Angel's Melody - T3 - A la frontière entre le Bien et le Mal

Chapitre 16

Abi -

Je fini tranquillement ma tasse avant de faire un brin de vaisselle. Puis je prend les clefs, nourris le pauvre poisson dans son aquarium et quitte la maison. Ne sachant pas vraiment comment détacher la remorque, je me résous à la trimballer avec moi. Je passe rapidement chez moi enfiler une tenue propre et mettre l'ancienne au lavage. Je me maquille au minimum et tresse mes cheveux avant de les enrouler en chignon. Je me rend ensuite au poste de police poursuivre l'interrogatoire des hommes que nous avons arrêtés.

Si, au début, ils faisaient les fiers, au fur et à mesure que Zach et moi leur exposons les peines qu'ils encourent ainsi que ce qui risque de leur arriver en prison, car notons le, les prisonniers n'aiment vraiment pas ceux qui s'en prennent aux enfants, les hommes deviennent plus volubile.

Malheureusement pour nous, ils ont peu d'informations pertinentes à nous fournir. D'après eux, on les a contacté par mails cryptés, ils ont reçut une photo de la cible, une date et un lieu de « Dépôt » comme ils disent. Une avance leur a également été versé sur leurs comptes et le reste devait arrivé une fois l'enfant remit aux commanditaires.

C'est immonde d'accepter ce genre de boulot. Surtout pour de l'argent qui sera vite lapidé dans des casinos ou des putes. Voir les deux vu la tête de crétin fini qu'ils arborent. Ça me dégoûte et Zach semble penser la même chose que moi. On fini par sortir de la salle d'interrogatoire pour se rendre au réfectoire et manger un morceau en déprimant sur le peu d'indices en notre possession.

En retournant à notre bureau, je lis le SMS de Lloyd me demandant si je veux bien le rejoindre chez lui ce soir. Mon sourire béat et mes joues rouges font rire mon coéquipier qui se penche vers moi, les yeux pétillants de malice.

- Ma chère Abi, seriez-vous, par pur hasard, enfin passée à la casserole ? Demande t-il sur un ton de confidence.

- Peut-être. Susurré-je, amusée, en entrant dans son jeu.

Zach éclate de rire. Je dois dire que depuis que j'ai compris que Zach est quelqu'un de bien et de droit, allant même jusqu'à mettre la carrière sur la balance pour aider les autres, on s'entend vachement mieux. Bosser ici est plus sympa, plus conviviale. C'est largement mieux qu'à N-Y. L'atmosphère pesante et la compétition constante qu'il y avait entre les inspecteurs pour quelques dollars de prime m'oppressait trop et sont les raisons pour lesquels j'avais demandée une mutation. Et j'en suis bien contente maintenant. J'ai retrouvée Lloyd. J'ai des amis. Je pense que je peux les considérer comme ça.

Perdue soudainement dans mes pensées, je ne remarque pas l'homme qui entre dans le bureau du commandant jusqu'à ce que ce dernier hurle mon nom dans la salle ouverte. Surprise, je relève la tête et croise son regard colérique. Aurais-je fais une erreur ? Je ne m'en souviens pas. Je me lève pour le rejoindre. Du coin de l'œil, je vois Zach froncer les sourcils et pincer les lèvres. Que ce passe t-il ici ?

Je rentre dans le bureau de mon supérieur et me tétanise. Mon père est là. Comment c'est possible ? Pourquoi ? Que vient-il faire dans cette pièce ? Que veut-il ? Les questions se bousculent dans ma tête et je le saluts à peine. Je ne veux même pas lui adresser la parole. Le commandant s'assoit lourdement dans son fauteuil à roulette qui est à deux doigts de rendre l'âme le pauvre. Bref. Il y a un échange de regards entre les deux hommes que je ne comprend pas. Puis mon chef soupire.

- Y a t-il un problème Chef ? Demandé-je pour rompre le silence.

- J'aurais aimé vous garder plus longtemps parmi nous Stanford. Vous êtes un excellent élément pour ce poste.

- Euh ... Pardon ? Je ne vous pas où vous voulez en venir. Je ne pars pas. Le coupé-je.

- Et bien si. On vient de m'annoncer que votre candidature a été ré-acceptée à New-York.