Ma lueur d'espoir dans cette guerre

~Chapitre 18~

Précédemment : 

Je sais que les prochaines semaines vont être longues, très longues. Mais je veux aider Harry à porter son fardeau. Je serais forte, pour lui, pour tous le monde. Je ne replongerais pas ! On va vaincre Voldemort et on pourra enfin avoir une vie tranquille. Une vie sans menace de mort constante. Sans risques. Une vie où je pourrais être heureuse. Une vie, je l'espère, avec Fred. 

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P.D.V : Fred

-Je suis désolée d'être partie, j'en suis vraiment désolée. Ne vous faites pas de soucis pour moi. Par miracle je suis tombée sur Harry et je vais l'aider. Je suis vraiment désolée. Je vous aime tous. Je serais prudente. 

Le patronus d'Hermione vient de disparaitre. Personne ne dit un mot. Tonks pleure dans les bras de Rémus. Maman fait du mieux pour se retenir. Ron à les larmes aux yeux. George regarde ses pieds et je suis sûr qu'il fait des efforts pour ne pas craquer. Et moi...Moi je me sens vide. Elle est partie. Elle nous a dit de ne pas s'inquiéter pour elle... Comment elle peut nous le demander ? Elle est en première ligne, en fuite avec Harry. 

Sans rien dire je transplane directement dans ma chambre et m'effondre à genoux. 

Elle n'aurait pas dû partir ! Elle aurait dû rester avec nous ! Et elle est avec Harry et elle peut replonger à n'importe quel moment !  Et s'il lui arrivait quelque chose ?!  Je ne le supporterais pas. Elle me manque. 

P.D.V : Hermione 

Les semaines passaient, nous cherchons toujours un moyen de détruire le médaillon. Nous faisons du sur place. J'ai parlé à Harry de ce qui m'est arrivée au ministère, il m'en a voulu de ne pas lui en avoir parlé. J'essaie de ne pas dormir beaucoup. Je vais bientôt tomber à court de potion et la douleur est toujours présente, même si elle est insignifiante comparée à celle de mon coeur. Fred me manque. J'aimerais qu'il soit là. Qu'il me prenne dans ses bras. Qu'il m'embrasse. Mais je sais que c'est impossible. J'ai l'espoir que tous le monde va bien. J'écris toujours dans mon carnet. C'est un moyen d'essayer de remettre de l'ordre dans ma tête. Et, en quelque sorte, d'écrire ce que j'aimerais dire. 

Harry et moi écoutons Potterveille. Je suis rassurée d'entendre tout le monde, mais plus particulièrement la tienne et celle de ton jumeau. 

Nous avons été à Godric's Hollow, malheureusement ça ne s'est pas bien passé. Nous avons été attaqué et nous avons fuis in extremis. La baguette d'Harry a été cassée. Il est parti avec la mienne. Même si je m'inquiète je sais que je dois le laisser seule. Le jour va bientôt se lever. Je prends mon carnet et j'écris. 

J'ai de plus en plus peur. Aucun endroit est sûr et ça devient difficile de ne pas se faire attraper. 

Je n'ai plus de potion pour mon sommeil, je suis épuisée. Harry s'inquiète mais j'essaie de la convaincre que tout va bien. Mon bien-être doit être la cadet de nos soucis.

J'aimerais tellement que Fred soit là. Ca doit être inhumain de souffrir comme ça. De ne plus se sentir entier. Comme si on avait prit un morceau du mon coeur et de mon âme. 

Il y a longtemps j'ai lu une citation qui disait " Je hais les étoiles, car je regarde les même que toi mais sans toi." Je ne l'avais pas compris avant. Maintenant je réalise à quel point c'est vraie. A quel point j'aimerais être près de toi. A quel c'est dur de savoir que nous sommes loin. 

En fouillant dans mon sac j'ai retrouvé un livre rempli de citations qui appartenait à ma mère. Je me souviens qu'elle m'en lisait lorsque j'étais petite mais je ne les comprenait pas et maman me disait que quand j'aurais trouvé la bonne personne je comprendrais. Je les ai toutes lues et toutes comprises Et il y en a une. Une citation qui m'a fait verser quelques larmes car s'était la favorite de ma maman et s'est devenue ma préférer. " Tu sais que tu as trouvé l'amour de ta vie quant tu te surprends à tomber amoureuse encore et encore et encore de la même personne, malgré les kilomètres qui vous séparent."