Whatever people say I am, that's what I'm not

Chapitre 11

La sonnerie tonitruante du réveil retentit dans la chambre. J'abbatis ma main dessus et le bruit cessa. M'asseyant sur le lit, je passais une main sur mon visage en grimaçant. Mais quand une paire de lèvres se posa sur mon épaule chaude de sommeil, un sourire naquit sur les miennes.

-On a encore vingt minutes avant de commencer à être en retard Princesse.

Il passa son bras autour de ma taille et me recoucha sur le lit, m'emprisonnant dans une étreinte.

-Mais...

-Chuuut. Tu vas réveiller le monstre.

Il ouvrit ses yeux gris et les dirigea vers le chiot couché à nos pieds.

-Va bien falloir se lever.

-Mais non. Qui nous y oblige ?

-Moi.

Je souris et embrassais ses lèvres avant de me lever, et partir dans la cuisine préparer deux bols de céréales. Le labrador vint se coller à mes pieds nus alors que le chat s'étirait sur le comptoir. Les deux animaux se précipitèrent sur le balcon dès que j'ouvris la baie vitrée.

-Klaus ! Manger !

Je lançais la cafetière, prit les deux bols et partit m'asseoir sur les coussins du balcon. Le châtain arriva avec deux tasses et les posa entre nous.

-Bien dormi Princesse ?

Je hochais la tête et pris ma cuillère.

-Toi ?

-Avant que le chien me morde pour que j'aille le promener ça allait.

Je souris et grattait le crâne du chien couché sur ma cuisse. L'animal aboya et mon compagnon sourit.

-J'ai rêvé de nous.

-De nous ? Tu deviens romantique.

Il sourit et pinça ma hanche dénudée.

-Comment on s'est rencontré.

-Comment tu m'as tiré de la cohue d'élèves dans les couloirs de l'Université ?

-Yep. Comment je t'ai sauvé tel un Prince Charmant.

-Dans tes rêves.

Il sourit et m'embrassa avant de m'allonger sur le sol, recouvrant son corps du mien. Son torse dur se pressa contre ma poitrine et il mordilla ma lèvre, et plus spécialement l'anneau accroché dessus.

-Dis le.

-De ?

Je posais mes mains autour de sa taille et il posa ses avants bras autour de ma tête.

-Que t'es ma Princesse en détresse.

J'éclatais de rire.

-Jamais.

Il embrassa mon cou, y laissant des petites morsures et aspira la peau de temps en temps.

-Dis le.

-Nan.

-Dis le.

Il glissa ses mains dans mes cheveux.

-Dis le.

-Je suis ta Princesse.

-On peut ne pas y aller.

-Non.

-Mais Aid'...

-J'aimerais avoir mon diplôme.

-J'aimerais avoir ton corps.

-Ce soir.

Il soupira.

-T'es chiante.

Je mordillais son oreille.

-Je sais. Debout maintenant. Les Beaux Arts nous attendent.

Il termina sa tasse et se leva, partant dans la cuisine.

-Klaus !

Il revint rapidement. Je tendis mes bras vers lui.

-T'as pas oublié un truc ?

Il me prit dans ses bras avec un air faussement exaspéré et me porta dans la chambre sous mes rires. On s'habilla rapidement et on partit à l'Université.