Zayn était dépité. Bien qu'il n'était pas certain de le vouloir auparavant, à présent, il savait que jamais il ne la récupèrerait.
Alice. La belle Alice. Elle était partie. Elle s'était éloignée de lui, avait trouvé bien mieux que lui. Un gars qui travaillait dans un petit club, certes, mais un gars qui la faisait rire. Zayn, lui, il l'avait repoussé. Il l'avait envoyé bouler. Il lui avait dit qu'il ne voulait pas d'elle. Et bien que quelques minutes avant alors qu'elle l'avait provoqué, il lui en avait voulu à présent, il la voulait. Et ce gars, qu'il n'arrêtait pas de surveillait, avec qui ils se lançaient des regards capables de fusiller toute une armée, ce gars avait fait chanter Alice, il lui avait permis de faire une chose incroyable, il avait composé une musique pour elle alors que Zayn, il ne savait même pas qu'elle savait chanter.
C'était perdu d'avance. Et devant l'évidence qui s'offrait à lui, la haine du métis ne faisait que grandir. Il l'avait perdu.
- Où est Elena ? demanda Alice à Mindily.
- Euh... je ne sais pas ! Elle aidait Iza à s'habillait tout à l'heure ! Elle doit te chercher là !
Alice ricana.
- Tu m'étonnes ! Elle attendait cette chanson presque plus que moi.
- Qui est Elena ? demanda Harry.
- Oh, c'est une amie, dit Alice. Elle habite avec nous ! Je reviens, je vais la chercher.
- Je viens avec toi ! ajouta Mindily.
Lorsqu'elles passèrent près du bar, Nate saisit la main d'Alice. Lorsque la blonde le vit, il regardait ailleurs. La jeune femme ne s'en rendit pas compte mais le garçon guettait en fait la réaction du métis. Nate attira Alice vers lui et fit un signe à Mindily qui traduisait : « je te l'empreinte »
Mindily aimait beaucoup Nate, elle et lui s'entendaient très bien. Elle ricana et s'en alla chercher Elena seule alors que le jeune homme s'adresser à Alice :
- C'est quoi le problème de ton copain ?
- De quoi tu parles ? l'interrogea-t-il.
- Zayn ! Il est en train de peter un câble. Quand je te dis que Mindi m'a parlé de toi et les ONE DIRECTION, c'est vrai. Elle m'a raconté sûrement plus de choses que tu crois. Je sais pour toi et lui, continua Nate en montrant d'un signe de tête le métis qui peinait à ne pas les surveiller.
- Mais il y a rien entre lui et moi.
- Alice, insista-t-il.
- Ok ! Il n'y a plus rien entre lui et moi, alors !
- Je suis pas d'accord avec la façon dont il te traite, Alice. C'est un abruti ! Il n'a pas le droit de t'en vouloir de continuer ta vie ! Tu as vu comment il te parle ? Tu crois que je n'ai pas entendu le ton qu'il a utilisé tout à l'heure ?
- C'est pas ce que tu crois, souffla-t-elle.
- Pourquoi tu le défends ?! Il croit que tu lui appartiens ! Tu as vu les regards qui me lancent depuis qu'il est arrivé ? Il meurt d'envie de m'arracher la tête parce que je suis avec toi ! Il croit qu'il peut décider quand il peut t'accepter et quand il peut t'agresser ! Tu n'es pas son jouet ! Je refuse que tu sois son caprice de pourri gâté. Reste ici, deux minutes.