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Un homme fort nous interrompt alors. Une connaissance de Leandro, surement. Il est accompagné d'une très belle femme, de la trentaine, habillée d'une robe noire très sexy. Leandro se lève et leur sourit.

"Oh, Monsieur Dolores. Quelle joie ! Comment allez-vous ?

- Parfaitement bien, et vous ?"


Ce sourire...il est faux. Leandro se force. Il se force à lui sourire. Pourquoi ? Pourquoi fait-il donc mine d'être réjoui de le voir. Est-ce qu'il est mécontent ? Parce qu'il nous a dérangé, ou pour autre chose ? C'est quelque peu bizarre, tout de même...il se force...il ne faut pas qu'il se force...

"Je vous présente la fille d'un de mes clients, Olivia.

- Oh, enchantée de vous rencontrer, Madame."


Ah, donc la fille qui l'accompagne s'appelle Olivia. Elle a l'air jeune, pour lui. Un peu comme Leandro et moi.

"Olivia ?"


Leandro me regarde alors et me demande :

"Olivia, vous allez bien ?"


Attendez...c'est moi Olivia ?! Et pourquoi est-ce qu'il me regarde de cette façon-là ? ... Ah...Oh, non ! Mais qu'est-ce qu'il fais ?! Pourquoi est-ce qu'il me fais passer pour une autre ?! Merde, quoi ! Maintenant je suis obligée de jouer le jeu !

"Excusez-moi, j'étais absorbée par la beauté de votre compagne. Sa robe est joliment bien tracée, elle vous va à merveille.

- Oh, vraiment ? Je le savais ! Je suis Theresa, Theresa Dolores.

- Enchantée, moi c'est Olivia. Olivia Benetta."


Waouh, je viens de m'inventer un nom en à peine 2 secondes chrono !

"Mr. Dolores - Carlos Dolores, enchanté de vous rencontrer, Madame.

Moi - De même, Monsieur Dolores.

Mr. Dolores - Mon bon Leandro, vous avez choisi là une belle proie, ha ha.

Leandro - Oh, ce n'est pas ce que vous croyez. Oli...

Moi - Il est juste question de business, Monsieur. Mon mari serait fort fâché de me voir en compagnie de Monsier Da Salva, mais lorsqu'on a un père bon à rien, qui ne peut entreprendre ses propres rendez-vous et y assister convenablement, on ne peut que le faire à sa place.

Mr. Dolores - Oh, je le comprends, j'ai maintes fois dû annuler mes rendez-vous pour des urgences problématiques.

Moi - Vous travaillez dans le commerce, vous de même ?

Mr. Dolores - En quelques sortes. J'ai investis dans plusieurs affaires, avec mon bon Leandro, et je dois même vous avouer que nous avons été clients, l'un de l'autre.

Moi - Que c'est drôle, ha ha. Je suppose que vous avez été le premier à la quitter, il est aussi nul en vente qu'au lit. Oups, ma langue a donc fourchée.

Entre nous deux quelqu'un doit souffrir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant