Chapitre 18

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• « Tout recommencer » •

Voilà maintenant un mois et demi que tout s'est passé. Mon père est revenu à la maison et à une infirmière qui passe régulièrement pour vérifier que tout va bien. Comme je l'avais dit à mon frère, j'ai repris, ou du moins commencer à reprendre, les écuries de mon père. A ma grande surprise, mon père à refuser, mais fasse à ses deux enfants il n'a pu dire grand chose. Il a quand même insisté pour m'aider un minimum donc je le laisse gérer l'administratif même si je garde un il dessus. A vingt-et-un ans, c'est beaucoup de choses qui m'arrive, c'est vraiment tôt pour avoir ses propres écuries même si ce sont celles de mon père à le base. J'ai revu l'organisation de certaines choses avec les propriétaires. Le côté club n'a pas beaucoup de chose à changer mais je pense devoir renouveler la cavalerie l'année prochaine, enfin acheté deux ou trois nouveaux poneys.

Mais pour l'instant ce n'est pas le problème principale. Lubin veut continuer notre arrangement même si je dois déplacer les chevaux chez moi et cela ne me dérange pas forcément; le plus problématique c'est qu'il ne peut plus me coacher. Il m'a promis de venir une fois par mois, soit toutes les trois semaines sur deux jours pour me coacher et corriger les défauts que j'ai ou que j'ai pu prendre entre ces trois semaines. Tous mes chevaux m'ont donc rejointe et je dois refaire une toute nouvelle organisation.

Je donne quelques cours mais puisque je n'ai pas vraiment l'âme de coach c'est vite compliqué. Mon père m'aide à préparer certaines séance un peu plus technique puisqu' entre réaliser les exercices quand je suis à cheval et les donner en cours; je trouve la différence énorme.

Je suis plus qu'heureuse d'avoir le poney de ma vie auprès de moi tous les jours, Zéphir a toujours autant d'énergie et il est adorable à pied ou lors du peu de séance qu'il peut faire pour le garder en forme. Il est adorable avec les enfants qui viennent le voir, il cherche toujours les câlins ce qui fait de lui une vrai starlette auprès des enfants. J'ai pu le faire monter deux fois en cours avec des bons niveaux sur une séance plutôt tranquille et il a été tout autant adorable. C'était la première fois qu'il était mis en cours côté club, alors même si c'est un galop six sur son dos, j'étais assez anxieuse mais il a su me prouver que j'avais tord de m'inquiéter par rapport à son comportement.

Aujourd'hui, du moins ce soir, tout le monde vient dîner à la maison. Mon père veut absolument revoir mes amis qu'il considère un peu comme ses enfants vu le nombre de fois que nous les avons accueillis ici. C'est aussi ce soir que la fédération annonce en live qui sera pris pour les JO, mais j'essaie de ne pas trop y penser pour ne pas me pourrir la journée et gâcher le début de soirée.

Aujourd'hui j'ai seulement Galaté à monter, Trésor et Concorde à longer et les autres sont au repos. Je vais voir si j'ai le temps de partir en balade avec Zéphir entre deux cours que je donne. Ce sont deux cavalières qui montent à poneys, l'une en As 1 et l'autre en poney Élite pour l'instant. J'aimerais bien qu'elle finisse sur l'épreuve au dessus avant les championnats de France mais avec la préparation, si je suis prise, des jeux cela risque de me prendre pas mal de temps.

Nous faisions le point sur les choses à travailler sur le plat avec ma dernière cavalière de la journée quand je la vois lever le regard par dessus mon épaule et rester bloquer sur cette chose derrière moi. La surprise se lit sur son visage.

Je me retourne a mon tours et trouve mon coach appuyé sur la barrière de la carrière, un sourire moqueur au lèvre. Je comprends mieux. Même si elle est jeune pour avoir vécu les exploits de mon coach quand il était à poney; il n'en garde pas moins sa réputation.

- Salut Lubin, souriais-je en m'avançant vers la porte pour l'ouvrir à ma cavalière.

- Ça va ?

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