Alice n'avait pratiquement pas dormis de la nuit. La jeune blonde était sortie dans les rues new-yorkaises alors que Mindily dormait paisiblement dans leur chambre d'hôtel. Guidée par ses pensées et ses souvenirs, la jeune femme s'était retrouvée dans une rue qu'elle ne connaissait que trop bien. Ici, presque rien n'avait changé. Surtout pas ce bâtiment qui trônait au bord de la route avec fierté, ce club.
Mais la jeune Alice n'avait pu affrontait ça. Alors que la clé de sa souffrance était à des kilomètres de là, endormit auprès de sa petite sœur, la blonde était retombée en plein déni. Elle avait pris ses jambes à son cou et s'était réfugiée à l'hôtel.
Mais à présent, alors qu'elle poussait sans faire de bruit la porte d'entrée de la suite, Alice entendit des pleurs.
- Mindily ? appela-t-elle en courant vers la chambre.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Alice en s'approchant de son ami. Pourquoi tu pleures comme ça ?
- Un... cauchemar, bafouilla-t-elle entre ses pleurs.
- Ne pleure pas. Ça va aller, lui dit la blonde en la prenant dans ses bras. Ça va aller, je suis là maintenant.
- J'ai si peur, Alice, pleura la jeune brune.
- Mais de quoi ? Pourquoi tu aurais peur ? dit Alice en lui caressa les cheveux.
- J'ai... j'ai si peur que jamais ça ne s'arrête. Je voudrais seulement que tout redevienne comme avant !
- Ne t'en fais pas, je suis là. Mindily, je ne te lâcherai pas. Jamais, tu m'entends ? Tu pourras toujours compter sur moi. Je suis là, je suis avec toi, lui répéta Alice en berçant son amie. Tout ira bien.
- Mais qu'est-ce que je vais faire ? pleurait-elle encore.
- Tu vas t'en sortir, lui souffla la jeune blonde. Allez vient ! Vient t'allonger !
Les filles allèrent s'installer sur le lit et Alice attendit patiemment que son amie se calme.
- Je suis contente que tu sois là, se confia Mindily. Je ne sais pas ce que je ferais sinon.
- Ne t'en fais pas.
- Je ne veux plus être seule...
- Tu ne le seras plus.
La brune sourit.
- Tu étais où ? demanda-t-elle.
- Dehors, j'avais besoin de marcher un peu.
- Toute seule, la nuit ? C'est dangereux, Alice...
- Ça va, ne t'inquiète pas, lui répondit-elle en souriant. J'ai réfléchis et... je crois que je vais vendre la maison...
- Vraiment ?! fit Mindily en se redressant.
- Ou au moins la louer... Il faut qu'on rentre, je pense que tu as besoin de voir ton père.
Mindily fronça les sourcils en se rallongea. Pourquoi ? La jeune brune se demandait pourquoi son amie réagissait ainsi. Le faisait-elle pour elle-même ou pour son amie ? Il était vrai que Mindily avait besoin de revoir son père mais prendre une telle décision demandait beaucoup plus de réflexion. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de la jeune femme ?
*
Au-delà de l'Atlantique, dans le salon de la maison de Niall, il était bientôt 11 du matin. Les garçons s'étaient tous rassemblés en attendant leur ami. Lors la porte d'entrée claqua, ils se levèrent tous d'un coup et vinrent prendre Zayn dans leur bras. C'était un de ces câlins qu'ils se faisaient après chaque performance pour se dirent qu'ils étaient fiers ou encore pour se rassurer.