LA CHACALA SENEGALAISE😈😈

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Dans la peau de Serigne
Mansour

Là je suis en train de réfléchir à ce qui se passera vendredi insha'allah. Je sais que ma vie est en danger mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour sauver Fatou et Aïcha. Même si ça sera ma dernière mission sur terre. Hier dans la soirée, j'ai vu un jeune homme dans un moment de transe. Et je l'ai reconnu, c'était Seydina N'diaye le frère de Fatou. Je crois que lui aussi pourra nous aider à détruire à détruire Fama car oui, c'est elle qui a jeté le sort à Fatou pour qu'elle devienne une sorcière et c'est aussi elle qui a rendu Aïcha folle.

Abdallah m'a enfin donné son avis et est d'accord pour aider Fatou. Il est vraiment noble ce garçon. Malgré tout ce que Fatou leur a fait à lui et sa famille.

Dans la peau de Abdallah

J'ai accepté d'aider Fatou car même si elle m'a fait du mal, ce n'était pas de sa faute et aussi parce que si c'était Aïcha, je ne la laisserai pas dans cette situation.

Cependant il y a un problème. Après ma discussion avec Karim, celui ci est tombé. Il faisait une crise je crois et j'avais tellement peur. Il disait des mots vraiment bizarres et j'ai donc décidé d'appeler Serigne Mansour

Lui: ne t'inquiète pas. C'est le djin de Aïcha qui essaie de lui faire du mal mais ne t'inquiète pas je te dirai quoi faire et tout ira bien dans les prochaines heures.

Moi: d'accord Serigne, insha'allah

[...]

Après les recommandations de Serigne que je suivis à la lettre, Karim allait beaucoup mieux al hamdulilah

Mais il y'a aussi quelque chose qui me tracasse car selon Serigne, Fatou a un frère qu'elle ne connait pas et donc il faut que je le retrouve au plus vite car il nous sera d'une grande aide pour sauver Aïcha et Fatou. Donc pour cela j'ai fait appel à un détective pour qu'il m'aide à trouver ce fameux frère et je ne pense pas que ça soit quelque chose de difficile puis que Dakar est petit.

Dans la peau de Karim

Je ne sais même pas ce qui m'est arrivé. Je parlais avec Abdallah quand j'ai commencé à voir des choses super bizarres et à entendre comme des incantations. J'ai senti du sang coulé de mon nez et j'ai tout de suite perdu connaissance. C'est quelques instants plus tard que j'ai entendu quelqu'un réciter du coran et quand j'ai ouvert les yeux, Abdallah était près de moi et c'est lui qui le lisait.

Lui: comment tu sens?

Moi: je viens de loin la. J'ai le corps endolori

Lui: t'inquiète tout est rentré dans l'ordre

Moi : c'est quand que se terminera toute cette histoire ? Aïcha ne va pas bien et refuse que je l'approche, ma mère qui me met la pression avec l'histoire de l'héritage de mon père et maintenant ça. Pff

Lui: je sais que tu n'en peux plus , et nous tous d'ailleurs mais croyons en Dieu

Vraiment je prie pour que cette histoire prenne fin et qu'on puisse vivre calmement. Ma mère qui veut revenir au Sénégal pour réclamer la part de l'héritage ne me facilite pas la tache. Que faire?

Dans la peau de Fatou

J'ouvre les yeux et remarque tout de suite que je ne suis pas dans ma chambre. Pff je crois que je suis à l'hôpital. Je regarde à ma gauche et vois mon père dormir sur le fauteuil placé au bout de la chambre, puis je vois Rouba couchée au près en tenant main dans la sienne. Lorsque je la vois, j'ai juste envie de la prendre dans mes bras, mais il y'a comme quelque chose qui me retient. Je ne peux expliquer ce sentiment.
J'ai eu un flash de tout ce que je lui ai fait, quand mon père la battait par ma faute, lorsque je la frappais.  Puis j'ai commencé à penser aux bons moments qu'on passaient ensemble avant, du jour qu'on a repeint la cuisine. J'avais 14ans à ce moment.

Flashback

Je venais du lycée en pleure, encore une fois.
Dans notre classe nous n'étions que des noirs et comme c'est fréquent de le voir chez les familles africaines, il y'a beaucoup d'enfants. Donc du fait que j'étais fille unique, les élèves de ma classe nous traitaient de sorcières ma mère et moi. Ils disaient que ma mère mangeaient ses autres enfants et que moi je l'aidais.

Cela me faisait tellement de la peine mais ma mère me disait toujours de les ignorer.

Maman(Rouba): pourquoi pleure tu mon bébé ? Je sais ne me dis rien, c'est encore tes amies de l'école ?

Moi : ouiii(en pleurant de plus belle)

Maman: je t'ai toujours dit de les ignorer puis qu'elles ne savent pas de quoi elles parlent. D'accord ?

Moi: d'accord. Je t'aime maman ne l'oublie jamais

Maman: je t'aime aussi trésor. Allez bouge tes fesses, tu vas m'aider à repeindre la cuisine.

C'est dans cette ambiance que nous avons repeint la cuisine jusqu'à ce que papa nous rejoigne.

Fin du flashback

À force de penser j'ai pas aperçu mes larmes coulées. Mais qu'est ce qu'il m'arrive de pleurer pour cette idiote ?

??: ma chérie t'es réveillée ?

Je reviens à la réalité et vois que c'est Rouba qui parlait. Tchhiip elle ne voit pas que j'ai les yeux ouverts. Ma chérie t'es réveillée (en l'imitant)

Papa: je vais appeler le médecin dit-il en sortant de la chambre

Et voilà notre chère Rouba qui s'approche pour me prendre dans ses bras. J'ai d'abord savouré ce moment qui m'a tant manqué avant de laisser mon côté diable prendre le dessus.

Moi: Dégage idiote ! ! !

Elle : mais mon coeur tu-

Moi: je t'ai demandé de dégager n'est ce pas?

[...]

Bref le médecin m'a permis de sortir dès le matin. Mais arrivés à la maison, il y avait des gens devant la porte. Je crois bien qu'on a de la visite et en plus je crois connaître l'un d'entre eux. En entendant nos pas, celui qui était de dos se retourna et le choque. C'était...

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