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Quelques secondes plus tard, George quitta à son tour leur chambre. Il se sentait mieux et il savait qu'Hermione avait raison, seulement, c'était difficile à accepter.

Alors qu'il arrivait en bas de l'escalier, il vit qu'elle l'avait attendu.

-Je me suis dit qu'on pourrait retourner avec les autres ensemble, sourit-elle.

George remarqua enfin la robe que la jeune femme portait: c'était une petite robe rouge simple qui épousait son corps à merveille. Il l'avait vu plus tôt, mais il n'avait pas remarqué à quel point elle lui allait bien et à quel point il la trouvait jolie ainsi.

-Je... Je t'ai dit que tu étais vraiment belle, ce soir? Pas que tu ne le sois pas les autres soirs, mais... Enfin, je t'ai dit que tu étais jolie?

-Non, pas encore, rougit-elle en souriant.

-Alors... Miss Granger, vous êtes magnifique.

-Merci, George.

Alors qu'ils entraient dans la cuisine en même temps, Mary les arrêta.

-Vous êtes sous une branche de gui, sourit-elle. Connaissez-vous la tradition?

Hermione eut les joues encore plus rouges qu'elles ne l'étaient déjà. Doucement, elle se mit sur la pointe des pieds et posa sa main sur le torse du rouquin pour prendre appuie. Elle posa délicatement sa bouche sur sa joue et la baisa doucement.

-Vous êtes mignons! S'exclama Mary. Allez, venez, nous n'attendions que vous pour manger!

Ils s'installèrent à table et sans surprise, ils furent placé côte à côte.

-Je voulais vous souhaiter un très joyeux Noël. Je sais que je ne suis pas de votre famille, qu'on ne se connait pas depuis longtemps, mais j'ai fait mon possible pour vous faire un bon repas de Noël. J'ai voulu le rendre le plus agréable possible pour vous. Il n'y aura pas de cadeau cette année, malheureusement, mais il y a de l'amour pour tous et chacun. Je suis heureuse que vous soyez en sécurité avec moi, mais je vous souhaite de retrouver vos proches et votre famille très bientôt. Joyeux Noël!

-Joyeux Noël! Ils dirent tous en coeur.

∞∞∞∞∞∞

La tempête faisait rage à l'extérieur. Pour un Noël blanc, il était plus que blanc. George et Hermione venaient de revenir à leur chambre après une veillé amusante et chaleureuse. Après qu'ils aient mis leur pyjamas, Hermione s'installa sur son lit avec un petit sourire.

-Je sais qu'on ne devait pas prendre d'argent pour un cadeau, mais j'ai tout de même quelque chose et avant que tu ne dises quoi que ce soit, ça ne coutait presque rien, alors je me suis permis de l'acheter... J'espère qu'il te plaira.

Le cadeau était grossièrement emballé dans un vieux journal. Doucement, il en retira le papier et se mit à rire. Dans ses mains se trouvait un livre intitulé "Les meilleures blagues à faire pour passer le temps".

-Je sais que tu voulais faire plus de blagues moldues... Donc voilà, sourit-elle.

-Merci, Hermione. En fait, moi aussi, j'ai un petit cadeau.

Il alla sous son lit et prit une petite boite qu'il lui tendit. À l'intérieur se trouvait un petit bracelet avec des breloques en plastique en forme d'étoile.

-Je... Enfin, j'espère que ça te fait plaisir.

-Oui, il est magnifique. Merci. Peux-tu m'aider à le mettre?

George s'approcha de la brunette et attacha le bracelet autour de son poignet. Elle lui fit un magnifique sourire et ils s'installèrent chacun dans leur lit.

-Bonne nuit, lui souffla-t-elle.

-Bonne nuit.

Hermione essaya de s'endormir, mais ce fut sans succès. En premier, elle avait froid. La tempête faisait toujours rage et le temps froid enveloppait la chambre. Ensuite, la plus grande des raisons était qu'elle n'arrivait pas à se faire à l'idée que George ait pensé à elle pour Noël. Il avait pensé à prendre un peu de l'argent que Mary leur avait donné pour lui offrir quelque chose.

Après une trentaine de minute, elle entendit la voix de George.

-Hermione? Tu dors?

-Non, répondit-elle. Il fait trop froid, je n'arrive pas à dormir et mes pieds sont gelés...

George se leva alors et se plaça près du lit d'Hermione.

-Qu'est-ce que tu fais?

-Je ne peux pas laisser passer ça, lui dit-il. Ce n'est pas aujourd'hui que tu vas mourir de froid. Aller, bouge un peu!

Il tira la couverture et se glissa dans le lit. Doucement, il passa un bras sous son oreiller et l'autre alla sur sa taille. À cet instant, Hermione fut heureuse qu'il ne puisse pas voir son visage, parce qu'il aurait très certainement remarqué qu'elle avait prit quelques teintes de rouge.

-George... Qu'est-ce que tu fais?

-J'essaye de dormir, et tu devrais en faire autant.

Doucement, Hermione se tourna de sorte à lui faire face. Elle se colla contre lui et respira son odeur. Elle aimait être près de lui.

Tranquillement, les deux amis s'endormirent au chaud.

Un rapprochement lointainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant