Un rapprochement lointain

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-Donc... Comme première leçon, je vais devoir vous apprendre à vous comporter dans la société moldu. Si jamais vous avez à sortir pour une quelconque raison, j'espère que vous serez capable de vous souvenirs de cela.

Les étudiants de Poudlard étaient tous sagement installé aux tables du sous-sol pour écouter Mary. Ils étaient dans sa maison depuis trois jours maintenant et il était temps de reprendre un certain rythme. Ils savaient que ça prendrait un moment, mais il fallait bien qu'ils s'adaptent à leur nouvel environnement. Après tout, leur temps ici était encore d'une durée indéterminée.

-Bien... En premier, vous l'aurez remarqué, en Finlande, la monnaie est en Euro. N'oubliez pas: c'est la seule monnaie ici, aucune monnaie sorcière. Aussi, quelque chose de très important: si vous ressentez une aura sorcière ou si vous voyez quelqu'un qui semble avoir un quelconque rapport avec la magie, vous devez obligatoirement venir m'en parler. C'est très important, est-ce que c'est compris?

-Oui, ils dirent en coeur. 

La leçon continua pendant près de 2h. Ils apprirent différents aspects du monde dans lequel ils étaient. 

-Une dernière chose: à chaque mercredi, nous allons nettoyer la maison de manière moldue et vous allez tous avoir des tâches. C'est bon pour vous? 

-Oui.  

-Bien. Nous mangeons dans un peu plus d'une heure. Faites ce que bon vous sembles d'ici là. 

∞∞∞∞∞∞

La journée avait passé rapidement et après le repas du soir, le petit groupe s'était installé devant la cheminée du salon avec un chocolat chaud. C'était le bon moment pour apprendre à se connaitre.

-Est-ce que tu as des enfants, Mary? Demanda Megan.

-Oui. J'avais un fils qui est mort, tué par des mangemorts. Ma fille, elle, est à Ilvermony, aux États-Unis. Mon mari était américain et il y a étudié quelques années avant de venir à Poudlard, il souhaitait qu'elle étudie là-bas et à sa disparition, elle a souhaité y rester.

-Et toi, où es-tu allé? Demanda Hermione.

-À Poudlard, je suis une ancienne Poufsouffle, sourit-elle. J'y ai mes meilleurs souvenirs. Et vous, si j'ai bien compris, George et Hermione sont à Gryffondor, Toby et Megan à Serdaigle, Collin, William et Thomas à Serpentard et Ella, tu es à Poufsouffle, c'est bien cela?

-Oui, confirma Thomas. Même si j'ai aussi presque été placé chez Poufsouffle.

-Je pense que toutes les maisons sont bonnes, elles ont chacune leurs avantages, sourit-elle. Est-ce que vous vous connaissiez avant de venir ici?

-Thomas est mon meilleur ami, leur dit William. On se connaissait avant.

-Et Hermione et moi sommes de très bon amis aussi, elle est la meilleure amie de mon frère et ma soeur. Elle est presque de la famille, expliqua George.

-C'est vrai, tu es un Weasley... Je sais que vous êtes plusieurs, mais combien êtes-vous?

-7, lui dit George avec fierté. Enfin, j'irais même jusqu'à dire 9, ma mère considère Hermione et notre ami Harry comme ses propres enfants.

-J'aurais aimé avoir une grande famille, soupira Ella. Je suis enfant unique et parfois, ça pèse.

-Au moins, tu ne partages pas ton unique salle de bain avec tout le monde, sourit George. Des fois, avec tous ceux qui vivent à la maison, ce n'est pas assez, une salle de bain.

Ella eut soudain un bâillement et ce fut le signal pour qu'ils aillent se coucher.

Après quelques nuits, Hermione s'était vite aperçut qu'il faisait beaucoup plus froid là-bas qu'en Angleterre. Même si la maison était chauffée, elle claquait des dents.

-Hermione, murmura George, je pense qu'il y a une sourie qui mange dans notre chambre, je n'arrête pas d'entendre des bruits.

-George, c'est moi qui claque des dents, soupira Hermione. J'ai froid et en plus, je suis trop angoissé pour bien dormir.

-Tu ne t'es pas habitué toi non plus, non?

-Comment on peut s'habituer en trois jours? Personne n'était prêt pour ça.

-Est-ce que tu penses qu'on va rester ici longtemps?

-Je vais être honnête avec toi, je ne sais pas, peut-être. Je ne pense pas que nous passions Noël chez nous, cette année. On doit être en sécurité.

-Je suis désolé, tu sais?

-De quoi?

-De t'avoir entrainé avec moi contre ton gré. Je vais être égoïste pour ce que je vais dire, mais je suis content d'être avec toi.

-Je ne t'en veux plus, je sais que c'était pour mon bien. Et puis... Moi aussi, je suis heureuse d'être avec toi.

George eut un grand sourire. Les mots de la jeune femme lui faisaient plaisir et c'est avec le sourire aux lèvres qu'il s'endormit finalement.