Un rapprochement lointain

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Lorsque Hermione ouvrit les yeux, elle vit que Mary se trouvait près d'elle. Elle regarda la petite horloge qui se trouvait près de son lit et vit qu'elle avait fait une bonne sieste.

-Nous allons manger, ma chérie. Tu as faim?

-Oui, merci de m'avoir réveillé. Est-ce que tu as...

-Non, malheureusement, je n'ai pas trouvé ton bracelet, je suis désolé.

-Oh... Ce n'est pas grave, merci quand même, soupira la jeune femme.

-Je vais aller chercher George pour qu'il t'aide.

Hermione était déçue d'elle. Techniquement, ce n'était rien de grave, elle n'avait perdu qu'un bracelet. Mais George lui avait offert et, selon elle, ça avait une valeur spéciale.

George, de son côté, avait hâte d'avoir enfin une discussion avec Hermione. Ils n'avaient pas été séparés longtemps, mais il s'en voulait toujours et elle lui manquait.

Lorsqu'il entra dans la chambre, il vit directement les yeux tristes de sa lionne. Aussitôt, il s'inquiéta.

-Hermione, qu'est-ce que tu as?

-Oh... Ce n'est rien, tu vas trouver ça stupide...

-Je te promets que non.

-Tu sais, le bracelet que tu m'as donné?

-Oui?

-En fait, je pense que je l'ai perdu dans ma chute de l'autre jour et Mary n'a pas pu le retrouver... Je suis désolée de l'avoir perdu.

-Oh, attend!

George fouilla dans sa poche et sorti le fameux bracelet. Il fit un grand sourire en voyant le sien apparaitre sur son joli visage.

-Il est effectivement tombé, je l'ai ramassé lorsque tu es parti. Tu veux que je te le mette?

-Oui, s'il te plait!

La jeune femme tendit son poignet au Gryffondor et il lui mit délicatement. Il serra un moment sa main dans la sienne avant de lui faire un petit sourire.

-Quoi, pourquoi souris-tu comme ça?

-Tu t'inquiétais pour un bracelet?

-Non, non, c'est juste que... Elle débuta, gênée.

-Tu avais peur de me décevoir?

-Je ne voulais simplement pas perdre un cadeau de ta part. C'est... Précieux.

Le rouquin lui fit un grand sourire et la prit dans ses bras. Il était tellement heureux de voir qu'elle tenait à ce qu'il lui offrait, aux cadeaux qu'il lui faisait. Ce n'était qu'un vulgaire bracelet, une breloque à quelques dollars seulement, mais c'était assez pour la combler et la voir s'inquiéter pour ce genre de choses lui gonflait le coeur.

Il se dit qu'un jour, il la prendrait dans ses bras non pas pour la transporter dans une maison en Finlande, mais bien pour la faire entrer dans leur propre maison. 

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Bonjour à vous! Je sais que ce chapitre est plus court, c'est donc pour cette raison que j'en publie deux aujourd'hui. 

Je vous souhaite une bonne journée!