-... je décide de rester.Un voile passe sur le visage d'Orion. Il ne s'attendait pas à cette réponse. Néanmoins il n'a pas dit son dernier mot.
Il se place entre les jambes écartées de Bazile et remonte sa robe jusqu'à son ventre. Encore une fois elle ne porte pas de culotte et se retrouve donc soudainement à moitié nue.-Tu sais que je pourrais te faire maintenant que tu es attachée sans aucun moyen de te libérer. Je peux te prendre comme je le veux, avec violence si je le souhaite, et te frapper ou t'humilier à ma guise.
Elle garde son regard de défit et répond:
-Je sais. Fais de moi ce que tu veux, ma réponse restera la même: je reste.
La mâchoire de l'homme se serre. Il se replace sur elle et saisit son visage entre ses doigts, écrasant ses joues dans sa main.
-Je t'aurais pourtant prévenue Bazile. Et pourtant au lieu d'essayer de te convaincre d'arrêter tu ne peux pas savoir à quel point j'aimerai plutôt te prendre et te baiser sans la moindre pitié.
Ces mots crus chauffent le corps de la jeune femme et la font frémir.
Elle murmure dans un souffle, la gorgée serrée:-Alors vas-y. Prends moi et baise moi sans la moindre pitié...
Elle qui désirait le frapper et s'enfuir de cette maison il y a encore quelques instants, la voilà en train de supplier presque qu'il lui fasse l'amour ou la possède comme il le désire.
Cette manière dont il a d'essayer de lui faire peur ne donne à Bazile que de nouveaux élans d'amour pour lui.Orion n'en peut plus.
Elle ne veut pas céder? Alors très bien. Qu'elle reste ici. Et si elle le regrette alors tant pis pour elle, il aura essayé de la mettre en garde, et maintenant il ne désire qu'une chose, la soulever pendant des heures à la faire hurler.Il descend sur son corps et remonte encore un peu plus sa robe jusqu'à sa poitrine. Il laisse le tissu sur le gorge et les bras de Bazile et remonte également son soutient gorge, la laissent totalement nue et à sa portée avec tout ce tissu entre son menton et sa poitrine, étalée sur sa gorge et ses épaules.
Cette position offerte dans laquelle elle est contrainte le fait immédiatement bander. Il la désire avec férocité et bestialité. Il la veut! Il ne veut qu'elle!
Bazile quant à elle ne désire tout autant également, mais le fait qu'elle ne puisse rien faire et contrainte de se laisser aller l'angoisse tout particulièrement. Elle n'a jamais fait ce genre de choses et elle ne sait pas comment elle est censé se comporter. Se laisser aller? Tellement plus facile à dire qu'à faire...-Tu trembles...
-Il fait... froid...
-Les radiateurs sont à fond. Tu n'as pas froid.Bazile n'ajoute rien et continue de le fixer, frémissante et mélangée entre un sentiment d'empressement et d'inquiétude.
Il embrasse alors la peau entre ses seins tout en les malaxant de ses mains, puis descend sa bouche le long de son ventre.
Ça la chatouille et l'enivre. Ses mains se serrent sur les cordes reliées à ses sangles par réflexe.
Et soudain, alors qu'il se trouve juste en dessous de son nombril, la sonnette de la porte d'entrée retentit.