1. Paris

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02 mai 1999:

Le célèbre trio Harry, Ron et Hermione se trouvait à Paris pour célébrer les 1 an de la fin de la guerre, ainsi que pour s'éloigner un peu du stress qu'était le travail. Harry étant un des meilleurs Auror, il n'avait presque jamais de repos. Ron lui, aidait son frère George à sa boutique et on ne pouvait pas dire qu'il était surpassé par le boulot, mais pour le jeune rouquin, c'était déjà plutôt bien. Hermione était sans aucun doute celle qui était la plus surchargée par son métier, ministre de la magie. Mais pour une ancienne élève aussi studieuse qu'était la miss-je-sais-tout ce n'était qu'une activité comme une autre, avec des jours  plus difficiles que les autres.

Il était dans les alentours de treize heure quand le petit groupe rentra dans une épicerie du coin. Ils achetèrent de toute sorte pour avoir de quoi manger les prochains jours de leur vacances, du pain, de la viande, des laitages, des snacks,...

Cela faisait déjà cinq bonnes minutes qu'ils attendaient à la caisse, une espèce de strangulot avait décidé de payer sa laine et sa pâtée pour chat en petite monnaie et évidemment il fallait les compter une par une.

Alors que le jeune Potter allait s'emporter et lui en donner pour son argent pour qu'enfin elle aille nourir son chat, ou plutôt sans doute ses 12 chats, Ron lui tapota l'épaule.

-Harry, tu vois bien la même chose que moi ?

Il désigna à son ami d'un doigt incertain un individu qui venait de faire sonner le portail, visiblement prit en flagrant délit de vol.

Le brun suivi la direction que lui indiquait le roux et il ferma les yeux à plusieurs reprises, lui non plus n'étant pas très sûr de ce qu'il voyait.

Ce dernier appela alors sa meilleure amie qui était en pleine discussion téléphonique avec Ginny grâce à leur Nokia 8110, très cher mais très utile en présence de moldus ou quand on ne veut pas attendre l'arrivée des hiboux ni nettoyer leur commissions.

D'abord elle lui jeta un regard noir pour avoir osé la déranger dans sa conservation, puis, son regard suivi le doigt qu'Harry pointait à son tour en direction de la caisse numéro trois. Elle raccrocha en s'excusant auprès de la rouquine et lui promettant de la rappeler plus tard.

Hermione, plus certaine qu'eux, fronça les sourcils, visiblement contrariée.

-Que fait il chez les moldus celui là ? Il n'est pas censé être à Azkaban avec ses très chers mangemorts de parents ?!

-Tu ne te souviens pas ? Demanda Ron en commençant à vider leurs paniers pour les déposer sur le tapis coulissant de la caisse enfin libéré. Lui et sa mère ont été gracié, car soit disant, je cite: "Il était jeune, il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait et ne faisait qu'obéir à son père pour le rendre fier." Et la chère mère elle "était soumise à son mari, et a prouvé avoir un bon fond en mentant au seigneur des ténèbres et aidant ainsi l'élu à le battre une bonne fois pour toute durant le combat de 1998"

-N'importe quoi ! Rétorqua t-elle. Je suis certaine que ce crétin était totalement conscient de l'impact qu'il faisait, à croire que son père était là à Pou.. l'école.. Se rattrapa t'elle quand elle se souvenue que des moldus pouvaient entendre ce qu'ils disaient tout autour.. Pour lui chuchoter à l'oreille toute les insultes qu'il devait me dire à longueur de temps.

-Aussi désagréable que ça puisse paraître, je crois qu'ils ont bien fait de les innocenter.. Renchérit Harry.

-Tu ne parle pas sérieusement ? Répondirent les 2 tourtereaux en cœur.

-Dites vous que sans sa mère, si elle avait dit la vérité ou si un autre mangemort avait été envoyé pour vérifier que j'étais bien mort, je le serais véritablement à l'heure qu'il est.
Et son fils est un lâche, je suis sûr qu'il n'a jamais tué quelqu'un, et qu'il a agi sous les ordres du mal par peur, ils ont même prit la fuite pendant la bataille. Mais ça ne les blanchit pas totalement non plus, elle reste une femme qui a préférée rester avec son mari et ses idées noires plutôt que de s'imposer. Et lui je pense que je n'ai pas besoin de re-préciser que c'était une enflure de première à Poudlard car ça l'amusait juste.

Les moldus diront DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant