Bazile se frotte les poignets entre ses doigts pour calmer la petite douleur de frottement qui la tiraille. A force d'avoir tirer sur ses sangles elles ont quelque peu irritées sa peau.-Montre moi.
La jeune femme est assise sur le rebord du lit et Orion vient d'apparaître debout devant elle après s'être correctement rhabillé.
Elle lui tend ses mains et il regarde ses poignets.-Mets de la crème en rentrant chez toi. Demain ça sera parti...
Elle trouve cette soudaine compassion pour ses blessures bénignes plutôt touchante et ne peut s'empêcher de sourire.
Elle veut retirer ses mains des siennes mais il la retient avec un regard félin:-...même si cela n'avait tenu qu'à moi j'aurai aimé te voir garder ses marques éternellement pour que toujours tu te rappelles qui t'a attachée à ce lit.
Cette simple phrase vient chauffer l'entre jambe de la jeune femme alors qu'ils viennent tout juste de s'accoupler avec bestialité sur ce lit.
Elle retire doucement ses mains et se lève face à lui.-D'ailleurs... je t'avais promis deux gifles.
Orion a un petit rictus:
-Mais écoute, tente toujours.
Elle lève alors sa main et la laisse en suspension dans les airs quelques secondes avant de finalement de déposer sur sa joue qu'une caresse et de recommencer avec son autre main sur son autre joue.
Il sourit et attrape son poignet pour le mettre dans son dos, empêchant la jeune femme de bouger sans pour autant lui faire mal, et vient l'embrasser avec passion.
De sa main libre elle commencer a glisser vers son pantalon mais il l'arrête et se détache d'elle.
-Tu dois rentrer chez toi, tu sais qu'elle va bientôt rentrer.
-Je sais oui... je sais...Elle baisse les yeux et se rassoit pour remettre ses chaussures puis se relève et sort de la chambre.
Orion la suit dans le couloir où elle prend son manteau et son sac et il la raccompagne jusqu'à la porte d'entrée.Elle se tourne vers lui une dernière fois:
-Au revoir...
Sa tristesse de partir perce dans sa voix. Elle s'apprête à franchir la porte mais il la rattrape par le bras pour l'embrasser tendrement.
-Au revoir...
Elle sourit, ce doux baiser la réconfortant malgré tout, puis sort et retourne à sa voiture en trottinant.
•••••
-Tu me manques.
Bazile est allongée sur son lit à regarder le plafond quand son portable vibre. Elle regarde la réponse à son sms:
-Nous nous sommes quittés il y a à peine deux heures.
-C'est déjà trop...
-Moi aussi je t'aime Bazile. Mais tu dois dormir autant que moi. Et tu sais qu'on se revoit bientôt.Il a raison. Et de toute façon ce simple « je t'aime » la berce suffisamment pour qu'elle n'ait finalement aucune difficulté à trouver le sommeil.