Chapitre 17 :

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« C'est les matins comme ça qu'y me font pleurer, leur vérité me tue car la nuit à su me faire oublier. »

Angèle, Les matins

Je n'avais jamais remarqué que les balustrades de mon lit étaient gravés ; du latin ou bien du grec antique. Je ne les parle pas, je ne sais pas ce qui est écris mais leur traduction doit ressembler à quelque chose comme : « courage », « vigueur », « honnêteté », ... Tout ce dont je n'ai pas fait preuve ces derniers jours. J'ai essayé d'aller voir Charles, plusieurs fois, mais à chaque fois que je le vois je pense à son regard plein de déception. Son regard est pétillant habituellement, il rayonne, à lui seul il emplit la salle de bonne humeur mais ces derniers temps son regard ne brille pas autant. Il s'affaiblit à vue d'œil et je suis incapable d'affronter ça sans m'effondrer. Je sens les larmes montées, elles vont tâchées mon oreiller qui ressemble déjà à une éponge. Je m'en veux tellement. Je voudrais n'être jamais allé à cette soirée ; j'aurais pu garder l'amitié de Charles et peut-être même développer notre amitié en relation, je n'aurais pas eu à affronter Fred et son regard énamouré. J'entend de l'autre côté de la pièce, Jo s'agitée. Je jette un coup d'œil à mon réveil et découvre qu'il est déjà 8h30. Les filles vont bientôt se réveiller. Aujourd'hui je passe la matinée à Pré-au-lard avec Ginny tant dis que l'après-midi je retrouve Jo et Katie pour étudier, à leur grand malheur. Je sèche mes larmes et me mouche discrètement. Passer du temps avec Ginny me fera du bien, elle aura peut-être des conseils à me donner. Je n'ai pas envie de penser à Charles et à Fred, je pense à eux déjà bien assez la nuit. BIP BIP BIP ... Je hais la sonnerie de Katie et je pense que elle aussi vu son grognement. C'est exaspérant de devoir m'être un réveil pendant les vacances de Noel. Avec les correspondants, cette année, tout le monde a dû resté au grand damne de Jo qui comptait rentrée voir sa sœur. J'espérais aussi rentrer chez moi, pour prendre un peu de recul sur les derniers événements.

« Katie je vais te tuer ! je crois que Jo aussi, n'aime pas trop le réveil de Katie.

- Oh bébé Joséphine va se lever du mauvais pied à ce que je vois. Dis Katie en s'extirpant du lit.

- Tu vas mourir dans d'atroce souffrance. grogne Jo en lui lançant un coussin en pleine tête.

- Et c'est repartie ... marmonnai-je dans ma barbe.

- Tu en as pas marre de râler tous les jours ? dis Katie à Jo.

- Dit-t-elle !

- Stop stop stop. S'il vous plait les filles, calmez-vous... Sinon ma tête va exploser. Dis-je en essayant de parler plus fort.

- Mademoiselle la comtesse est réveillée à ce que je vois. râle Jo en se levant de son lit.

- On va quand même pas se disputer si tôt. Si ? demande Katie doucement.

- Gngngn... marmonne Jo en de dirigeant vers la salle de bain. »

Mon envie de me lever vient de partir en fumée. C'est pas tout les jours faciles de vivre avec 2 filles qui ont du caractère, qui plus est l'une qui aime bien bien l'autre. Je pourrais passer ma vie dans ce lit tellement il est confortable mais je ne vais pas faire attendre Ginny. Je n'ai pas besoin de plus de sommeil de toute manière. Je pousse mollement sur mes bras pour sortir du lit. Mon corps ne veut pas quitter ce lieu de chaleur mais c'est pas lui qui décide.

« Mmm ... Katie me scrute du regard. Est-ce que tu as eu des nouvelles de Charles ? me questionne-t-elle. Quand elles sont arrivées dans le chambre après le bal, elles m'ont trouvées couché par terre à pleurer silencieusement, je n'ai rien pu dire ce jour-là ni alors elles sont dormi avec moi, pour me tenir compagnie. Le jour suivant je leur ai raconté et pour une fois j'aurais voulu qu'elle me gronde d'être si horrible mais au lieu de ça, en digne amies elles m'ont pris dans leur bras et elles m'ont dit que je devais faire le point avec moi-même. pour savoir si j'étais prête à passer à autre chose avec Fred  et essayer avec Charles ; nous sommes 2 jours plus tard et je n'ai toujours pas de réponse : j'aime Fred, c'est une évidence, je suis incontestablement follement amoureuse de lui mais ... ce n'est pas réciproque et puis Charles m'aime et il me plaît, je crois.

Si j'avais été là.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant