~Chapitre 9~

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Hey c'est de nouveau du point de vue d'Hermione. 

Précédemment : 

-On pense que tu fais un dépression. 

Le tact légendaire des Weasley. 

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Un vingtaine de minutes avant :

Tonks m'emmène dans le jardin en me soutenant par la taille car j'ai encore des vertiges. On s'assoie sur un banc et je vois qu'elle s'inquiète pour moi. 

-Je croyais que tu allais mieux Hermione. 

-Je vais mieux. 

-Ce n'est pas ce que j'ai vu et entendu. Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

-Car c'est la même choses à chaque fois et qu'on ne sait rien y faire. Dis-je en regardant mes pied. 

-Tu sais que les jumeaux Weasley vont vouloir savoir. 

-Oui mais ils ne sauront rien. 

-Mais Hermione...Il veulent t'ai...

-Non il ne doivent rien savoir ! 

-Pourquoi ? Tu te sentiras mieux avec eux. 

-Je ne veux pas qu'ils sachent c'est tout ! 

-Pourtant c'est la meilleur choses à faire. Dit-elle en soupirant. 

-De ton point de vue oui, du miens non. 

-Ils tiennent à toi Hermione. 

-Je sais et moi aussi. 

-Qu'est-ce qui a causé ta crise cette fois. 

-Ca a commencé avec mes parents et les autres me sont vites revenus en mémoire. Dis-je toujours en regardant mes pieds. 

-Tu devrais leur dire pour tes parents. 

-Fred le sait. 

Elle me regarde surprise, mais fini par sourire puis me dit. 

-Fred, hien... Tu as l'aire de tenir vraiment beaucoup à lui. 

Comprenant où elle voulait en venir je rougis jusqu'aux oreilles. 

-Ce n'est pas ce que tu crois ! M'empressais-je de dire. 

-Oui c'est ça et moi je suis allée à Serdaigle. Dit-elle sur le ton de la rigolade. 

Je souris face à sa phrase mais elle rajoute. 

-N'empêche il était vraiment inquiet quand il nous a envoyé le patronus il disait que tu faisais une crise de panique et que lui et son frère ne savait pas quoi faire. Quand tu t'es évanouie il est resté pétrifié. Et quand il nous a raconté le soir où il t'a consolé, j'ai vue qu'il avait vraiment peur pour toi. Ho et il y a le faite qu'il est resté veiller sur toi. Et on peut rajouté le regard qu'il te portent. Et aussi le faites que... 

-C'est bon Nymphadora. 

Elle s'arrête et me dit. 

-Ne m'appelle pas Nymphadora ! Dit-elle alors que ses cheveux devienne rouge. 

C'était pour te distraire et pour que tu arrête, en tout cas ça à marcher. 

-Bref on arrête de parler de ça ! 

-Non et je sais ce que tu penses, tu crois que je me trompes mais pas quand il y autant de preuves. Et je suis une fine observatrice. Dit-elle amusée par la situation. 

Et c'est qu'elle a raison, c'est exactement ce que je penses. Fred et moi. Non. Jamais ça se ferra. Mais les moldue disent bien qu'il ne faut jamais dire jamais ? 

-Houla, je vois à tête que ça te travaille. Allez parle moi, tu sais à quel point j'adore les potins. Dit-elle en se mettant plus confortablement sur le banc, un sourire aux lèvres en attendant que je lui en parles. 

-Je ne veux pas me faire faux espoirs Tonks, je ne veux pas souffrir plus. Je n'en ai pas besoin. Et puis c'est trop rapide. Ca fait deux jours que je suis ici et tu nous voient déjà en couple lui et moi. En plus moi et les sentiments ça fait deux tu le sais. Et pour finir, notre relation, car ce qu'on vit lui et moi ça n'a pas de nom, c'est tellement génial mais très fragile. Dora, je ne veux pas le perdre. Je sais plus où j'en suis. 

Elle me regarde attendrie en sachant que j'ai besoin de réponse à mes questions et d'être rassurée. Finalement elle me sourit et me dit. 

-Tout ce que tu dis est compréhensible, Hermione, mais tu as le droit d'être heureuse . Si ça va trop vite pour toi ralenti. Si tu ne veux pas briser cette relation ne tente rien. Mais tu y perdras plus que tu y gagneras. Et tu ne le perdras pas, car lui il va resté avec toi. Je peux te l'assurer. Il doit être aussi perdu que toi. Mais j'ai rarement vu quelqu'un regarder une autre personne comme il le fait avec toi.

Je reste surprise face à ce qu'elle dit. J'ai vraiment envie de croire en ce qu'elle dit. Mais j'y arrive pas, j'ai peur. 

-J'ai peur Dora. Lui avouais-je. 

-C'est normale tu ne veux pas souffrir mais je suis sûr que le jeu en vaut la chandelle. C'est comme ça que dise les modus, non ? Dit-elle en m'enlaçant. 

-Oui c'est comme ça. Laisse moi du temps, je dois y réfléchir. 

-Il ne faut pas que tu y réfléchisse, il faut que tu te laisse allez. Dit-elle en me lâchant. 

-Tu ne dis pas ça à la bonne personne Tonks. Grommelais-je. 

Et elle éclate de rire. Du Nymphadora Tonks tout craché. 

-Oui c'est vraie. 

Et nous continuons à discuter de tout et de rien en évitant les sujet Fred et crise de panique. Mai je repense à ce qu'elle m'a dit. Nous rentrons quelques minutes plus tard, pour découvrir que la réunion était finie et qu'il ne restait plus que Lupin, Fred et George. Rémus et les jumeaux sont assis chacun dans leurs pensées. Mais je comprend immédiatement que quelques choses ne va pas. 

Je m'assoie et Rémus, après quelques temps me demande. 

-Hermione. Dora t'a t-elle parlé de ce qu'il t'arrive ? 

-Non ? Dis-je. 

Inconsciemment mon regard tombe sur Fred et j'y cherche des réponses. Mais contre toute attente c'est George qui prend la parole 

-On pense que tu fais une dépression. 

Boum, la bombe est lâchée. Comment ça une dépression ? Non je sais que je ne vais pas très bien, mais à ce point là ? Je dirige mon regard vers les 4 personnes qui sont autour de moi. Et elles sont on ne peut plus sérieuse. 

Non, c'est pas possible. Pas à ce point. Non !

-C'est impossible. Murmurais-je. Je sais que je ne vais pas très bien, mais j'en n'en suis pas là. Dis-je normalement et totalement paniquée par l'idée. 

-Si Hermione. Dit Rémus. 

Je regarde encore Fred et j'y vois de la tristesse comme à chaque fois. 

-Non, c'est pas possible. M'écriais-je en me levant. 

-Hermione avec tous se que tu as vécue ça devait arriver. Dit le plus calmement Rémus. 

Fred et George sont très attentif à la conversation, ils veulent savoir. Mais ce n'est pas ma première préoccupation. 

-Non Rémus, je peux pas en faire une pas maintenant ! Dis-je en m'en allant. 

Je les entends parler mais je ne me retourne pas. Ils ne cherchent pas à me rattraper et c'est bien car dans le cas présent je suis trop bouleversée. Je claque la porte de ma chambre et m'étale sur mon lit et étrangement je m'endors. Exténuée par cette journée trop éprouvante. 

Ma lueur d'espoir dans cette guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant