
Enzo - T'as besoin de savoir maintenant ?
- Pardon ? J'ai dis ça ? J'ai dis je sais pas ce que tu fais dans le sens où je sais pas si c'est important au point de pas calculer sa copine.
Enzo - Sa quoi ?
- Sa pote quoi.
Enzo - AAAAAH tu t'es grillé toute seule ! T'as dis « sa copine » j'étais sur les nerfs je le suis même plus carrément. *rire*
- Vas-y toi, copine ça veut dire pote avant tout, tu montres tes chicos à croire j'ai dis « petite copine ».
Enzo - Au calme, t'es ma copine t'es ma copine. C'est toi qui l'a dit, on est copains y a pas de galères. *rire*

Il a continué à se moquer de moi pour ça, il était trop saucé. C'est sorti vraiment tout seul, je sais même pas comment je pourrais me qualifier par rapport à lui. Après ça, il a plus touché son téléphone mais j'avais quand même cette impression de pas l'intéresser. Je voulais pas d'embrouilles donc je lui ai pas dit ce que je ressentais mais vas-y au bout d'un moment j'ai arrêté de parler carrément. J'ai du prendre mon téléphone, j'allais sur Twitter, je faisais des snaps et c'est à ce moment là que Zo est venu à côté de moi s'incruster dans mes photos. Peut-être vingt minutes après il est rentré chez lui, sa visite avait zéro sens mdddr.

Me 6 fev. 19

Encore une grosse journée, sincèrement j'étais débordée de travail avec les rendez-vous et les visites un peu partout dans la journée. Enzo m'avait envoyé aucun message depuis hier mais moi non plus donc je vais pas m'en plaindre.
Aux alentours de quatorze heure mon téléphone s'est mis à vibrer, je pensais que c'était Enzo mais c'était juste Hassan.

Assa - Bienvenue dans ma lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant