Alioth Malfoy

Chapitre 13

  Je trouvais le suspens trop insoutenable alors je vous rajoute celui-ci aujourd'hui.
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   -  Incroyable ... depuis quand ... Demanda le maître des potions.

   -  Hier seulement, c'est pour ça que nous ne t'avions pas encore prévenu.

   -  Je ... il est ... Harry ... pas vrai ? Il souffre ... pourquoi est-ce qu'il souffre ? Il a ... il a été ... oh par Merlin. Pourquoi est-ce que mon âme-sœur souffre ? S'étouffa presque Severus.

   -  Sev ... murmura tout doucement Lucius. Viens t'asseoir.

Severus Snape s'assit alors sur le bord du lit que lui désignait son meilleur-ami, ne pouvant quitter une seule seconde Alioth du regard.

   -  Severus. Je te présente donc mon fils Alioth. Déclara Lucius. Son ancien nom est bel et bien Harry Potter, mais vous devriez tout reprendre à zéro, tu ne crois pas ? Aussi, il souffre parce que il a été ... il a été battu par ces putains de moldus ! Grogna le Veela en Lucius.

   -  Il a ... il a ... pas seulement été battu. Baragouina un Severus Snape les larmes aux yeux. Mon âme-sœur ... murmura-t-il pour lui-même en frôlant les cheveux d'Alioth. P ... pourquoi il n'a pas le réflex de ... de venir vers moi ? Je ... je veux dire ... Draco a eu le réflexe d'aller vers son âme-sœur quand il l'a rencontré, alors même que son Veela n'est pas encore réveillé, alors pourquoi Alioth n'a pas ... pas le réflex ?

   -  Il l'a, Severus. Déclara simplement Narcissa. Lorsque j'ai voulu m'approcher hier, il s'est réfugié le plus loin possible de moi, et ce matin, Draco nous a raconté que ce matin, alors qu'Alioth dormait encore, il avait voulu lui toucher l'épaule et qu'il avait instinctivement reculer, alors qu'il dormait. Je peux t'assurer que s'il n'a pas reculer c'est qu'il a le reflexe. Alors tu n'as pas à t'en faire.

Severus ne touchait pas vraiment Alioth, mais celui-ci, dans son sommeil, sentait quelqu'un près de lui, et il savait que cette personne ne lui ferait jamais de mal, et il voulait plus de contact avec cette personne, mais il avait toujours peur, peur de s'attacher pour souffrir, toute sa vie n'avait été que souffrance de toute manière, il n'était même pas certain que sa famille ne le laisse pas un jour, peut-être qu'ils s'ennuieront de lui et qu'ils le renverrons chez les Dursley après tout, il n'en savait rien. Mais cette personne qui lui frôlait les cheveux, ils voulaient de coller à elle et ne plus jamais la lâcher, comme si sa vie en dépendait. Et il sentait quelque chose en lui qui remuait pour se tendre vers cette main près de sa tête. Alors il écouta cette chose invisible et appuya légèrement sa tête sur la grande main près de lui. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce simple geste fit sourire la personne la moins souriante du monde. Il dormit tranquillement pendant des heures, mais la médicomage arriva pour une vérification de l'état de son patient, sur demande expresse de Narcissa. Le jeune homme se réveilla vivement en sentant la main sur sa tête disparaître. Il gémit piteusement en sentant ses entrailles se retourner et failli vomir son maigre déjeuner de fin de matinée.

   -  Humm papa. Baragouina-t-il, voulant appeler Lucius, pensant que celui-ci était près de lui, mais ce n'était pas le cas.

   -  Il n'est pas là, il travaille, je suis désolée de t'avoir réveillé. Répondit une voix à sa droite.

Alioth rouvrit les yeux qu'il avait refermé en pensant vomir et recula vivement en voyant une femme qu'il ne connaissait pas. Celle-ci recula légèrement.

   -  Bonjour jeune homme. Déclara la femme. Je m'appelle Louise Morgane, je suis la médicomage de la famille Malfoy depuis des années, mais il ne me semble pas encore t'avoir rencontré.

   -  Je ... j'ai envie de vomir. Gémit piteusement Alioth en se roulant en boule contre la tête de lit. Je veux ma famille ... gémit-il à nouveau.

   -  Je suis désolée mon grand, mais Narcissa et Draco sont partis faire les courses de rentrée et Lucius travaille. Tiens bois cette potion, c'est un anti nauséeux, tu devrais assez vite te sentir mieux.

   -  Et ... et si c'était du poison ? Grimaça le jeune Malfoy.

   -  Ce n'est pas du poison. Déclara tranquillement une voix rauque près de la porte de la chambre.