Chapitre 2

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Tension

Le réveil est compliqué ce matin. Les évènements de la vielle tournent encore dans ma tête. Il n'est pas censée être là, il n'était pas engagée sur ce concours. Alors pourquoi est-il ici? Je me lève et réfléchis. Je check le programme de la journée, pas d'engagement terrain dans les épreuves du jours.

- Fais chier, râlais-je.

- Magne-toi Angelica, me réprimande mon patron.

Je râle encore plus et vais préparer mon premier cheval du jour, le quatre ans gris. La matiné passe relativement vite entre les épreuves et les longes pour les chevaux de mon piquet. A midi je suis a cheval sur Trésor pour sa première cent quinze. Le tours est vraiment simple, j'ai juste à bien monté et mettre mon cheval en confiance devant la barre. Je commence à détendre et je me sens directement observé. Mon patron est sur une autre piste donc je me débrouille seule, donc je n'ai pas a avoir cette sensation. Mon regard se pose sur le bord de piste. Il est là, il me regarde. Je m'arrête à ses côtés et lui sourit. Il me sourit en retour et je suis déjà plus rassuré. Il vient me mettre les barres. Il s'avance vers moi pendant que je suis à la porte et vérifie mes affaires. Je soupire et il rit.

- Bonne chance mon cœur.

Je lui souris et entre au trot sur la piste. Trésor est calme comme à son habitude jusqu'à ce que la cloche retentisse. Là, il devient beaucoup plus chaud et trotte sur place. Je râle et l'ârrète et lui demande un départ au galop après avoir reculé. Je sens qu'il recule devant le 1 qi est un gros oxer avec un soubassement. Je remets ma jambe et l'encourage à la voix. IL saute asn soucis et s'enclenche petit à petit. Nous finissons avec une barre. C'est très prometteur tout ça. Je le caresse fort en sortant de piste et Valentin vient me voir. Je l'embrasse et il tient mon cheval pour que l'on rentre au box. Je lui mets de l'argile et la séchante après l'avoir douché. J'ai deux heures de pause avant la Pro Elite avec Concorde et Vivaldi.

- Tu allais me dire quand qu'il est ici.

Je baisse la tête et comprends aussitôt de qui Valentin parle. Je souffle et il me lance un regard noir.

- Tu ne comptais pas me le dire n'est-ce pas?

- Ecoute, je ne sais pas quoi te dire, non je n'allais pas te le dire car pour moi ce n'est pas une chose importante.

- Bien sûr que ce n'est pas important, attaque-t-il, C'est ton ex et on sait tous les deux tout ce qu'il s'est passé.

- Comme tu le dis si bien c'est mon ex, il ne fait plus partie de ma vie.

- Comment je peux en être sûr?

- Alors là, je le fusille du regard, si te me fais un minimum confiance tu le sais.

Je le laisse comme un con au box pour retrouver le reste de mes amis. Je passe me prendre une frite au stand de bouffe et percute quelqu'un au passage.

- Pourquoi ça ne m'étonne pas?

Je fusille l'homme qui est face à moi et il explose de rire.

- Comment va Valentin? J'aurais bien été lui demander mais j'ai peur de m'en prendre une.

- Mêles-toi de ton cul Lubin.

J'allais partir mais quand il me demande le prix de Trésor je m'arrête.

- Il n'est pas à vendre, crachais-je.

- Tu sais, je m'en doutais que tu allais m'envoyer chier si je te demandais ça. Tu t'attaches trop aux chevaux et poneys que tu valorises. Ça va finir par te porter préjudice.

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