La tirade de Bazile l'étonne elle même tant les mots sont sortis avec une aisance et une lucidité de sa bouche.
Mais ces mots ont eu pour effet de mettre une tension sexuelle insoutenable dans la pièce. Comme si jamais auparavant lui ou elle n'avait eu autant envie de l'autre. Lorsqu'elle lui dit de venir la réchauffer, la frapper ou la baiser ce n'est pas simplement une suggestion. Elle le veut! Elle veut qu'il vienne maintenant sur elle!
Elle est en colère, bien sûr qu'elle l'est, mais cela n'a fait qu'augmenter son appétit sexuel. En revanche ces deux gifles qu'elle a promis de lui mettre elle les lui réserve bien, et sans pitié! Mais en cet instant là n'est pas la question.Orion finit par monter à quatre pattes au dessus d'elle sur le matelas, faisant perdre à la jeune femme toute son assurance, en particulier lorsqu'il arrête son visage à quelques centimètres au dessus du siens.
-Tu sais que tu mériterais que je te flagelle pour avoir osé parler sur ce ton...
-Comme quoi je n'aurai pas imaginé que le Moyen-Age avait ce potentiel érotique...Un petit rictus vient couvrir la bouche d'Orion puis, sans prévenir, il remonte encore sa robe jusqu'à sa gorge puisqu'elle avait réussi à la descendre jusqu'à son ventre; puis il se met à serrer légèrement le tissu contre sa glotte. Elle a aussitôt plus de mal à respirer et à la sensation que son cœur bat dans son crâne. Elle rougit, mais se laisse faire, essayant de calmer sa respiration pour économiser son oxygène. Elle finit par fermer les yeux, ne pouvant presque plus respirer et ses bras se contractent sur ses sangles. Orion finit par lâcher, elle reprend sa respiration et ouvre les paupières.
-J'aime te voir en détresse...
Elle ne répond rien, se remettant de cet étranglement, et lui fait glisser sa main le long de son corps jusqu'à son intimité qu'il se met à caresser lentement. Aussitôt Bazile se cambre et tire de plus belle sur ses sangles.
Il descend son visage entre ses cuisses et la jeune femme s'attend alors à ce qu'il se mette à embrasser son intimité mais au lieu de ça il lui mord férocement la cuisse. Aussitôt Bazile, prise par surprise, pousse un cri et veut refermer les jambes mais les liens l'en empêchent.
Orion enfonce ses doigts en elle et au même instant la mord de nouveau à un autre endroit.
Bazile est partagée entre la douleur et le plaisir, et d'ailleurs cette même douleur en devient délicieuse.
Lui sait parfaitement utiliser ses doigts de manière à la rendre folle et continue d'enfoncer ses dents dans sa chair comme un lion affamé.Au bout de quelques minutes de ce procédé Bazile se retrouve au bord de l'orgasme, en particulier parce qu'il s'est mis en plus à stimuler son clitoris avec son pouce. Orion le sent et s'arrête alors subitement.
Elle gémit alors un « non » désespéré qui le fait sourire.Il se redresse sur elle, attrape le bord de la robe sur sa gorge et la met sur son visage pour la rendre aveugle en même temps que sa respiration est un peu plus étouffée par le tissu et qu'elle doit mieux gérer sa respiration.
Et alors, il baisse son pantalon, fait glisser son gland contre la fente de la jeune femme démunie et aveuglée puis la pénètre, pouvant enfin faire exploser cette frustration qui était en train de le tuer.