Hybride

Chapitre 1

Cette sensation, je la connais, depuis bien longtemps, cette sensation de liberté, de paix et de tranquillité.

Je la retrouve souvent quand je suis dans les bois, sur mon arbre favoris, grand et majestueux, avec ses branches, tels des mains qui s'entremêlent pour atteindre le soleil. Quand j'étais petite, je venais souvent ici, lorsque mes parents me disaient de partir me cacher dans les bois, mais je ne comprenais pas pourquoi leurs visages affichaient tant de peur et de panique.

La dernière fois que je les ai vue et qu'ils m'ont ordonnés de fuir, je ne les ai jamais revue.

J'avais courus, courus aussi vite que possible pour atteindre mon arbre, il pleuvait des trompes d'eau, les ronces me griffaient les chevilles, les branches me fouettaient le visage, j'étais terrifié, j'étais perdue.

Quand je l'avait aperçus, mon arbre, une vague de tranquillité m'avais envahit.

Je m'étais réfugié, au pied du tronc, entre ses racines et j'attendais, les minutes passaient, ou même des heures peut-être, pas un bruit, juste le son de la pluie sur le sol.

Quand les premiers éclats de voix éclatèrent, la paix et la tranquillité qui étaient en moi me quittèrent aussitôt :

- Tu es sûre qu'elle s'est enfuie par la ?! 

- J'en suis sûre ! Je l'ai vu courir par là !

- Je te jure que si ont ne la retrouve pas c'est toi que je vais tuer !

Terrifiée par les propos de mes poursuivants je ne remarquai pas la silhouette qui se mouvait  dans le sous bois et qui se rapprochait des deux individus.

La silhouette se jeta sur mes poursuivants et leurs avait affligea des blessures mortelles, quand la silhouette se redressa et qu'elle pivota vers moi, j'avais toujours les yeux fixés sur les deux corps inertes des deux malheureux tombés sous ses coups. Lorsque la silhouette, visiblement celle d'un homme, se rapprocha de moi, j'eus un mouvement de recule mais mais le tronc d'arbre me bloquait, paniquée je décidai de grimper à l'arbre, une fois hors de porté de l'homme, je regardai en bas, disparu, il n'y avait plus personne.

- N'ai pas peur, tu es en sécurité maintenant. S'exclama une voix à côté de moi.

Je poussai un cri de surprise et dans mon élan perdis mon équilibre. Il me rattrapa, il était grand, blond, un visage carré, et ses yeux ... d'un bleu si profond.

- Attention tu vas tomber ! Ne t'inquiètes pas, je ne te veux aucun mal.

- Qui...Qui êtes-vous ?

- Je suis ton oncle, tu peux m'appeler Sacha et toi...Je suppose que tu es Sarah ? Sarah Blade ?

Je ne lui répondis par un hochement de tête, en guise de réponse.

- Tu n'es pas très bavarde, hein ? Dit-il en souriant.

J'acquiesçai de nouveau.

- Je vais t'emmener en lieu sûr, viens avec moi.

- Et maman et papa ?

- Nous ne pouvons pas les rejoindre pour le moment, allé viens.

Je ne connaissais pas cet homme, cependant je sentais que je pouvais lui faire confiance. Il me prit dans ses bras et d'un saut il nous fit descendre de l'arbre.

- Comment tu fais pour allez aussi vite et sautez d'aussi haut ? 

- Je suis plutôt résistant on va dire.

Bercer par ses pas, je m'endormis dans ses bras et tandis que je m'endormais je remarqua que sa peau était complètement glacée.

* * * *

A l'époque je n'avais pas fait attention à ce que m'avais dit Sacha, je n'y fais pas plus attention aujourd'hui non plus, même si elles ont quelque peu changées. Il me répète souvent que je dois faire attention par rapport au fait que je suis différente. Je pense qu'il dit cela à cause du fait que oui je suis différente mais pas dans le sens qu'il l'entend...

Je suis le genre d'adolescente qui ne respect pas vraiment la loi, je possède un casier judiciaire et mon style vestimentaire est quelque peu différent de celui des jeunes de mon âge. On me qualifie souvent de délinquante, pas que cela me dérange personnellement, c'est plutôt Sacha que cela dérange.

J'en suis arrivée à ce stade car je n'ai pas vraiment d'amis, en fait je n'en ai pas du tout. Depuis que je suis petite même, pour les autres enfants j'étais la petite fille bizarre. La cause de ces comportements sont mes yeux, ils changent de couleurs, j'ai bien essayé de trouver une explication à ce phénomène : peut-être à cause de la lumière ? De la température ? Même à me demander si ce n'était pas à cause de mon humeur ! Mais non ce n'est pas ça, c'est un mystère. Au lycée j'avais donc opté pour un un look légèrement gothique, car ainsi les autres étudiant ne viendrai pas me poser des questions gênantes ou même me causer des désagréments, et j'avais même décidé de faire une petite folie qui n'avait pas vraiment plût à Sacha, je m'étais fait faire plusieurs mèches rouges. Mais tout ces changements m'ont au moins permit que l'on me foute la paix. 

Je suis du genre plutôt discrète en classe, qui ne la ramène pas trop, j'ai des notes correctes mais j'arrive toujours à m'attirer tout les ennuis du monde, résultats les heures de colles coulent à flot. Et autant dire que les colles ne sont pas vraiment fun, c'est pourquoi je les sèche souvent comme aujourd'hui par exemple. Et souvent pour aller taper un somme en forêt près de mon arbre. 

Tandis que je me réveillai le bruit de pas au pied de l'arbre attirèrent mon attention, un regard en bas et je découvrais Sacha qui semblait quelque peu énervé.