Avouerons-nous ?

Chapitre 36

Après un film plutôt médiocre, Mélysse part rapidement s'étaler dans le lit. 

" - Dis, après la super surprise d'aujourd'hui, tu me referais un petit massage comme ce matin ? Ça fatigue de conduire. (Demande ma brune en me faisant les yeux doux.)

-Roh, me fais pas cette petite tête. (me plaignais-je)

-Mais aller, sitouplé. (dit-elle en faisant la moue)

-Bon d'accord, viens là. "

Elle s'approche de moi en souriant avant d'enlever doucement son teeshirt. Je m'assois sur ses fesses, lui dépose un petit bisou sur l'épaule avant de commencer. Je pose mes mains sur ses épaules et commence à la masser, descendant petit à petit vers le bas de son dos. Je replace mes mains sur ses côtes et les glisse lentement vers ses seins pendant qu'elle frissonne au passage de celles-ci. Je me penche légèrement, vers son oreille afin de lui chuchoter :

" - Là, on peut dire que c'est du chauffage et pas un vrai massage. "

Elle se retourne rapidement et m'embrasse langoureusement. Je pose ma main sur sa joue pour approfondir le baiser avant de la laisser glisser vers sa poitrine. J'éloigne mes lèvres des siennes et elle me pousse légèrement pour me faire tomber sur le matelas, afin de se placer à califourchon sur mes hanches. Elle plaque de nouveau ses lèvres sur les miennes, et ondule légèrement le bassin pendant que nos langues se rejoignent dans une danse endiablée.

Je pose mes mains sur ses hanches avant de la renverser à mon tour sur le lit. Je dépose une lignée de baisers dans son cou, en laissant quelques marques violettes. Je descends vers sa poitrine, avant de passer sur son ventre, ses hanches. Je retire lentement son short de pyjama ainsi que sa culotte et remonte ensuite vers ses lèvres, glissant un de mes mains entre ses cuisses tremblantes. Elle me mord violemment la lèvre lorsque j'accélère mes mouvements. Elle pousse de petits gémissements en agitant le bassin. Je quitte ses lèvres pour rejoindre son intimité où se trouvent déjà mes doigts. Je dépose quelques baisers à l'intérieur de ses cuisses et elle se crispe légèrement lorsque ma langue atteint son point sensible déjà bien humide.
Elle gémit de plus en plus, suivant le rythme de mes va-et-vient, avant de pousser un long râle de plaisir et se détendre complètement. J'embrasse une dernière fois son ventre, ses seins et son cou avant d'aller me laver les mains.

Lorsque je reviens, elle se redresse, me pousse doucement sur le lit, s'assoit sur mes hanches et m'embrasse. Elle descend vers mon cou avant de retirer mon t-shirt pour qu'elle puisse continuer de parsemer mon ventre de baisers. Elle retire mon short et ma culotte en me fixant droit dans les yeux. Elle passe une main hésitante entre mes cuisses. 

" - Tu n'es pas obligée de le faire, tu sais. (dis-je face son hésitation et son angoisse)

- Je sais,  mais laisse-moi faire. "

Elle glisse ses doigts tremblants en moi. Je me crispe de surprise et elle se retire rapidement.

" - Ça ne vas pas ? J'ai fait quelque chose de mal ? (demande-t-elle en panique)

- C'est rien, je suis juste un peu surprise de te voir comme ça.

- Faut croire que tu ne me connais pas tant que ça. (avec un sourire mutin) "

Elle reprend donc ses mouvements qui s'accélèrent au rythme de mes gémissements. Elle me mord le cou avant d'y laisser quelques marques à son tour. Elle m'embrasse, retire ses doigts, et descend vers l'intérieur de mes cuisses. Je me tends un peu lorsque sa langue entre en contact avec mon intimité. Elle rigole en me sentant me crisper.

" - Pourquoi tu rigoles ? (lui demandais-je confuse)

- Tu te moques toujours de moi parce que je suis tendue et gênée, mais tu n'es pas mieux. (dit-elle avec un clin d'œil) "

Elle reprend ce qu'elle entreprenait de faire. Je bouge inconsciemment le bassin lorsque les mouvements de sa langue s'intensifient. Je pousse à mon tour un râle de plaisir d'une voix tremblante. Elle remonte à ma bouche en laissant traîner des baisers sur mon corps avant de me regarder intensément, attendant sûrement un commentaire de ma part.

" - Tu es géniale. (lui dis-je avant de déposer un baiser sur son nez) "

Elle se lève pour aller se laver les mains pendant que je reprends peu à peu mes esprits. Après m'être rhabillée, je m'allonge et ferme les yeux. C'était sans compter ma jolie brune qui revient en s'installant entièrement sur moi et en cachant sa tête dans mon cou. Je lui caresse calmement le dos pendant qu'elle me fait des papouilles dans les cheveux. Au bout de quelques minutes, elle décale le bas de son corps, mais son buste et sa tête ne bougent pas. Je commence à m'endormir, mais je lutte encore un moment. * Je n'aime pas m'endormir avant elle. Je ne sais pas pourquoi, ça me " rassure " de savoir qu'elle dort. * 

Quand je sens sa respiration s'alourdir et sa main ralentir, je peux tomber dans les bras de Morphée. 

- Ellipse jusqu'au matin, 8 h 30 -

Je sors de la salle de bain, habillée d'un pantalon marron clair, un léger pull noir, tout en pliant le col de ma chemise blanche. Mélysse est réveillée, enfin du moins elle ne dort plus parce que vu sa tête, c'est difficile de savoir...

" - Pourquoi tu ne restes pas avec moi ? (en se frottant les yeux)

- J'ai un rendez-vous avec Mme. Landry ce matin, je reviendrai vers quatorze heures, je pense. (dis-je en m'asseyant après lui avoir fait un bisou)

- Elle est comment cette Mme. Landry ? (fronçant un peu les sourcils)

- Elle fait du bon boulot, d'après ce que j'ai vu du moins. (en hochant les épaules) * Je sais très bien qu'elle ne parlait pas de ses qualifications, mais bon, c'est amusant de la faire mariner. *

- Physiquement je veux dire. (en peu blasée)

- Je ne sais pas trop, je ne l'ai vu que deux ou trois fois. Elle a l'âge d'être ma mère si c'est ce que tu veux savoir, et je ne suis pas attirée par cette tranche d'âge si ça peut te rassurer. (avec un petit sourire)

- D'accord. Dans le pire des cas, tes jolies marques lui montreront que tu n'es pas libre. (en refaisant le col de ma chemise)

- Merci. Je vais devoir y aller, mon taxi arrive. (avant de me lever après l'avoir embrasser)

- Tu ne peux vraiment pas rester ? (demande-t-elle avec une tête de chien battue)

-  Ça ne marchera pas cette fois, à toute à l'heure. (en lui souriant avant de sortir de la chambre) "

Je l'entends souffler, mais je continue mon chemin jusqu'à dehors, où j'entre dans le taxi.