Un rapprochement lointain

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Hermione se réveilla soudainement en sursaut. Elle respirait rapidement et elle avait mal au bras. Elle se sentait étouffé. La dernière chose dont elle se rappelait avait un rapport avec Bellatrixe Lestrange et ce n'était absolument pas un bon signe.

-Hermione, tu es réveillée!

En voyant le visage de George près d'elle, la jeune femme se calma. Il tenait sa main et faisait de petit cercle sur le dessus de celle-ci avec son pouce.

-Qu'est-ce qui s'est passé? George, pourquoi as-tu un bandage sur l'oreille? Est-ce que tu vas bien? Et les autres, comment vont-ils? George, dis-moi que tout est terminé?

-Je vais répondre à tes questions, mais seulement lorsque tu auras vu un médicommage. Seulement... Oui, Hermione, tout est terminé.

Hermione soupira, mais accepta tout de même d'attendre d'être vu par un spécialiste. Lorsque celui-ci eut confirmé qu'elle irait mieux dans les prochains jour, elle attendit impatiemment que George parle.

-De quoi te souviens-tu? Demanda-t-il.

-Bellatrixe Lestrange, elle me torturait. Ensuite, je me souviens avoir vu ton regard mais... Elle... Mon bras! La cicatrice...

Elle vit que son bras était couvert d'un bandage.

-Elle tentait d'écrire Sang-de-bourbe sur ton bras, mais Fred et moi l'avons empêché de terminer, expliqua le roux. Maman l'a ensuite envoyé au tapis et maintenant, Bellatrixe Lestrange est morte. Plus jamais elle ne te fera souffrir, je te le jure. Pendant que tu étais inconsciente, j'ai cherché des moyens de pouvoir camoufler la marque... Pas parce que tu es moins jolie avec, non! Juste parce que je ne voulais pas que tu te lèves tous les matins avec une cicatrice aussi cruelle sur le bras, même si ça prouve ta force et le fait que tu te sois battue.

-George...

-Tu pourrais ne pas être d'accord, mais j'ai tellement d'idées, et...

-George, et si avant de me parler des idées que tu as pour couvrir mon bras, tu me parlais de ton oreille et de tout ce qui s'est passé... Combien de temps j'ai été inconsciente?

-Une semaine et 3 jours.

-Quoi?

-Tu as été torturé et pendant un instant, ils ont pensé que tu avais été mordu par un loup-garou... Ils voulaient faire des tests.

-Et ton oreille? Pourquoi as-tu un bandage?

-Après t'avoir sauvé, nous sommes retournés nous battre. J'ai été atteint par un sort et mon oreille a été détruite. Ce n'est pas grave: je reste le plus beau.

-George...

Hermione se redressa dans le lit et empoigna la main du garçon.

-Est-ce qu'on a vraiment gagné? Est-ce qu'Harry est en vie?

-Oui, Hermione, tout est terminé: on va enfin pouvoir retourner chez nous en sécurité, sourit George. Et oui, Harry est en vie et il est très inquiet pour toi.

-Et... Est-ce qu'il y a des morts?

-Je... Remus, Tonks, Denis Crivey, Lavande Brown... Luna est aussi partie.

Hermione eut les larmes aux yeux. Tant de gens s'étaient sacrifiés pour sauver le monde sorcier. George la poussa un peu et s'installa près d'elle pour la serrer contre lui. Instinctivement, elle se rapprocha le plus possible de lui, cherchant sa chaleur.

-Pour ton bras, murmura-t-il, j'avais pensé à un tattoo. Je sais qu'il y en a chez les moldu, mais il y en a aussi chez les sorciers. Les nôtres bougent, sauf lorsque tu ne le souhaites pas. J'avais aussi pensé à une lionne. Une belle lionne avec une crinière formée de fleur. On pourrait recouvrir ton bras et jamais plus tu n'aurais à voir ces horreurs.

-George? Dit-elle en reniflant.

-Oui?

-Je t'aime.

-Tu m'aimes?

-Je t'aime plus que tout. Je suis heureuse d'être avec toi. Je sais que je te l'ai dis avant la bataille et que nous ne sommes pas encore ensemble depuis longtemps, mais je le pense vraiment et...

-Hermione?

-Oui?

-Je t'aime encore plus que tu ne pourrais l'imaginer. Et j'ai une surprise pour toi qui ne devrait plus tarder à arriver.

-Quoi?

-Attend un peu, sourit-il. George sortit de la chambre de la jeune fille. Peu de temps après, Molly, Arthur et les parents de la jeune femme firent leur apparition.

-Maman, papa! Dit-elle en souriant.

-Mon bébé!

Alors qu'Hermione serrait ses parents et pleurait de joie, George se dit qu'il ne voudrait plus jamais la voir malheureuse. Il souhaitait la rendre aussi heureuse qu'à cet instant et ce, pour le restant de ses jours.