Chapitre 3 : journée mouvementé

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Ce matin, je n arrive pas a me réveiller, maman énervé que je ne me lève pas monte dans ma chambre, allume ma lumière et me crie a moitié :

- Clémence ! Debout sa fais deja un quart d heure qu'ont appelle avec ton frère et si tu te rendors tu vas être en retard.

-  Eteint la lumière ! Rales-je en me refugiant sous ma couette pour me cacher de la lumière.

Maman tire la couette et etein la lumière en me demandant d aller déjeuné avant d être vraiment en retard et sort de ma chambre.

Je sort péniblement du lit en m'étirant et en râlant, voilà je vais être de mauvaise humeur pour la journée, merci .

Je mange, m'habille, me maquille, me prépare quoi.

J'enfile mes chaussures et monte dans la voiture. A la radio c'est le moment de la météo, ils annoncent de la pluie, direct je me dis : "génial c'est le jour où je me lisse bien les cheveux et qu' il pleut. Pfff génial .

Effectivement la météo avait raison, même pas 3 minutes plus tard, des gouttes d'eau tombent sur le par-brise.

Arrivée au lycée, j'ouvre ma portière et ... splash. J'ai mis mon pied dans la ptite flaque de boue, je râle et insulte cette flaque pendant que Tom, lui est mord de rire en me pointant du doigt. A voir ma tête,  ses  rires redoublent,  quand je le fusille du regard, il arrête , s'excuse et part retrouver ses potes en pouffant.

Je vois Lucie sur un banc, je la rejoins, il y a aussi Théo. Je leur dis bonjour et dis:

-Je vais nettoyer ma shoes aux toilettes, je reviens.

Comme je l'avais prévu, ils baissent la tête pour voir ce qu'a ma chaussure et Théo se marre et dit :

- Petit cochon a roulé son pied dans la boue !

Je vois que Lucie se retiens d'exploser de rire. J'ai bien envie de lui faire une remarque qui claque mais je vais juste répondre à Théo méchamment.

- Ah ah ah très drole ta d'autre blague de merde à me sortir Théo ou c'est bon? Repondis-je sèchement et énervé .

- En lala c' est bon là,  je rigole. Tu es sur les nerf toi aujourd'hui .

- Ouais ! Et je pars aux toilettes en leur laissant mon sac.

Arriver aux toilettes, je prends du papier et enleve la boue de ma basket...

Je rentre dans une cabine de toilette et là qu'est ce que je vois ? ... j ai mes règles, ce n'état absolument pas prévu, elles sont en avance d une semaine .

Et puis en plus je n'ai pas mon sac avec moi . Pffff  Ce n'est que le début de la journée, mais c'est vraiment un début de merde. Et je crois que c'est peu de le dire. Heureusement que j ai mon portable, j'envoie un sms à Lucie pour qu'elle me ramène mon sac.

Elle arrive, passe mon sac par dessous la porte...

On sort et on retourne avec Théo qui ouvre la bouche pour dire quelque chose mais la referme après avoir vu ma tête. Je pense qu'il va pas falloir me faire chier parce que je vais démarrer au quart de tour direct et je ne vais pas y allé molo.

La mâtiné passe, je n'ai pas décroché un seul mot en cour et je n'ai fais que répondre machinalement et rapidement aux questions qu'on me posait au self pendant qu'on mangeait.

Je prends mon plateau et suis le groupe qui sort du self.

Lucie me tire le bras pour que je l'attende et elle m'attire à l'écart du groupe. Elle me dit :

- Clémence il se passe quoi là !?

- Mais rien. Repondis-je faussement étonnée.

- Clémence je te connais, il y a un truc qui ne va pas. T'as pas parlé une seule fois en cour, tu t'es renfermée sur toi même, et même au self t'as répondu vite aux questions. Tu n'as même pas essayer de parler avec nous alors que d'habitude tu es la première à  discuter, à rire et là rien, tu es éteinte.

-Nan ça va jte dis.

- Mais arrete c'est pas vrai. Regarde là tu t'énerves, on peut parlé normalement, nan ?

- Mais je suis pas énervé là. Tu sais quoi, lâche moi ! Jme casse!

Je cours en retenant mes larmes. J'entends Lucie qui m'appelle mais je ne me retourne pas, je cours plus vite même. Je passe à côté du groupe, Mélanie essaye de me retenir le bras mais je me dégage et sort en dehors du lycée. Je cours encore jusqu'au petit parc là et seulement là, je m'autorise à reprendre ma respiration, à m'assoir sur un banc. Je replie mes jambes contre ma poitrine et pleure à chaude larmes . Je sens mon portable vibré plusieurs fois dans ma poche, je regarde les messages, c'est évidemment le groupe qui s'inquiète de savoir où je suis. Je ne réponds à aucun et enfonce mes ecouteurs dans mes oreilles en montant la musique a fond pour tout évacuer. 

Je t'attendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant