Un rapprochement lointain

24

Le 30 avril 1997, les étudiants faisaient encore et toujours la même chose, ce qu'ils ne cessaient de faire depuis la fin du mois de novembre: ils attendaient des nouvelles de Dumbledore.

Megan et Collin sortaient ensemble depuis quelque temps déjà et lorsqu'ils n'étudiaient pas les livres sur la magie que Mary avaient, ils allaient prendre des promenades. C'était leur truc.

Ella et Toby jouaient aux échecs moldu. Ils étaient les deux plus jeunes et parfois, ils étaient laissé à eux-même. Ils avaient dû apprendre à se connaitre et ils étaient rapidement devenus amis.

William et Thomas passaient beaucoup de temps dans le grenier. Ils avaient dû y aller si souvent qu'ils le connaissaient par coeur. C'était leur terrain de jeux, ils y découvraient le monde moldu au travers leur trouvailles.

Et George et Hermione, eux, lisaient ensemble. C'était ça, leur truc. Ils s'installaient ensemble et Hermione lui faisait la lecture. Lorsqu'ils ne voulaient plus lire, ils parlaient de tout et n'importe quoi, du passé, du présent et du futur.

-Je veux tout le monde au salon! Maintenant! Cria Mary.

Ils accoururent tous dans la pièce. Mary était là, elle tremblait.

-C'est l'heure.

-L'heure de quoi? Demanda Megan.

-Dumbledore a envoyé un Patronus. Il souhaite que tous les étudiants qui sont en quatrième année ou plus et qui désirent se battre se rendent à Poudlard. Il dit que la confrontation finale aura bientôt lieu.

-Quoi? Mais... Ça fait plusieurs mois que nous n'avons pas fait de magie! S'exclama Hermione. Comment pourrons-nous être certain que nous allons être apte à combattre?

-Hermione, la magie, c'est comme le vélo: ça ne s'oublie pas.

-Le vélo? Demanda George.

-Expression moldu, lui dit simplement la brunette.

Mary prit une boite et doucement, elle l'ouvrit. Automatiquement, les étudiants purent enfin sentir la magie de leur baguettes revenir vers eux.

Dès qu'Hermione eut sa baguette dans ses mains, elle senti une grande puissance en elle, comme si, pendant plusieurs mois, il lui avait manqué quelque chose. Elle croisa le regard de son rouquin: il avait ressenti la même chose.

-Comment allons nous nous y rendre? Demanda soudain Megan. Tu ne peux pas faire de Portoloin!

-Dumbledore à dit que...

Soudain, sans comprendre, un portoloin apparu devant eux: une belle botte brune.

-Un sorcier plein de surprise, ce Dumbledore, commenta Collin.

-Bien, vous avez 5 minutes. Collin, Megan, Fred, Hermione, agrippez la botte. Je vais vous envoyez vos objets par la poste.

-Et pour nous? Demanda Ella.

-Vous...

Les quatre élèves ne purent entendre la fin: ils étaient déjà partis.

∞∞∞∞∞∞

Lorsqu'Hermione atterrit sur la terre ferme, elle s'éloigna du groupe pour vomir ce qu'elle avait dans le ventre: elle n'était plus habituée à ce genre de voyage.

-Ça va? Lui demanda le rouquin.

-Oui, je pense, murmura-t-elle.

-Megan et Collin ont déjà pris la direction de l'école, l'informa-t-il. D'autres élèves ont commencé à arriver, je les ai vus.

-George, comment ça va se passer?

-Je n'en ai aucune idée.

-Tu peux me tenir la main? Je n'ai pas envie de rentrer seule.

George attrapa la main de la brunette. Il la regarda et lui fit un sourire rassurant avant de serrer sa main. À l'heure qu'il était, ils prendraient probablement le repas dans la grande salle et Dumbledore leur ferait probablement un discours.

George serra encore une fois la main de la jeune femme.

-J'ai peur, murmura-t-elle.

George lui fit un sourire rassurant. Alors qu'ils traversaient les grilles de Poudlard main dans la main, il se promit qu'il ferait tout pour qu'elle n'ait plus jamais peur.