15. Je ne lui dirais rien

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Et donc...

Qu'est-ce qu'il se passe maintenant ?

☁️

Allongé dans son lit, le châtain fixait le plafond, sans vouloir trouver le sommeil.

Cette nuit il faisait bon, limite un peu chaud.
Vincent était resté torse nu après sa douche, et ses doigts marchaient sur son ventre, lui provoquant des petits frissons.

D'un coup il se leva et marcha jusqu'à son bureau. Il ouvrit la petite boîte en velours rouge et en sortit le collier.

Il caressa la chaîne du bout des doigts, avant de se la passer autour du cou, profitant de l'émotion qu'il ressentait quand la rose froide frotta son torse brûlant.

Il regarda son tatouage, gravé à jamais sur son bras.
Il n'avait même pas à fermer les yeux pour sentir encore les lèvres du bouclé embrassant les siennes, et sa voix, presque brisée, juste quand leurs bouches s'étaient séparées.

« Ne t'en vas pas. Je ne supporterais pas que tu t'éloignes Vincent. »

Le châtain avait de suite recoller leurs lèvres, il voulait rassurer Rémi.
Il ne savait pas vraiment pourquoi il disait ça, ni pourquoi des larmes avaient dévalé ses joues quand ils avaient arrêter le baiser. Lui qui ne pouvait comprendre, n'était bon qu'à les essuyer.

☁️
flashback

– Eh ? Rémi ?

Le bouclé ne retenait plus ses sanglots, alors Vincent l'attira avec lui dans son lit, poussant Maxence contre Martin.

Ils s'étaient allongés l'un contre l'autre, laissant leurs jambes s'entremêler, alors que le châtain caressait le visage triste du bouclé de son pouce et de ses lèvres.

Rémi s'était apaisé, et ils s'étaient tout les deux rendormis.

Quelques heures plus tard, alors que toute la petite bande était enfin réveillée, le bouclé ne l'avait plus lâché d'un poil, se collant à lui, et réclamant toute son attention.
Une attention que Vincent lui donnait volontiers, et Rémi était aux anges de voir son châtain aussi proche de lui.

« T'es sûr Rém' ? Tu ne prends pas le bus avec nous ? »

– Non, c'est bon, ma mère vient me chercher.

– Bon, d'accord.

Maxence leur avait fait un long câlin à chacun, puis lui et Martin étaient partis de chez Vincent, ne voulant pas prendre le risque de rester trop longtemps et de rater leur bus.

Les deux garçons restants se tournèrent alors l'un vers l'autre, et le plus petit attrapa en coupe la joue de Rémi, se rapprochant de lui.

– Salut toi.

Rémi, les yeux brillants, le fixa, puis se rapprocha de ses lèvres pour l'embrasser, alors que Vincent se laissait complètement aller contre lui.

S'en était presque étrangement naturel.

Alors qu'il entendait des bruits de pas, sortant de la chambre de ses parents, le châtain, avec un sourire, repoussa doucement les lèvres avides de Rémi, pour reculer un peu.

Apache - ALIEXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant