chapitre 6

2.6K 225 48
                                    

Anna ouvra légèrement les yeux tout en le regardant. Une larme roula sur sa joue, elle souffrait et cela pouvait être visible. Jarrell eût une fissure dans son cœur. La voir ainsi, était insupportable, le médecin arriva à ce moment-là. Jarrell refusa de sortir de la pièce. Le médecin déboutonna la chemise d’Anna, Jarrell vis qu’elle avait une énorme cicatrice qui partait de la naissance de sa poitrine jusqu’à son nombril. Il fût sous le choc de voir une chose pareille, il se demanda ce qui avait pu lui arriver. C’était probablement quelque chose de terrible. À la fin de son auscultation, le médecin désira avoir une conversation seul à seul avec le roi.

Jarrell : Dites-moi ce qu’elle a ?

Dr Touk : Une insuffisance cardiaque votre Altesse.

Jarrell : Est-ce grave ?

Dr touk : Elle devrait se faire opérer.

Jarrell : La cicatrice qu’elle a…

Dr Touk : Elle a probablement dû subir une opération étant jeune.

Jarrell était sous le choc, il n’aurait jamais pu imaginer qu’elle puisse être malade. Elle qui n’avait jamais été en retard à part ces deux dernières semaines. Il se rendit compte soudainement, que cela avait un rapport et il commença à se sentir extrêmement mal d’avoir pu s’en prendre à elle.

Jarrell : Elle était très en retard en ce moment, d’après vous cela a un rapport ?

Dr Touk : Tout à fait, son cœur se fatigue. Elle devrait prendre des traitements, je vais vous les prescrire.

Jarrell : D’après vous sait-elle qu’elle doit se faire opérer ?

Dr Touk : Je ne saurais vous le dire Votre Altesse. Néanmoins, il serait envisageable de le lui dire. Les traitements peuvent faire patienter quelques temps mais cette opération et vital, est plutôt elle sera fait mieux cela sera.

Jarrell : Je vous remercie docteur Touk.

Le médecin s’inclina et s’en alla. Jarrell quant à lui regarder Anna, elle était endormie dans son lit. Elle paraissait si apaisée mais elle était extrêmement faible. Il le savait, les cernes violacé qu’elle avait sous les yeux en était la preuve. Comment avait-il pu être si stupide ? Il s’en voulait amèrement maintenant. Il resta à son chevet plusieurs heures, quant elle ouvrit enfin les yeux, il se précipita et s’assied sur le lit pour être à ses côtés. Elle s’assit à son tour et fût sous le choc d’être avec lui.

Anna : Votre Altesse, mais qu’est-ce que je fais… Ici ? Ou suis-je ?

Jarrell : Vous êtes dans ma suite, vous avez fait un malaise.

Anna : Oh… Je suis navrée.

Jarrell : Ne le soyez pas.

Elle voulut se lever, mais il l’empêcha et lui prit délicatement la main. Un frisson parcourut tout son corps, elle se demandait pourquoi il était resté auprès d’elle et surtout pourquoi il avait ce geste tendre ?

Jarrell : Vous devez vous reposer encore.

Anna : Non, je vous assure que tout va bien. Il faut que je me remette au travail.

Jarrell : Il en est hors de question.

Sa voix était un peu sec, il aurait voulu réagir autrement, mais il était extrêmement inquiet pour elle.

Anna : Écoutez votre altesse, je vous assure que ça va. Je ne veux seulement pas prendre plus de retard, j’ai besoin de finir mon travail, j’ai besoin de cet argent.

Il se leva agacé par son comportement. Pourquoi refusait-elle de l’écouter ?

Jarrell : Pour financée votre opération ?

Anna ouvrir la bouche comme un poisson hors de l’eau. Comment était-il au courant ? Cette question stupide lui traversa l’esprit mais elle savait qu’un médecin était venu. Il avait dû lui dire, et maintenant elle devrait faire face à sa pitié. Elle décida de se lever tout de même contre son indication de ne pas le faire. Il la regarda intensément et se rendit compte qu’elle avait dû perdre quelques kilos.

Anna : Écoutez votre altesse, je suppose que le médecin a dû vous parler de mes problèmes de santé. Mais cela ne vous regarde pas. J’ai été engagée pour travailler et c’est ce que je souhaite faire, ce que je fais de mon salaire ne regarde personne.

Jarrell pris cette phrase pour une insulte. Il la regarda froidement.

Jarrell : Vous aimez me mettre en rogne n’est-ce pas ?

Anna : Je vous en prie, vous êtes continuellement en rogne. Vous n’avez pas besoin de moi pour l’être d’autant plus.

Jarrell : Vous marquer un point ma petite Anna. Néanmoins, si je vous dis de vous reposer vous le ferez.

Anna : Sinon quoi ?

Jarrell la regarda intensément en levant un sourcil et en souriant légèrement. Son petit air de défi le fît sourire, il s’approcha délicatement d’elle. Son visage était si près du sien qu'elle pouvait sentir son souffle et son odeur musquée.

Jarrell : Sinon je serai obligé de vous attacher à mon lit. Si vous pensez que je ne suis pas capable de le faire, je vous conseille donc de franchir cette porte.

le lien éternel tome IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant