~Chapitre 7~

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Précédemment : 

Son jumeau acquiesce et ils montent les escaliers. Mais, celui que je présume être Fred, se retourne et m'adresse un beau sourire. Et continue sa monté pour ensuite aller dans sa chambre. 

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Se soir, il y a une réunion de l'ordre. Je vais revoir tous le monde. Mais je ne suis pas idiote, on va me poser beaucoup de questions pour savoir ce que Harry et Ron font. Moi même je ne sais pas si ils ont gardés les plans que nous avions convenue. Puis je reverrais Tonks et Rémus lors de cette réunion. 

Je suis dans ma chambre, plongée dans mes pensées. Mais, une soudaine envie de fouiller dans mon sac me prends. Plusieurs secondes passent sans que je ne trouve quoi que se soit d'intéressant. Mais, quelques choses attire mon attention. Un album photo. 

Je ne me souvenais même pas que je l'avais pris. 

J'effleure la couverture avec mes doigts. En me demandant si j'aurais le courage de l'ouvrir et de revoir des photos de nous. Rien que dit repenser, j'ai les larmes aux yeux.

Mais ce qui me tue, c'est que le sort est irréversible. Plus jamais ils me diront qu'ils m'aiment, plus jamais je n'aurais la possibilité de discuté avec ma mère. Plus jamais je ne verrais mon père lire le journal tous les matins. Il y a tellement de choses, même insignifiantes, que je ne verrais plus jamais se produire. 

Presque tout le monde croit que une fois la guerre finie, j'irais en Australie pour leur rendre la mémoire, mais je sais que Tonks, à qui j'ai tout expliquée, Rémus et McGonagall, ils l'ont déduit et peux être d'autres le savent. Je suis orpheline et même sans le dire, juste en le pensant, ça me fait mal. 

Je  sens les larmes coulées sur mes joues et j'ai toujours l'album en mains, mains qui tremblent beaucoup. Je me rappelles de la promesse que j'ai fait à Fred. Alors je me dirige vers ma porte pour l'ouvrir. J'ai les jambes qui tremblent, le souffle irréguliers. Car il a suffit que je repenses à mes parents pour que tout mes autres démons reviennent, et Merlin sait comme ils sont nombreux. Je suis sortie de ma chambre et la leur est juste en face, mais j'ai l'impression qu'elle se trouve à milles lieux plus loin. Je trembles de plus en plus, c'est à peine croyable que  je tienne encore debout. J'ai de plus en plus de mal à respirer correctement. J'ai juste une envie, c'est que tous s'arrête. J'ai envie d'être égoîste et de partir. J'ai eu assez d'obstacles et j'en aurais encore beaucoup. Une condition de née-moldue. Des meilleurs amis qui m'ont abandonnés pour m'éviter nombres de dangers. Orpheline...

Je n'ai plus personnes. 

Je m'écroules bruyamment avec encore plus de mal à respirer, c'est à peine si j'arrive à prendre une goulée d'aire. Mais le bruit à dû attirer l'attention car un des jumeau sort de sa chambre et me trouve. Je suis incapable de les différencier dans mon état. Complètement paniqué il hurle à son frère de venir. 

Enfin à ce que j'ai compris. 

J'entends ce qu'il me dit, mais je ne comprend pas le sens. J'ai l'impression d'être retournée à l'âge où j'apprenais à lire, où je voyais les phrases ou les entendait mais que je ne les comprenait pas. C'est exactement ce qui m'arrive. 

Le deuxième jumeau arrive et est aussi paniqué que sa copie conforme. L'un d'eux fait apparaître un patronus et l'envoie je ne sais où. L'autre essaye de me calmer, mais je n'y arrive pas, au contraire ça empire. Je commence à voir floue à cause du manque d'oxygène. Je sens mes joues noyé de larmes. Et puis d'un coups, je hurle de toute mes forces. Comme si ça pouvait me délivrée de tout mes problèmes. Mais je sais que c'est une cause vaine. Mes problèmes ne disparaîtront pas, ils resteront là, en moi et sur ma peau. 

Puis deux personnes, autre que les jumeaux arrivent, totalement en panique et puis c'est le trou noire. 

Je me réveil avec un énorme mal de tête, j'ai l'impression qu'un troupeau de trôle tapent des pieds dans ma pauvre boîte crânienne. J'ouvre les yeux et regarde où je me trouve. Ce n'est pas ma chambre. Ici, les murs sont bleus, avec plusieurs poster que je suis incapable de les distinguer car ma vue est encore flou. Je crois que je suis dans la chambre des jumeaux. Mais qu'est-ce que je fais là ? Puis tout me reviens. L'album, mes pensées sombres, le fait que je me suis effondrée , les jumeaux qui ont essayé de ma calmer en vain, la venue de deux personnes que je n'ai pas reconnu, puis le trou noir. 

Je sens une larme coulée. Seule. Comme moi. 

J'en ai marre de pleurer. 

J'entend un bruit, un raclement de chaise je crois. Et quelqu'un s'assoie en face de moi. C'est un des jumeau Weasley. Lequel ? Je suis incapable de le dire. Mais son regard me transperce. C'est  un mélange de colère, de tristesse, mais surtout d'inquiétude. Il me caresse les cheveux pour essayer de me détendre et je le laisse faire.

-Tu nous as fait une grosse frayeur toute à l'heure. Dit-il en continuant son geste. 

-Désoler. Articulais-je avec difficulté. 

-Tu m'avais fait une promesse, Mione. Dit-il avec une pointe de tristesse. 

Fred

-J'ai essayé... D'aller vous prévenir... Mais je me suis écroulée avant... Je suis désolée. Dis-je en terminant la dernière phrase en retenant un sanglots. 

-Hermione, ce n'est pas de ta faute, tu as fait une crise de panique très violente. J'ai dû appeler Rémus et Tonks, car George et moi nous ne savions pas quoi faire. T'arrivais plus respirer Mione. Tu tremblais trop fort et on avait ne savait pas comment tu aurais pu réagir si on t'avais touchée... Mais par les fondateurs, qu'est-ce qui t'as mis dans cette état ? Dit-il avec le ton le plus triste que j'ai entendue venant de lui. 

Je me lève en ignorant mon mal de tête et mes muscles endoloris et me jette dans ses bras. Il me sert dans ses bras

-Je ne me suis jamais sentie aussi impuissant, Mia. Je te voyais complétement paniquée et on savait rien faire. Ne me refait plus jamais une peur comme celle-là. Me murmure t-il. 

Je ne veux pas te mentir, car il y a beaucoup de chances que ça se reproduise. 

Voyant que je ne lui répondait il me serra davantage plus fort. On en avait besoin tous les deux. Lui pour se rassurer que je vais bien. Moi, car c'était quasiment vitale que je sentes ses bras 

-Je me sens seule Fred...Comme jamais auparavant...Sans Harry, Ron...Mes parents... Je ne les verrais plus jamais. Dis-je en retenant mes larmes. 

Il me caresse le dos pour me réconforter et me dit. 

-Tu reverras mon frère et Harry et tes parents Hermione, quand tous sera fini. 

-Non. Dis-je en sentant les larmes coulées. Je ne reverrais jamais mes parents...Le sort... Il est... Il est... Il est irréversible. Dis-je en éclatant en sanglots une bonne fois.

Ma lueur d'espoir dans cette guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant