Fly with me (Caspian X)

chapitre 8: c'est la guerre

Le cri de guerre était lancé. Rien maintenant ne pouvait faire éviter la bataille. De suite, les soldats les plus proches vint à eux, Peter se lança sur eux, les tuant un par un.

- Ne restez pas là ! Cria t-il aux autres.

Caspian bondit sur son cheval, prêt à mettre en route le plan B : la fausse. Nella vint se placer devant les deux rois, sceptre brandit. Les catapultes ennemis lançaient déjà des roches, toutes frôlant la montagne et ses occupants, mais encore jamais les touchant. L'armée ennemie approcha, chevaux au galops, et le prince sut que le moment était venu, et il entra dans le tombeau. Elle s'accroupit vers le sol, main contre l'herbe, écoutant les résonnances. Quand elle sentit que le prince était prêt à conduire ses troupes, elle tourna la tête vers les Pevensie et hocha la tête. Le décompte commença alors. Un ...deux .. Nella pouvait sentir le son des sabots ennemis comme amis contre le sol. Trois.. quatre.. les archers se mettaient en place. Six. Sept. La première vague de l'armée ennemie se rapprochait de plus en plus. Huit.. neuf.

- Tenez vous prêt ! Annonça le grand roi.

Nella se releva, ses yeux s'illuminant, et déploya ses ailes, ses pieds ne touchant pratiquement plus le sol. Elle entendit les fondations des cavernes se briser et en quelques secondes, le sol se déroba sous les sabots des telmarins, les piégeant dans une fausse, à quelques mètres seulement de la fée et des deux frères. Les flèches tombèrent alors, et vinrent se plonger dans le cou de leur ennemis.

- Chargez !

Le plan ayant fonctionné, il ne restait plus qu'à foncer tête baissée dans le combat. Dans un cri de guerre commun, les narniens dégainèrent leur épée, prêt à tuer pour leur liberté. Un peu plus loin, Caspian et ses troupes sortirent du sol par une trappe secrète, encerclant l'armée du défunt roi, ne leur laissant aucune chance. Nella volait aux dessus de ses amis et compatriotes, toutes espèces confondus, avant de se jeter dans la gueule du loup. Elle transperça, poussa, encercla chaque telmarin sur son passage, ne laissant aucun survivant. Activant ses pouvoirs, elle fit sortir des lianes qui enchaina une dizaine d'hommes avant de serrer son piège, les laissant s'étouffer jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle vit Caspian sur son cheval, lacérant tout sur son passage et d'un autre coté, Edmund, lui aussi chevauchant, une arbalète à la main. Peter se trouvait non loin d'elle, se battant sans répit. Ils se débrouillaient bien, et même gagnaient l'avantage, jusqu'à ce que la deuxième vague de l'armée adversaire avance vers eux. Les aigles entrèrent alors en jeu, tenant entre leurs griffes des nains munis de leur arcs, mais cela n'était pas suffisant face aux arbalètes géantes des telmarins.

- Aslan je vous en prie aidez nous, chuchota la fée en voyant qu'ils allaient se faire écraser.

- On se replie dans l'antre ! Ordonna Peter.

Et tandis que les soldats se ruaient vers l'entrée, des roches tombèrent du ciel vers eux, foudroyant la montagne et bloquant le passage, tuant les quelques soldats qui étaient arrivés sous la porte de leur refuge. Une roche tomba près des archers, et alors qu'un arbre faisait tomber Susan, une autre se dirigea vers la droite de la formation, où se trouvait le père de Nella. Voyant la roche arriver, elle hurla de terreur :

- Ada !!!!

Son cri résonna dans tout le champ de bataille, et son onde obligea les soldats à se couvrir les oreilles. Ses yeux embués s'illuminèrent d'un vert glorieux et sous les yeux ébahis de tous, la roche se désintégra à l'état de poussière, l'empêchant de blesser qui que ce soit. La poussière se dissipa et elle put voir la figure de son père saine et sauve, qui lui aussi, regardait sa fille d'un regard surpris, fier, ébahi, impressionné et rempli d'amour. Elle tomba à genoux, se sentant soudainement faible. N'ayant plus d'autre choix, les narniens se rassemblèrent, les Pevensie devant, en compagnie de Caspian et de Trompillon. La fée les rejoint lentement, échangeant un regard avec eux. Une larme roula sur sa joue et c'est ainsi que la petite troupe se lança à corps perdu vers l'ennemi, sachant qu'ils ne gagneraient probablement pas, mais toujours obstinés à se battre de toutes leurs forces jusqu'à la fin.