Avouerons-nous ?

Chapitre 51

Je suis réveillée par des lèvres qui se posent doucement contre ma joue, mais je n'ouvre pas les yeux. * Pourquoi personne ne veut me laisser dormir ? * Cependant, quand je sens que la personne quitte le lit, je me réveille d'un coup et la rattrape de justesse. Ma brune se retourne, surprise et me demande ce qu'il y a. Je ne réponds pas, mais tire sur son bras pour qu'elle retombe sur le matelas et une fois que c'est fait, je me cale contre elle afin de poser ma tête contre son cou.

" - Pourquoi tu te lèves déjà ? 

- Je comptais aller préparer le petit-déjeuner pour que nous puissions rapidement nous préparer. (répond-elle en caressant légèrement mon bras, qui encercle son ventre)

- Se préparer ? (demandais-je en fronçant des sourcils)

- Tu ne te souviens pas ? Hier, on a dit qu'on faisait une journée à la plage avec les autres. (amusée) 

- Mmhhh. (grognais-je en enfouissant avantage ma tête) Mais je suis bien moi là. (en faisant la moue)

- On peut rester un peu si tu veux, ça m'a manqué. Par contre après, on se lève vraiment. "

J'acquiesce en hochant de la tête pendant que j'inspire son odeur tandis que de légers frissons apparaissent sur sa peau. Son autre main se glisse dans mes cheveux et mes paupières s'alourdissent soudainement. Ne voulant pas être la seule à profiter de ce moment, ma main glisse doucement sous son t-shirt, sans exagération, et je caresse son flan du bout des doigts.

Quand je trouve que nous avons assez traîné dans le lit, je pose furtivement mes lèvres contre son cou avant de me relever en lui faisant un petit signe de tête pour lui signaler que je suis prête à me relever. Nous descendons les escaliers et dès que je franchis le mur de la cuisine, je rencontre une masse. Je reprends mon équilibre en faisant quelques pas en arrière pendant que mon interlocutrice me regarde, blasée, quand je grogne.

" - Eh ben dis donc, je ne savais pas que Grincheux vivait ici. (en arquant un sourcil)

- Ahah, tu es hilarante dès le matin, quel talent. (lançais-je ironiquement) Je suis fatiguée, c'est tout.

- Je ne comprends pas pourquoi, tu as vachement dormi. À moins que vous soyez super silencieuses... 

- On n'a rien fait et je te rejoins sur ce point, je ne comprends pas non plus. (dit Mélysse en entrant)

- C'est louche... Tu nous caches quelque chose gattino ? (suspicieuse) * Et c'est reparti avec le surnom débile. *

- C'est vrai. Alors Ly' ?

- Depuis quand vous vous liguez ensemble  les deux ? Et surtout contre moi ? Enfin non, oubliez ce que j'ai dit, vaut mieux ça que le contraire. Pour vous répondre, je ne sais pas, je me sens juste fatiguée.

- Je ne savais pas que c'était une flemmarde. (dit l'italienne en se retournant vers son " alliée ")

- C'est nouveau, mais on va la secouer un peu. (rajoute-elle avec un sourire qui ne présage rien de bon pour moi) "

Mélysse chuchote quelque chose à Alessia et je les fixe, méfiante de voir ce soudain rapprochement et cette entente entre elles. Quand elles ont fini leur messe basse, elles s'installent autour de l'îlot comme si de rien n'était. * Okay, alors ça ne sent clairement pas bon pour moi. * Je leur sers leur petit-déjeuner avant de prendre mon café.

Je suis la dernière à me préparer et les deux impatientes me le font bien savoir en râlant depuis le salon. Je descends pour les rejoindre, tout en attachant mes cheveux en un chignon rapide, et quand j'arrive elles s'arrêtent immédiatement. Je hausse un sourcil quand je les vois me regarder de haut en bas et je leur demande ce qu'il se passe.