~Chapitre 24~

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Précédemment : 

"L'amour est toujours passion et désintéressé. Il n'est jamais jaloux. L'amour n'est ni prétentieux, ni orgueilleux. Il n'est jamais grossier, ni égoïste. Il n'est jamais colérique. Et il n'est pas rancunier. L'amour ne se réjouit pas de tous les péchés d'autrui. Mais trouve sa joie dans l'infinité. Il excuse tout. Il croit tout. Il espère tout. Et endure tout. Voilà ce qu'est l'amour." 

Le temps d'un automne. 

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P.D.V : Fred 

Elle est partie. Harry et Ron aussi. C'était aujourd'hui le jour fatidique. 

J'aurais dû m'en douter. La promesse qu'ils avaient fait à Nymphadora a été tenue. Maintenant que son bébé est né. Plus rien ne les retenaient. 

Je ne pouvais rien faire à part attendre. Attendre qu'ils reviennent. Attendre qu'ils ne prennent pas de risques, ou du moins qu'ils évitent. Attendre sans savoir s'ils y vont bien, si elle va bien. 

C'était mon choix de ne pas savoir. Et je ne le regrette pas. 

Mais je m'inquiète pour elle, elle a déjà enduré beaucoup de choses, trop de choses. J'espère que les deux garçons prendront soins d'elle à ma place. 

Alors que je me lève du lit, je regarde une dernière fois la place, maintenant froide, qu'avait Mia. Je revois encore tous les matins où je me réveillais et que je la voyais. Encore endormie, respirant doucement et tellement belle. 

Mais elle est partie et Merlin seul sait quand je la reverrais. 

Je passe le bas de la porte et descend les escaliers. Et je fais un tour de la pièce avec mes yeux. Je revois les soirées qu'on passait, elle et moi, dans le canapé. Elle à lire et moi à réfléchir à de nouvelles inventions. Ou tout simplement on parlait. 

Je revois les moments où je rentrais et là voyait en train de faire diverses choses. Je la revois en train de discuter avec Harry, Ron, Fleur, Bill ou George. De rire, de sourire. Elle allait bien, malgré la guerre. 

Comment je vais annoncer à la famille qu'ils sont déjà repartis ? Comment ils vont le prendre ? 

Je m'assois sur la première chaise de la cuisine. Je n'ai pas faim ni soif. Je suis redevenu ce que j'étais quand Hermione est partie la première fois. Inquiet. Ne mangeant et buvant le strict nécessaire. Ne plus m'amuser. Ne plus avoir le sourire? Ne plus être moi. 

Je tourne la tête et vois une petite lettre. Je me lève et la regarde de plus près. Il y a mon nom écrit dessus. Je reconnais l'écriture. Je me presse de l'ouvrir et de lire le contenu. 

Fred, 

Tu savais que ce jour allait arriver. Moi aussi. Mais tout d'eux, nous aurions voulu plus de temps. 

Harry, Ron et moi ferons au plus vite pour revenir et pour mettre fin à cette guerre. Je t'en pris prends soin de toi le temps que je ne suis pas là. Ne redeviens pas celui que tu étais pendant mon absence. 

Je prendrais soin de moi aussi, je ferais attention. Mais toi et moi savons que les ennuis, je n'y échapperais pas. 

Je t'aime. 

Hermione. 

Je redépose la lettre à l'endroit où je l'ai trouvée. Je ne sais plus quoi penser. 

J'entends quelqu'un venir et on le touche l'épaule en signe de réconfort. 

-Ils sont partis ? 

J'acquiesce et mon grand frère vient s'assoir à côté de moi. 

-Ils reviendront...

Quand ? 

-On va devoir attendre...

Pendant combien de temps ?

-On doit prier Merlin pour qu'il n'ai pas d'ennuis...

Merlin ne suffira pas ! 

-Mais ils reviendront en vie...

Pourquoi j'ai du mal à y croire !? 

Excédé je me lève et part sans me soucier de Bill. Je sors de la maison et marche, pour finalement m'assoir à même le sol. 

Je prends plusieurs fois ma tête entre mes mains afin de me calmer ce qui n'a aucun effet. J'essaie de respirer normalement et essaie de faire disparaître cette boule que j'ai dans la gorge. 

J'essaie. J'essaie. J'essaie. Mais rien ! 

Tout ces mauvais scénarios qui remplissent ma tête. Ceux où ils ne reviendront jamais, ceux où Hermione ne reviendra jamais...

Je ne savais pas depuis combien de temps que j'étais levé, depuis combien de temps ils étaient partis, depuis combien de temps j'ai lu la lettre ? Depuis combien de temps Bill à essayer de me réconforter ? Depuis combien de temps je suis ici ? 

J'ai perdu tout mes repaires...

Sans elle... 

Je perds tout... 

"Le manque. On dit que quand on aime on en compte pas, pourtant je compte chaque secondes passée loin de toi.

Le manque de toi est une torture, même si on n'est pas séparé longtemps. 

Ca commence dés les premières secondes, et ça va en s'intensifiant. 

J'ai l'impression que c'est de plus en plus difficile à supporter. 

Quand on est ensemble le temps passe à une vitesse affolante. 

Alors que lorsque je suis sans toi le temps semble stagner. 

Chaque seconde se fait longue, lourde et "blessante". Je t'aime peut être trop...Peut être que mes sentiments sont trop "purs"

Etre séparé de toi se fait, chaque fois, un peu plus dure."

Ma lueur d'espoir dans cette guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant