Chapitre 35

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Je suis réveillée par un corps qui se glisse doucement sur le mien. Je ne réagis pas, mais un frisson me parcourt quand je sens un souffle s'abattre contre mon cou, avant que des lèvres ne le remplacent. J'enroule cette masse contre moi en soupirant et finis par ouvrir les yeux.

" - Tu es bien installée là ? (demandais-je amusée)

- Toujours. (souffle-t-elle)

- On fait quoi aujourd'hui ? (en lui caressant le dos)

- Je voulais te faire une surprise, mais j'hésite maintenant, je suis trop bien là. (en enfouissant davantage son visage dans mon cou)

- Oh, mais non, moi, je veux la surprise. (avec une petite voix)

- Mais on est bien là, la surprise peut attendre. 

- Une journée câlin aussi ça peut attendre, surtout qu'il y a ce que je t'ai dit hier. (ajoutais-je pour la convaincre pleinement)

- (Elle se redresse rapidement et me regarde.) On fait un marché : on va faire la surprise, mais en échange, tu me fais un massage et quand on rentre, ce que tu as dit hier. (avec un léger sourire en coin)

- Pourquoi tu aurais deux trucs ? 

- Parce que (en faisant durer sa phrase) il y en a un, c'est pour avoir ta surprise, et l'autre pour te faire pardonner de l'horrible réveil que j'ai eu. (avec un grand sourire)

- Ce n'est pas juste. (boudais-je)

- Si, si. Marché conclu ? (en penchant sa tête sur le côté)

- Ouais. (râlai-je) * Ce n'est pas juste. Elle a intérêt d'être super cette surprise. *  "

Elle se replace à mes côtés et me regarde en souriant, attendant que je me bouge. Je soupire, toujours en boudant, et je m'assois sur ses fesses. Je remonte son pull, mais elle le retire complétement, ce qui me surprend. Je pose mes mains sur ses épaules et commence à la masser quand une idée me vient. Je fais lentement glisser mes doigts jusqu'au bas de son dos, et remonte tout aussi lentement, savourant les frissons qui apparaissent. Je continue mon petit jeu en déplaçant un peu plus mes mains sur ses côtes. Plus je recommence, plus mes doigts s'éloignent du centre et descendent plus. J'allais recommencer quand Mélysse m'interrompt.

" - J'ai dis un massage, pas du chauffage. (Lentement, avec une voix fatiguée, comme si elle allait se rendormir.)

- Gnagnagna, j'ai dis un massage. (en roulant des yeux) Tu n'es pas drôle. "

Je lui fais donc son massage, sagement. Une fois finit, je me laisse glisser à ma place et elle ne bouge pas, gardant les yeux fermés. J'allais sortir du lit quand elle me rattrape par le poignet en gémissant.

" - Faut se préparer pour la surprise maintenant. (dis-je en tapant un peu du pied, impatiente)

- Attends encore un peu, il y a le temps. Laisse-moi profiter et reviens au lit. (toujours avec une voix endormie)

- Si on reste, tu vas t'endormir. (lâchais-je, méfiante)

- Mais non, promis. On reste un peu et après, on ira se préparer. 

- Si tu te rendors, je boude. (en me réinstallant)

- On n'est pas bien là ? (demande-t-elle en se collant à moi)

- Si... (soufflais-je) "

Je me mets sur le flan pour être face à elle, passe un bras sur sa hanche et enfouis mon visage dans son cou. Elle me fait des papouilles dans les cheveux et je ferme les yeux. * C'est vrai qu'on est bien là, vraiment bien. * 

Avouerons-nous ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant