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Dans la peau de Fama

Oh mon Dieu il manquait de peu que cette idiote de Fatou ne découvre mon secret. Je me dois d'être plus vigilante maintenant.
Cette pièce c'est toute ma vie, c'est mes pouvoirs, c'est mon bonheur et c'est aussi mon malheur.
Elle est vraiment une tête de mule, comme son frère. Oups je veux dire mon fils. En parlant de lui, il veut accélérer sa vengeance contre la famille N'diaye mais s'il le fait, il risque de gâcher tous mes plans.
Il faut que je règle mes comptes une bonne fois pour toute car l'histoire devient longue et prend une tournure que je n'aimerais pas. En effet, j'ai vu que quelqu'un est près pour libérer Fatou du sort que lui ai lancé mais c'est mal de connaître. Mon cher Abdallah devra vraiment mais alors là vraiment se méfier et beaucoup prier. Hahaha.

[...]

J'étais dans la pièce interdite et attendait sagement  Babakili.
En faite, Babakili c'est le fétiche enfin je veux dire le chef de tous les chefs, c'est à grâce lui que j'ai des pouvoirs que j'adore.
Bref je disais que j'attendais Babakili avec Luci mon chat qui est aussi mon gardien, mes yeux quand je suis absente.
J'étais seulement vêtue d'un pagne rouge que j'ai noué autour de la poitrine et d'un petit foulard noir noué sur la tête. Je l'attendais quand tout d'un coup toutes les bougies que j'ai allumés ce sont éteintes et qu'un grand feu apparu devant moi. Puis je vois Babakili en sortir.

Moi: colo colo longue vie à toi maître. Colo colo longue vie à toi mon roi( en chantant) 

Lui: Que me veux tu?

Moi: Je vois quelque chose se préparer contre moi et j'aimerais que tu rendes encore plus plus puissants, mes pouvoirs

Lui: Qu'est ce que j'aurai en échange ? Tu oublies que cela fait une semaine maintenant que t'as pas donner de sang. Et tu connais les conséquences de ton acte n'est ce pas?

Moi: Pardonnez moi oh maître. Cela ne se reproduira plus.

Lui: Bien sûr que ça ne reproduira plus car j'ai besoin du sang de Seydina N'diaye.

Moi: mais- mais je ne ... je ne peux pas faire cela. C'est mon fils( dis-je les larmes aux yeux)

Lui: Assez!! Ce n'est pas ton fils mais c'est celui d'autrui que tu as volé. Maintenant la décision te revient. Je reviendrai le jeudi à 00h et tu me donnera ta réponse mais gard à toi

J'avais la tête baissée pendant qu'il parlait. J'étais carrément en pleur. Tout à coup les bougies se sont rallumées et j'ai su qu'il était parti. Parti, me laissaient seule dans cette pièce en pleur.
J'ai vraiment mal au cœur. OUI j'ai volé Seydina et alors? OUI je suis mauvaise mais j'aime Seydina plus que tout au monde. Je ne peux le sacrifier. Il faut que je trouve une solution avant le jeudi soir parce que je sais que quelque chose de grave se passera le jour suivant, c'est à dire VENDREDI.

Dans la peu à de Seydina

Je suivais Fatou à chaque endroit où elle allait. Il fallait impérativement que je me venge et là je pense que c'est le moment propice. D'abord je la tuerai et j'enverrai le corps à ses parents. Puis je me montrerai et je les tuerai.

J'étais loin et elle était de dos. J'étais sur le point de tirer, oui car j'avais une arme. Bref je disais que j'étais sur le point de tirer quand....

Tintintintintin tintintintintin ( sonnerie iPhone)

Ffff c'est ma mère

Moi: Ouais

Fama: Allô ! Mon fils t'es où?

Moi: Quelque part.

Fama: Quelque part où ?

Moi: Je dois régler mes comptes une bonne fois pour toute

Fama: Eh ne me dis pas que... Revient tout de suite. Je te préviens direct ne gâche pas mes plans.

Moi: Ouais ouais m'en fiche

Et j'ai direct raccroché. Personne ne m'empêchera de faire ce que j'ai à faire.

Je voulais lui tirer dessus mais elle a disparu. Mince!! Tout est de la faute de maman.

Dans la peau de la chacala (Fatou)

Je me baladais dans la ville jusqu'à atterrir dans un quartier que je ne connais pas. Pff de toute façon les seules que je maîtrise sont Nord-foire(chez maman Fama) , Mariste(la maison familiale de papa) et les Almadies(Chez Rouba).
Bref je disais que j'étais dans un quartier que je ne connais pas et bizarrement je me sentais suivie.

Je marchais en regardant mon téléphone quand quelqu'un me bouscula. J'ai alors levé la tête et c'était une vieille dame qui puait le poisson et avait sur la tête, un panier

Moi: Non mais ça va pas!!!!

Elle: Désolée ma fille je ne t'avais pas vu

Moi: Mais je m'en fiche de ça moi. Sale sorcière!!!(en la giflant)

Elle était choquée de mon geste et puis de toute façon il n'y avait personne.

Elle: N'oublie jamais ce jour. Je dis bien JAMAIS car tu auras besoin de moi à un moment de ta vie et ce jour là oui ce jour là...

Et elle s'en alla. Je la suit du regard jusqu'à ce qu'elle entre dans une maison. Je crois bien qu'elle y vit et en plus il n'y a aucune maison aux alentours. C'était la seule maison.

Quoi vous croyez tout de même pas que je vais prendre en compte toutes les bêtises qu'elle a raconté.

Bref je continuais ma balade jusqu'à arrivée dans une ruelle sombre, très sombre. Je voulais alors me retourner quand quelqu'un a commencé à m'étrangler, j'ai automatiquement commencé à avoir peur. Cette personne m'a relâché en me retournant avec force et au même moment le poteaux électrique s'alluma. Il y avait de la lumière et ainsi je pouvait voir son visage.

Oh mon Dieu! C'était...

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LA CHACALA SENEGALAISE😈😈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant