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"Apparemment, je dérange, et pas qu'un peu. J'espère que cela ne perturbera pas la conception de vos futurs descendants.
- Qu'est-ce qui t'amène donc ?
- Quel ton glacial.
- Cela prouve à quel point tu nous emmerdes.
- Oh, Leandro, épargne-moi tes discours. Je viens seulement vous, enfin TE, prévenir que ton investisseur anglais est de retour.
- Qui donc ?
- Tu sais, le beau blond aux yeux gris, avant une belle posture et un compte rempli jusqu'aux bourses.
- Et ? Je ne vois pas où tu veux en venir, j'en ai terminé avec lui depuis des lustres.
- Je ne le pense pas. Il est venu te demander un "extra".
- Je ne fais plus d'extra.
- Tu as donc bel et bien arrêté...
- Exactement. Maintenant, va-t'en. J'ai besoin de repos et ta présence m'est inutile.
- ...Et ta femme ? Ne crains-tu donc pas qu'il lui arrive malheur ?"

De quoi est-ce qu'elle parle ? Et puis, c'est quoi leur "extra", au juste ? Je n'y comprends rien. Est-ce que ça a un rapport avant la drogue, et ainsi la cocaïne que j'ai trouvé dans le vase, il y a 5 jours ? Je ne le souhaite pas, je ne tiens pas à rentrer dans ce genre d'histoire et encore moins à ce que Leandro s'intègre dans ce genre de problèmes.


« Tiens, tu t'inquiètes pour elle, désormais ? Je pensais que tu la détestais.
- Je la déteste. Mais elle ne fera que t'attirer des problèmes une fois que...
- Tais-toi, je t'en supplie !! Je ne veux rien entendre de ta part. Sors d'ici, maintenant.
- Leandro..
- Sors ! »

Qu'est-ce qu'elle voulait dire par « elle ne fera que t'attirer des problèmes une fois que... » ? Une fois que quoi ? Qu'est-ce qui l'effraie à ce point ? Et pourquoi Leandro tient tant à ce qu'elle parte d'ici ? Je dois absolument en savoir plus !

Alors que sa mère est le point de partir, je me couvre d'une robe de robe, sors de ma cachette et l'arrête.

« A-attendez...Restez encore un peu !
Leandro - Sandra !
Moi - En quoi est-ce un problème, que ta mère vienne à la maison ?
Leandro - Ce ne sont pas tes affaires.
Moi - Je suis ta femme, j'ai le droit de savoir !
Leandro - Tu ne vas pas commencer, toi aussi !
Moi - Oh que si !
Leandro - Eh bien, si c'est ainsi, je m'en vais.
Moi - Qu'est-ce qui te prend ?
Leandro - Rien.
Moi - Je ne te laisserais pas t'en aller. Tu es chez toi, ici !
Leandro - Alors je vais aller me coucher dans ma chambre, de sorte à vous laisser tranquilles, entre vous. »

Leandro claque alors la porte d'entrée, qu'il avait ouverte pour sa mère, et s'en va, piétinant du pied, dans la chambre à coucher.

« Hum, je suis désolée, Madame. Ne faites pas attention à lui, entrez, installez-vous.
- C'est bien sympathique de votre part, jeune fille. Je pensais que vous alliez me mettre à la porte, vous aussi.
- Je ne me le serais pas permise, même si je vous abhorre aussi.
- Ainsi soit-il. »

La mère de Leandro s'installe sur mon divan préféré, et n'hésite pas à déposer ses pieds, encore chaussés, sur le bord de la table en verre qui l'orne. Abelino se met alors à la griffer, sans que j'en comprenne la raison, et les miaulements des deux autres chats ne font qu'empirer la situation.


« Des chats ? Quelle connerie.
- Ils font partie de la famille.
- Leandro les a toujours laissés à la rue, si je m'en souviens bien. Votre présence l'a fait changer d'avis, je suppose.
- Et si c'en était le cas ?
- Eh bien, je ne peux rien y faire. Vous êtes sa femme. Une enfant de 16 ans. »

Mais quelle cruche ! J'aurais dû la laisser dehors, celle-là ! Mais bon, là n'est pas mon but. Je dois impérativement en savoir plus sur le boulot de Leandro et sur les dangers qu'il entreprend.

« A part ça, qu'est-ce qui vous amène ici ?
- Je suis venue faire le point avec mon fils, à propos d'une vieille affaire de drogue.
- De drogue ?
- Bien sûr. Quoi, vous n'étiez pas au courant ? »

Entre nous deux quelqu'un doit souffrir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant