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Voix externe

Pendant que Abdallah et sa famille étaient bien installés dans le salon des Ndiaye, de l'autre côté de la ville,dans la rue, se trouvait un homme fatigué, affamé, fiévreux.  Un homme pas aussi vieux que ça mais vieillit par la souffrance.

Il marchait sans savoir où aller. Les gens qui le croisaient dans la rue le fuyaient, d'autres le lorgnaient et les enfants se moquaient. À bout de force, il se posa devant une très belle maison et s'y endormi.

Et dans une cave très sale et puante se trouve une dame très furieuse.  Elle est à la fois en colère et stressée.  Faut pas que quelqu'un qui le connaît le voit avant elle.  Mais de qui parle-t-elle ?
Hum Laissons Oumou Kalsoum avec ses problèmes.

Retournons chez notre belle Fatou. 
Alors,  Abdallah et sa famille était arrivés depuis bientôt une(1) heure.  Rouba les a tellement bien accueilli et bien traité qu'ils crûrent qu'ils étaient dans leur propre maison.

Aïcha n'était pas très enchantée de venir ici, n'oublions que Fatou et elle sont ennemies.
Fatou quant à elle était toujours dans la cuisine, prisonnière de sa mère. Même à l'arrivée de la famille N'dour, c'est Rouba elle-même qui a servit les rafraîchissements.
Abdallah lui, à son arrivé, était un peu en retrait puis que Karim n'a pas pu venir.  Mais après quelques minutes, le père de famille et Seydina l'ont tellement mis à l'aise.

Tata Mariama... Hum comme si Rouba et elle se connaissaient depuis toujours. Elles parlent de tout et de rien, des poules et des champs. Vraiment les mamans africaines...

Dans la peau de Karim

J'aurai tellement aimé aller passer cette journée chez la famille N'diaye.  Malheureusement j'ai super mal à la tête. Aïcha ne voulait plus y aller mais j'ai pu m'en dissuader.
Il était 14h et donc l'heure de la prière. J'ai fais mes ablutions avant de porter mon kamis et prendre mon chapelet.  En ouvrant la porte, je vis un homme allongé par terre, devant la porte. J'arrivais pas à voir son visage mais je sais qu'il est dans un mauvais état.

Moi(en tapotant son bras ): Seugn bi (monsieur)

Il était inconscient et était dans état piteux. J'essayais de le porter pour le faire entrer mais j'y arrivais pas.  J'ai donc appelé un jeune homme qui passait et il m'aida à l'emmener à l'intérieur.  Nous le posions sur le canapé et je le remercie.

Je ne voyais toujours pas son visage parce son visage est sale et méconnaissable, mais j'avais la sensation de le connaître.

Je pris donc le petit carnet de contacts posé près du téléphone fixe et cherchai le numéro du médecin de la famille.
Je lui explique la situation et lui demande de venir avec une infirmière si possible pour faire ses soins.

Il arriva avec une infirmière trente(30) minutes plus tard, alors que l'homme n'avait toujours pas bougé.

Dr Samb: Vous ne connaissez pas un membre de sa famille ?

Moi: Je viens tout juste de le rencontrer, il était allongé devant la porte de la maison

Dr Samb: Il n'a rien de grave, juste quelques blessures. À son réveil, donnez lui beaucoup d'eau et aussi à manger.

LA CHACALA SENEGALAISE😈😈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant