Gardien des cités perdues : Jumelle

Chapitre 6

Cette nuit, Sophie fut très agitée. Elle avait fait un cauchemar et n'avait pas quitté mon lit avant l'aurore.

Pour une fois, elle s'habilla avec de la couleur : un haut jaune paille avec des rayures marron et son jean préféré. Je mis mon haut col montant et dos nu gris claire et un legging noir.

Ma soeur s'attacha même les cheveux en queue de cheval. Je me nattais les cheveux et attachai un ruban pour cacher l'élastique.

Nous avons descendu discrètement les marches pour aller voir dehors si Fitz n'était pas là. Mais il n'y avait pas un chat à par notre voisin : M. Forkle.

-On cherche quelqu'un ? demanda-t-il au moment où nous nous apprêtions à rentrer.

-Non, nous voulions juste voir si les feux avaient cessé, répondis-je.

-Vous feriez mieux de rentrer avant que Sophie n'ait une migraine dont elle a le sec...

Il se fit interrompre par les aboiements d'un chien qui se faisait poursuivre par un joggeur blond vêtu d'un short en lycra. Il courut vers moi et je le pris dans mes bras. Il retrouva instantanément son calme.

-Merci infiniment, dit l'homme en remontant l'allée. C'est la chienne de ma soeur, elle me déteste. Sa vous dérangerai de la ramener chez elle, elle semble vous appréciez plus que moi.

Il s'approcha et le chien grogna. Je remarquai immédiatement une morsure en demi-lune sur la main du joggeur qui lui laisserai sûrement une cicatrice. En levant les yeux je remarquai que les siens était bleu perçant.

-Hors de question, brailla M. Forkle. Relâche se chien Samantha et rentre avec ta soeur dans la maison.

Je m'exécutais, trop heureuse de m'écarter de cet individu suspect. Je me tournais vers ma soeur et remarqua qu'elle fronçait les sourcils. Après être rentrées en sécurité elle me dit :

-Je n'ai pas entendu ses pensées...

-A qui ?

-Au joggeur.

-Tu pense que Fitz aurait envoyer quelqu'un à sa place ?

-Je ne sais pas...

Toujours pas de signe de Fitz arrivé au Lycée. Je ne savais pas trop quoi faire. Je serrai le bas de ma veste en faux cuir et nous rejoignions notre classe à la sonnerie, quelques pas en arrière de nos camarades. Soudain, on nous agrippa le bras et je retiens in extremis un cri : c'était Fitz.

-Où étais tu passés ? j'étais morte d'inquiétude ! s'exclame ma sœur.

Il leva un sourcil.

-Je t'ai manqué à ce point ? demanda-t-il narquoisement.

-Dis plutôt que tu nous as laissé en plan et qu'on a failli se faire kidnapper ! rétorqua-t-elle.

-Oui ! Ce matin un type louche est venu devant chez nous, il nous a demandé de venir avec lui. De plus, Sophie pense que c'est un elfe.

-Pourtant personne ne sait que vous êtes ici. Je vérifierai auprès de mon père quand même. Maintenant il faut filer !

-Mais on ne peut pas sécher les cours, à la fin de journée nos parents nous étrangleraient, s'inquiète Sophie.

-Mais ses important !

-Pourquoi ? demandai-je.

-Faites-moi confiance !

Sophie fixa Fitz quelques secondes puis dit :

-Un test ? Pourquoi devrait-on passer un test ?

Fitz se tourna vers elle et l'attrapa par les épaules.

-Tu as lu dans mes pensées ? Sophie tu ne peux pas faire ça sous prétexte que tu veux savoir quelque chose. Il y a des règles !

-Excuse-moi...

Il passa sa main dans ses cheveux et sorti son éclaireur.

-Filons d'ici. Il ne vaut mieux pas les faire attendre.

-Qui ça, intervenais-je.

-Mes parents et trois conseillers. C'est une étape du test. Prête ?

-Est-ce que tu peux au moins nous dire ce qu'il détermine ? le coupe Sophie.

-Votre avenir.