Ma lueur d'espoir dans cette guerre

~Chapitre 21~

Précédemment :

-Tu es là c'est le principale. Dis-je en l'embrassant.

P.D.V : Hermione 

Voilà 1 semaine que je me suis réveillée à la chaumière aux coquillages. J'étais toujours un peu faible, mais tous le monde m'aidait. Harry, Ron et moi savons que nous ne pouvons pas nous éterniser ici, pour leur sécurité. Mais Tonks nous a quand même fais promettre de ne pas partir sans que son bébé soit née et ce fut impossible de ne pas promettre. 

La séance de torture avec Bellatrix avait laissé quelques séquelles. J'ai encore des marques sur le corps. La marque sur mon avant-bras, sang-de-bourbe, je la cache. Je ne veux pas la voir, c'est trop douloureux. Mes cauchemars ont empirés, maintenant en plus de la torture de Dolohve, celle de Bellatrix s'est rajoutée. Le premier le faisait juste par plaisir de me voir souffrir, l'autre voulais des informations. C'est dur mais je tiens la coup grâce à tout le monde. 

Nymphadora va bientôt arrivée au terme de sa grossesse et j'ai hâte que son petit bout de choux vienne au monde. Et au moins quand elle vient me rendre visite, elle apporte pleins de sucreries. Miam. Harry et Ron sont aussi là pour moi, je sais qu'ils pensent déjà à un plan. Enfin le mot plans est un grand mots pour eux. 

George est venu aussi, bon il m'a un peu grondé, mais j'étais tellement heureuse de le revoir que je ne l'ai pas écouté et lui ai sauté dans les bras. Pour sa vengeance il m'a dit qu'il attendra, juste pour me voir en totalement parano. Après tout une vengeance est un plat qui se mange froid. Bien que je ne le lui dirais jamais George avait raison. Quand j'ai vue Molly après mon réveil, elle m'a sermonner pour ne lui avoir rien dit, elle me cajole et je crois qu'elle pense que je suis en sucre. J'ai vite trouvé ça dérangeant, néanmoins je ne le lui ai rien dis. 

Fred reste le plus longtemps possible avec moi. Il part le matin pour sa boutique, reviens fin d'après midi, passe la nuit ici et repart. C'est lui qui me réveil quand mes cauchemars deviennent trop violents. C'est lui qui me rassure. Lui qui me fais rire quand j'ai un coups de blouse. Je lui demande toujours comment c'est passé sa journée à la boutique, je le fais car j'adore voir ses yeux s'illuminer quand il en parle. J'en profite autant que je le peux, car je vais partir. 

Ce jour là, je suis dans le salon, seule pour la première fois, en train de lire. Je savoures ce petit instants de calme. Mais le charme fut rompus, un patronus de loups arrive. 

-Hermione Tonks est en train d'accoucher, Molly est déjà là. Tonks veut absolument que tu sois là ! 

Une vague de sentiments se déferle en moi, le bonheur, l'inquiétude, l'angoisse,...Je griffonne un mot pour les autres en leur disant que je suis chez les Lupins car le bébé arrive. Puis je transplanes. Je le fais deux fois pour être sûr que je ne sois pas suivis. Une fois arrivée je cours dans la maison. 

J'y vois Rémus en train de faire les cents pas, mais il me voit vite. Je peux voir que lui aussi ressent les même sentiments que moi. 

-Elles sont à l'étage. Elle veut te voir. 

J'hoche la tête et lui fais un sourire rassurant. Je m'approche de lui et pose la main sur son épaule. 

-Tout ira bien Rémus. Tonks est forte. Vous serez des parents merveilleux, il aura de la chance de vous avoir. 

-Merci Hermione. 

Puis je montes très vite les escaliers et ouvre la porte de la chambre. Tonks est couchée sur le lit, haletante. Molly s'active autour d'elle. 

-Qu'est-ce que je peux faire ? Dis-je en me plaçant à côté de la futur maman et en lui prenant la main. 

-Rien, le bébé arrive. Reste près d'elle. 

-D'accord. Hé Tonks, prête pour accueillir le futur Lupin ?

Dora me fait un sourire rassurant, mais il se fait remplacer par une grimace de douleur. Elle me serre plus fort la main et je cache au maximum ma douleur. Les cheveux de Tonks change beaucoup de couleur. Je ne sais pas si c'est du à l'émotion au qu'elle ne sait pas se contrôler. 

-Tonks dis moi ce que je peux faire.

-Dis moi n'importe quoi ! 

-D'accord...He...Ha, tu savais que Ron avait la capacité émotionnelle d'une petite cuillère ? 

Dora rigole alors que j'entends Molly gloussé alors qu'elle mettait au monde le bébé. 

-Je te jures que c'est vrai ! C'était en cinquième année, après une séance de l'AD. Harry, Ron et moi on était dans la salle commune. Harry avait embrassé Cho mais il nous expliquait qu'elle pleurait. Alors je leur ai dis tous les problèmes qu'elle avait. Ron a dit que s'était impossible de ressentir tous ça. Je lui dis que c'est normal vu qu'il a la capacité émotionnelle d'une petite cuillère. 

Nymphadora rigole en essayant de faire abstraction de la douleur. 

-Je t'ai raconté la fois où j'ai frappé Drago. Je suis fière de moi sur ce coups là et ça m'a fait un bien fou. Il avait demandé à faire abattre Buck car il s'était blessé. Ce qui était totalement de sa faute car la fouine voulait prouver à tout le monde que être un Malfoy c'est être le roi suprême. Bref, avec ses amis il était en train d'insulter Buck et Hagrid et en plus il était content de son exécution. J'ai dégainé ma baguette puis je l'ai menacée. Il tremblait et avait peur, je ne l'oublierais jamais. Puis je l'ai rangé, j'ai fais demi-tour. Et puis je me suis retourner et l'ai frappée. Je ne l'ai jamais regrettée. 

Et j'ai continué à lui raconter pleins de chose pour la distraire. La fois où je me suis transformée en chat, d'ailleurs je leurs ai fais promettre de ne rien dire, la fois où Ron a craché des limaces à cause de sa baguette défectueuse. Celle où Ron à du danser avec McGonagall devant tout le monde. Ou encore quand le faux Maugrey Fol-Oeil à transfomer Drago en fouine. Les heures ont passé et il faisait nuit noir quand on entend le bébé poussé son premier cris. 

-C'est un petit garçon Tonks. Dit Molly en lui tendant. 

Molly, Dora et moi laissons coulés nos larmes. Le petit garçon est adorable, il est magnifique. Je regardes Dora qui sourie en pleurant devant son nouveau née. Puis son regard passe vers moi. 

-Prends le, après tout tu es sa marraine. Et va le porter à Rémus. 

Incapable de dire un mot j'acquiesce et le prends dans mes bras. Une toute petite chose dans mes bras, si innocente, qui ne connais ni la guerre, ni la souffrance. Je sors de la chambre en le tenant dans mes bras alors que mes larmes se calment. Je descends doucement les escaliers alors que Rémus est paralysé. Je lui souris et lui tends son fils. 

-Félicitation Rémus, tu as un fils. Dora va bien ne t'inquiète pas. 

Comme sa femme, Molly et moi, Rémus laisse coulé quelques larmes. 

-Merci Hermione pour tout. 

-Je n'ai rien fais Rémus. Va la voir, je vais retourné à la chaumière aux coquillages. 

-Je viendrais dans quelques instants. Dit-il alors qu'il va vers les escaliers. 

Je transplane encore et me retrouve devant la mer. Bien que c'était un moment de bonheur, je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes toujours en guerre. Que ce petit garçon est un être vulnérable. Que tous le monde peut perdre la vie. Ce petit peu devenir orphelin, il peut perdre la vie ou être blessé. 

Je pleures en m'asseyant sur le sable et en entourant mes jambes de mes bras. La vie est cruelle et dangereuse. Maintenant encore plus. Cette guerre est affreuse. Elle détruit tout. Je regarde mon avant-bras et vois cette marque infâme. Qu'est-ce que je devrais dire plus tard, à mon neveu ou à mes enfants, comment j'ai eu cette marques. Que je me suis faite torturée par une folle dingue ? Que j'aurais pu mourir ? Que j'étais en danger de mort permanent. Mais est-ce que je pourrais vraiment le faire ? Est-ce que cette guerre prendra fin un jour ? Est-ce qu'on gagnera ou non ? Est-ce qu'on reverra le monde comme il était avant ? Je ne sais pas. Mais je sais que ce ne sera pas facile. Qu'il y aura beaucoup de morts, de blessés, de gens brisé,... 

La douleur ne disparait jamais, on apprend juste à vivre avec.