Whatever people say I am, that's what I'm not

Chapitre 13

Après avoir présenté mon passeport à l'hôtesse, je partis m'asseoir à ma place, côté hublot. J'avais débarquée à Rome il y a une heure, et pendant l'attente pour mon deuxième vol pour Pise,j'avais appelé Klaus et Marcus pour les rassurer, puis vérifiée la voiture que j'avais louée. Je mis mon sac à dos dans le porte bagage au dessus de ma tête, puis m'assit sur mon siège et mit ma ceinture. Je démêle mes écouteurs en attendant que les sièges soient tous occupés, y compris les deux à mes côtés. J'espère ne pas tomber sur des gamins remuants. Je mis les petits dispositifs dans mes oreilles avant de lancer ma musique, cherchant dans ma galerie photo quelque chose pour remplacer la photo de Klaus et moi lors de son anniversaire avec toute sa famille qui me servait de fond d'écran. Je ne voulais pas tellement que Marcus, ou quelque vampire que ce soit, apprenne que je ne vivais plus seule. Si cela revenait aux oreilles de Caius, ou à Vladimir, je ne donnais pas cher de sa peau. Un éclat de cheveux blancs attira mon oeil plus loin, mais en regardant parmis les gens qui montait, je ne vis personne. Sortir de Sydney me faisait devenir parano, j'avais déjà eu cette impression dans mon premier avion et ça n'avait été qu'une vieille femme. Pourtant mon coeur se mit à battre plus fort, et je me tassais sur mon siège, me sentant d'un coup épié. J'essayais de me forcer à me détendre et à respirer correctement, ce n'était que mon imagination. Je devins nauséeuse et posa mon téléphone sur mes cuisses pour sentir la chaleur de mon front, mais une main glacée me devança.

-Ne panique pas comme ça, je ne vais pas te faire de mal pour le moment.

Mon coeur se stoppa et repartit à une vitesse folle. Je n'avais jamais entendu ce timbre de voix pourtant, je savais. Je fermais les yeux. Le sang battait à mes tempes, mes oreilles bourdonnaient, je sentis sa main quitter ma peau et je l'entendis s'asseoir. Je rouvris les yeux et tournait la tête vers le siège voisin du mien. Vladimir. Il me sourit et ses canines dévoilées me firent frissonner.

-Je t'ai beaucoup cherchée Princesse. Tes parents se sont donné du mal pour te cacher.

Il me colla à mon siège avec délicatesse auquel je ne m'attendais. Visiblement il ne voulait pas me blesser, et pas me faire peur si j'écoutais ce que me criait mon coeur. L'avions démarra et il posa sa main sur mon genou qui tressautait. Je me calmait immédiatement. Le pouvoir des âmes soeurs n'était pas une légende.

-On va aller voir les Rois. I est grand temps de signer une paix entre Roumains et Italiens.

-Je... J'ai déjà un copain...

Il sourit et je rougis.

-JE le sais.

-Ne lui faites pas de mal.

-Ce n'est pas mon intention.

-Mais...

Il retraça avec son pouce le trait de mon sourcil froncé et me regarda dans les yeux.

-Je ne suis pas ton père. Je ne te considère pas comme acquise et tu n'es pas vraiment entièrement à moi. Pour le moment. Je vais te séduire quand tu m'en laissera l'occasion.

-Et mon copain...

-Tu finiras par le quitter, avec le temps. JE ne vais pas demander ta main à tes parents tout de suite. C'est une promesse plus qu'un engagement.

JE hochais la tête doucement et il me sourit.

-Détend toi. Le voyage ne va pas durer longtemps.

Je l'écoutait sans même penser à répliquer, remit mes écouteurs correctement et posa ma tête contre le fauteuil avant de m'endormir.