Chapitre 31

178 9 0
                                    

//lime//

Quelques heures plus tard, lavée et changée, Aiden toqua à la porte de la chambre de Vladimir. Elle entra sous son autorisation, et s'assit sur le lit, à ses côtés. Le vampire ferma son livre et se tourna vers elle.

-Qu'est ce que tu sais des morsures des vampires entre âmes sœurs et humains exactement ?

-Aïe ?

Il fronça le nez.

-Pas vraiment. Elles ne sont douloureuses que dans certains cas. La plupart du temps, elles sont plutôt... Agréable. Quand elles sont faites pour boire en tout cas.

-Agréable ? Bah tant mieux nan ?

-Mmm, oui mais... Vraiment agréable.

Il regarda ailleurs et elle rit moqueusement.

-Quoi, ça va me donner du plaisir ?

Il ne dit rien et la regarda d'un air mortellement sérieux, alors elle perdit son sourire et rougit.

-Oh... Je saurais me retenir de le montrer.

-Ça sera aussi mon cas. La connexion entre âmes sœurs est censée amener le plus possible à... Enfin tu vois. Ce sera difficile de se retenir.

Elle hocha la tête.

-Tu vas mordre où... ?

-Un endroit pas trop visible de préférence. Ton bras ?

-Mon uniforme est à manches courtes.

-Ton cou te lance encore ?

-Un peu mais ça peut le faire si tu change de côté.

-Évidemment.

Aiden dégagea son cou et le laissa faire. Vladimir la poussa à s'asseoir en tailleur sur le lit, dos à lui. Il posa une de ses mains sur sa hanche pour éviter qu'elle ne bouge.

-Tu es sûr ?

Elle hocha.

-Oui vas y.

Il prit le temps d'écouter le battement calme de son coeur avant d'enfoncer ses crocs dans son cou. La blonde eu un réflexe défensif de s'écarter mais Vladimir passa sa main autour de son cou pour l'empêcher de bouger et se blesser. La blonde se calma en le sentant caresser sa peau et ferma les yeux. Effectivement, le bien être grimpa dans son corps à toute vitesse. Sa tête tomba d'elle même sur l'épaule derrière elle et ses cuisses se serrèrent.

-Bordel, Vladimir...

Le vampire ne répondit rien, resserrant juste sa prise sur sa hanche. Il grogna en sentant enfin le goût délicieux de son sang sur sa langue. Son cerveau était complètement embué par l'idée d'allonger la jeune femme et la posséder enfin, mais il se retint et arrêta sa morsure. Il s'écarta légèrement mais Aiden lui tomba dans les bras, comme sonnée. Elle battit des cils pour revenir à la réalité.

-Aiden ? C'est fini...

Elle gémit doucement et passa ses bras autour du cou de Vladimir. Le blond la laissa faire, envoûté mais lucide.

-C'est... Vraiment différent de la dernière fois...

-Il paraît.

-On t'a jamais mordu comme ça ?

-Non.

Elle se redressa doucement mais resta dans ses bras.

-Tu rate quelque chose.

-Sans doute. Tu te sens bien ?

-J'ai envie de toi.

Il sourit légèrement.

-Je parlais de vertiges mais ça me va aussi. Tu devrais retourner dans ta chambre.

-Nan...

Il détacha ses bras d'elle et se leva.

-Tu n'es pas assez lucide pour déterminer si tu le veux vraiment. C'est la morsure qui fait ça.

-Je peux t'assurer que je le veux vraiment vraiment vraiment.

Elle le regarda, sa pupille quasi entièrement dilatée et les joues rouges.

-Aiden, retourne dans ta chambre.

Elle se mordit la lèvre en le détaillant. Il alla chercher un verre d'eau et s'approcha d'elle. Elle tenta de poser ses mains sur lui mais il lui attrapa les poignets, et lui fit boire de l'eau fraîche doucement. La jeune fille redescendit peu à peu, gardant cependant les joues rouges. Au bout de quelques minutes, entièrement reprise, elle baissa les yeux.

-Désolé pour ce que j'ai dis et... Mon attitude.

Il rit légèrement.

-Je m'y attendais un peu.

-C'est injuste que tu n'ai pas été impacté !

Vladimir ricana.

-Qui t'as dis que je n'avais pas été impacté ? Je sais juste mieux me retenir que toi.

Il leva sa main qui tenait ses poignets, dévoilant une bosse assez conséquente qui déformait son pantalon. Aiden, toujours assit sur le lit, piqua un fard énorme et se releva.

-Je vais te laisser...

-Riche idée.

Il la lâcha et posa son verre sur le bureau avant de se tourner pour la regarder partir.

-Oh et Aiden, petit conseil d'ami, ne te retiens pas et va te soulager, sinon tu vas jamais tenir.

La blonde rougit encore plus et s'enfuit hors de la chambre sous le ricanement moqueur de son compagnon.

Whatever people say I am, that's what I'm notOù les histoires vivent. Découvrez maintenant