One Piece - New World

Chapitre 41

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Bonjour, j'espère que vous allez bien et que vous appréciez la lecture de cette fanfic. Dans la suite, il y aura de nouveaux éléments (personnage, théorie, et autre) qui seront une pure invention de ma part. A ce stade de l'histoire de One Piece, l'auteur ne nous a pas encore tout révélé et je me permettrai d'avancer des idées qui sont inspirées de son oeuvre, mais qui s'avéreront peut-être par la suite ne pas coïncider avec l'histoire originale. J'espère que vous continuerez à apprécier la lecture. Je vous remercie de votre fidélité et de vos encouragements ^^ 

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Mon corps entier paraissait plongé dans un liquide sombre et dense. Je ne distinguais rien autour de moi. J'étais incapable de dire si mes yeux étaient ouverts ou non. J'avais la sensation désagréable de flotter dans un abîme ténébreux. Ma conscience vacillait tandis que je tentais vainement de reprendre mes esprits. Ou étais-je ? Pourquoi faisait-il si sombre ? Quelle heure était-il ? Que m'était-il arrivé ? D'ailleurs... Qui étais-je ? Toutes ces questions restaient en suspend pendant que mon être voguait sur un océan inconnu. L'océan... Une image s'imposa brusquement à mon esprit. Un bateau en forme de baleine blanche souriant à pleine dents. Le Moby Dick... Pourquoi connaissais-je son nom ? Pourquoi était-il si familier ? Des pirates dansaient sur le pont du navire. Oh... Ils font la fête... Je veux les rejoindre. Mais c'était impossible. Ici, je n'étais qu'une observatrice survolant le monde avec impuissance. Tout à coup, l'image du bateau s'évanouit pour laisser place à une plage de sable doré. Un phare dominait les récifs pour guider les bateaux jusqu'au port. Une enfant aux longs cheveux blancs se tenait sur le balcon pour contempler la splendeur de l'océan imitant la couleur du ciel azur. Je connaissais ce village et cette fillette, mais son nom m'échappait encore. Une grande tristesse m'envahit quand je la vis seule, les cheveux au vent. La fillette disparut, ne laissant que la plage vide comme mon cœur. Mais, soudain, les vagues se mirent à remuer violemment contre le rivage. Des cumulonimbus inquiétants emplirent le ciel qui se mit à lancer des éclairs. Une tempête féroce s'abattit sur les côtes de ce village paisible. Un tourbillon allant du ciel à la terre se déchaînait non loin. Une silhouette émergea de ce chaos : une fillette agrippée à un radeau sur le point de se briser. La fillette s'échoua sur la plage de sable. Elle était menue, presque rachitique, des bandages recouvrant son front et ses bras maigres. Ses cheveux bruns en broussaille recouvraient son visage pâle mais, au fond de moi, je savais qui elle était. C'était moi. Mes souvenirs affluaient dans mon cerveau comme un liquide brûlant mon âme. Je revoyais toute mon enfance depuis ce jour que j'avais oublié. Ce jour où j'avais voyagé d'un monde à l'autre. C'était comme si d'un coup, une porte s'était ouverte. Je n'aurais pas dû tourner la poignée, mais c'était bien trop tard pour le regretter.

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Il y a dix-sept ans... à Marijoa.

- Sena... Sena-chi !

- Oui, maître ? fis-je en contemplant d'un regard vide le vieil homme assis sur un fauteuil en forme de soucoupe volante.

- Sena-chi, pourquoi tu ne ris pas ? répéta Vegapunk d'un air contrarié.

Le vieux scientifique joua d'un air boudeur avec sa longue moustache blanche qui touchait presque le sol. Il était assis sur un engin volant qui clignotait et dont de la fumée s'échappait. Vegapunk avait créé cet outil pour palier son grand âge et se déplacer plus rapidement en volant. Personne ne savait réellement quel était l'âge du savant fou, mais il avait amassé la connaissance de plusieurs vies et avait cinq cent ans d'avance sur son temps. C'est pour cela que le gouvernement mondial et notamment la Marine le tenait en si grande estime. Il possédait son propre laboratoire sur la terre sainte des Tenryuubito, à Marijoa.