Les blessures du passé (Kakashi x OC)

3: Brûlé par le démon

Très tôt ce matin là, la jeune femme aux cheveux châtain se revêtit de sa tenue de ninja. Son capuchon sur la tête elle sortit à pas de loup. Ses pas la dirigeaient lentement vers le chef de ce village, il habitait une bâtisse d'un rouge écarlate le signe du feu si imposant. Elle arriva au porte du château de l'hokage sans avoir eu à croisé personne. Mieux valait se faire discrète pensait-elle.

Elle gravit les longues et hautes marche pour arriver dans un couloir menant tout droit au bureau du vieil homme. Ses pas étaient discret et son chakra ne s'étendait pas, elle savait se faire discrète et camoufler sa présence constamment. Elle arrivait aux abords du bureau de Sandaïme quand des éclats se firent entendre. Un groupe de personne sortait du bureau de l'hokage. Miki rapporta sa capuche encore plus bas, cachant son visage le mieux possible. trois, non quatre personnes arrivait face à elle.

- Aie ! Sakura-chan.

- Tu ferais mieux de te taire devant l'hokage ! Je te jure.

- Sasuke dit quelque chose ! 

C'était de simple genin donc, elle allait relever la tête quand une voie plus grave, plus calme interrompit les enfants.

- Calmez vous, j'aimerais que cette mission se passe en paix. Naruto tu as beau te plaindre, la moindre petite mission t'aide à développer certaines compétences. 

Son coeur rata un battement, cette voie ne lui était pas étrangère. Elle voulait se cacher, ou le frapper. Tout brûlait dans son esprit, elle n'avait qu'à dégainer son katana et le planter droit au coeur pour lui faire ressentir la douleur qu'elle avait ressentit.

Elle passa à côté du groupe, la tête basse voulant rester le plus discrète possible. Elle ne fit pas attention aux appels d'une des personnes jusqu'à ce que quelqu'un lui attrape le bras.

- Je suis désolé mademoiselle, mais vous comprenez que je ne peux pas laisser quelqu'un capuchonné atteindre le bureau de l'hokage.

Dans un geste délicat la brune défit d'une main son bandeau se trouvant dans ses cheveux en faisant attention de ne pas faire tomber son capuchon et présenta son bandeau. Elle ne se retournait pas, ce n'était pas le moment. L'homme lâcha son bras à la vue de son bandeau et Miki eu l'impression d'avoir eu le bras brûlé par le démon lui même. 

Elle continue sa marche avec une cadence plus effrénée et rentra dans le bureau du Sandaime après avoir toqué. Elle avança et fit tomber son capuchon.

- Oh... C'est donc toi.

- Bonjour Sandaime.

- Tu es revenu après mon message ?

- Oui, je suis arrivée hier soir. J'ai préféré passé voir ma mère en premier lieu. 

- Très bien. Il se tourne vers ces gardes. Vous pouvez nous laisser ?

Les gardes s'en vont un par un dans un silence incroyable. Miki se retrouvait face au vieil homme, elle aurait préféré voir cet homme blond qui l'apaisait lorsqu'elle était plus petite. Mais il était mort, comme tous les gens qu'elle eu porté dans son corps.

- Alors dis moi, comptes tu rester à Konoha ?

- Je suis là pour une durée indéterminé, le tant que ma mère aille mieux ou ne vive ses derniers jours. Ensuite j'aimerais m'en aller à nouveau et attendre vos ordres dans les différents pays pour diverses missions.

- Miki, tu as réalisé un nombre incalculables de missions. Tu aides énormément Konoha de l'extérieur depuis des années. Ne penses tu pas qu'il est temps de revenir ?

La jeune femme ne baisse pas le regard, ses yeux son froids, livides sans aucunes émotions. 

- Je suis faîtes pour ça, laissez moi continuer une fois que ma mère sera rétablie.

- Soit, comme tu le voudras. Je te met en repos d'ici là.

- Si vous avez besoin de moi en renfort, je me tien prête.

- J'y penserais. Tu peux aller te reposer Miki.

La jeune femme s'incline en avant et fait retomber son capuchon sur sa tête. Elle sort par la suite à pas de loups pour rentrer jusqu'à chez elle. L'hokage sait qu'elle est au village à présent elle pouvait donc déambuler plus tranquillement dans les rues. Elle rentra chez elle, sa maison se trouvant non loin du château du Sandaïme, sa mère était réveillée assise autour de la table une tasse de thé chaud entre les mains.

- Tadaïma.

- Okaeri.

Sa voix était faible, Miki se dirigea tout de suite vers sa mère.

- Tu as des médicaments à prendre ? 

- Oui, j'ai pris ceux de ce matin avant de prendre le thé. 

- Tu te sens comment ?

- Comme arrachée par la vie.

La plus jeune se tue, elle n'avait rien à redire. Elle savait pertinemment que son départ précipité de l'époque avait contrarié sa mère plus que tout. Elle à due se faire un sang d'encre et Miki s'en voulait légèrement, mais comme dit précédemment c'était sa manière à elle d'aller mieux. Elle s'installe face à sa mère prenant elle aussi une tasse de ce thé vert.

- Tu es allée voir l'hokage ?

- Oui, il m'a mise au repos pour que je m'occupe de toi.

- Oh tu sais, mes jours sont comptés. Ne t'occupes pas de moi, reste juste auprès de moi.

- Je suis là à présent.

- Tu as croisé d'autres personnes ?

Miki songea à sa demi-rencontre avec les trois genin et leur sensei. Elle en eu mal au coeur en y repensant. Elle avait croisé cet homme aux cheveux argent, elle en était certaine. Elle ne l'avait pas vue à cause de son capuchon mais elle pourrait reconnaître sa voix entre milles. Malgré qu'elle soit partis alors qu'il n'avais que 14 ans elle le savait, elle pouvait le reconnaître.

- Non, je n'ai vue personne.

Demi-mensonge, pensait-elle.

- Si tu veux, tu peux rendre visite à tes anciens amis. Ils sont toujours là, certains d'entre eux viennent même me voir de temps à autres. 

Miki déglutina, non elle ne voulait voir personne. 13 ans sans donné de nouvelles serait-il acceptable d'aller toquer chez les gens ainsi ? De toute manière avait-elle encore des personnes que l'on pouvait considéré comme des amis.

- Non maman, je resterais auprès de toi pour le moment.

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