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 S'aimer et se le dire, puis, plus rien ; se quitter et se maudire.
Citation de ; La séparation amoureuse (1990)

                                                                               * A few days later.....*

Allongée dans mon lit drapé de violet, les rayons du soleil de la Caroline du Nord me brulent petit à petit la peau me forçant à me recouvrir de ma couette assez en colère. Aucune force ni envie ne se manifeste en mon être à l'idée de me lever ce matin et encore moins mettre les pieds dehors. Pour être honnête, il est vrai que le rythme de ma vie s'est plus ou moins adouci ces derniers temps mais; je ne sais pas; je me sens vide à l'intérieur accompagné d'un sentiment assez effrayant que je peine à décrire. Je sais juste que je me sens vraiment très mal comme si ces derniers temps de répit n'étaient en réalité que le calme avant la tempête. Un très mauvais pressentiment s'empare de moi à l'instant ou les sombres mots remplis de haine de Terry me reviennent à l'esprit.

"_Profitez bien. Mais sache que toi, dit Terry en pointant fébrilement du doigt à mon ami, tu me le payeras. Sois en sur que tu auras de mes nouvelles très bientôt...."

Un frisson glaciale me parcourt alors l'échine tant l'effroi est important. Il n'est pas facile de prévoir ce que le blond aux yeux bleus puisse avoir en tête toutefois je sais que ce n'est rien de bienveillant, car s'il a pu me mentir pendant des mois qu'il m'aimait, qu'il n'en avait que faire de mon surpoids et surtout qu'il me protègerait envers et contre tous, impossible de connaitre de quoi il est capable. Rien que l'idée d'y penser me tétanise en pensant qu'il pourrait très bien me faire du mal ou encore à Adam et au peu de gens qui ponctuent ma vie. De douloureux souvenirs s'obstinent alors à refaire surface :


                                                                               *Flashback*

"Retour en arrière de plusieurs mois jusqu'à ma rentrée en première année de lycée au NorthCambridge HighSchool. Mes années collège étaient plutôt calme. Très bonne élève, j'avais obtenu une bourse pour le lycée le plus couteux de la ville à mon plus grand dam, je ne voulais absolument pas y aller mais je n'ai pas pu résister en voyant les yeux pleins de fierté de ma mère qui rêvait également d'y aller quelques années plus tôt sans moyens financiers. Entre temps ces vacances, je les passais au Dollys Coffee ou je passais mon temps à manger en angoissant à propos de ce changement et surtout en repensant à mon père. Le fait qu'il est pu nous abandonner en prenant nos économies au passage me rendait hors de contrôle. 

Mes excès se sont transformés au bout d'un mois. L'acné et vingt kilos en trop se sont pointés au bout du jour me faisant ainsi passés de la banale Hayley blonde aux yeux bleus en la Hayley grosse et boutonneuse dont les gens lançaient des remarques assez désobligeantes lorsque je prenais leurs commandes à leurs tables. A croire que dans le monde d'a présent soixante-dix kilos étaient une calamité. A l'instar de ceux-ci, tous les soirs, un garçon d'a peu près mon âge s'installait à la même table et prenait toujours la même chose. Il dégageait une incroyable aisance naturelle et possédait une incroyable odeur de vanille. Ses cheveux blonds luisaient de fraicheur tandis que ses lèvres roses étaient roses et charnues. A chaque fois qu'il rentrait dans l'enceinte, il me lançait des regards assez appuyés ainsi qu'un petit sourire. Toutefois, je fus toujours tellement g

Je ne m'étais jamais approcher de lui car je n'aurai jamais su quoi lui dire. J'échangeais tous mes services pour lui avec mon collègue Elvis, un beau métisse aux yeux verts malgré les plaintes de ce dernier. Cependant, il acceptait sans hésiter car l'on se rendait des services la plupart du temps. Un soir, ce fut mon tour d'effectuer la fermeture du café. Alors que j'étais de dos derrière le comptoir; une douce voix parvint alors a mon ouïe:

PerdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant