22

448 36 13
                                    


Hermione venait de revenir à la maison. Évidemment, elle avait des difficultés à marcher parce que cela faisait six semaines que son plâtre l'empêchait de le faire. Néanmoins, elle se sentait déjà plus libre de ses mouvements. Le médecin lui avait dit qu'il faudrait qu'elle s'exerce à se déplacer sans aide, mais qu'elle en serait surement capable rapidement.

Comme ils étaient revenus plus tard de l'hôpital, Mary avait rapporté des pizzas pour le repas. Les étudiants de Poudlard avaient tous été très heureux.

Comme la jeune Gryffondor avait encore des difficultés, Mary avait demandé à George d'aider Hermione encore un peu. Demain, ils commenceraient à l'aider à être capable de marcher.

George, toujours heureux d'aider sa belle amie, la prit encore une fois dans ses bras et l'emmena jusqu'à son lit.

Quand ils arrivèrent à leur chambre, George s'installa face à la jeune fille.

-J'ai réfléchi pendant que tu n'étais pas là.

-Ah, oui?

-Oui.

-Et qu'est-ce que tu as conclu?

-Que je ne souhaite plus être ton ami.

-Moi non plus, je ne veux plus être ton amie.

-Quoi? Pour vrai?

-George, quel genre de fille qui adore lire emmène un farceur dérangeant et bruyant avec elle dans une bibliothèque, un lieu calme et paisible?

-Oh... Donc... Si je t'embrasse, tu vas être d'accord? Parce que, vraiment, j'en ai envie depuis longtemps.

-Oui, George, sourit-elle.

George lui fit un grand sourire. Et se plaça à côté d'elle dans son lit et doucement, il posa ses lèvres sur celles d'Hermione. Le baisé était doux et chaud, bien différent de ce qu'Hermione avait vécus avec Viktor Krum lors de sa quatrième année. Alors que ceux qu'elle avait eut étaient secs et rapide, George avait délicatement posé une de ses mains sur sa joue pour accentuer le baisé, apportant ainsi une sensation complètement différente. Avec lui, c'était incroyable.

Ou peut-être était-ce simplement parce que c'était George qui l'embrassait et qu'avec lui, tout semblait toujours bon.

-Wow... Elle dit lorsqu'elle se recula.

-Est-ce que j'embrasse mieux que Viktor? Demanda-t-il, se rappelant lui aussi du bulgare.

-Hmm... Je ne suis pas certaine, elle dit.

-Quoi?

-Il me faudrait un autre aperçu.

George lui fit un sourire et replongea sur ses lèvres, heureux.

-Si tu savais depuis combien de temps j'attendais ce moment, lui murmura-t-il en collant son front contre le siens.

-Depuis combien de temps?

-Oh, tu sais, depuis que je t'ai rencontré, il lui dit.

-Tant que ça?

-Tant que ça.

-Je sais que c'est faux, elle lui sourit. La première fois qu'on s'est vu, j'avais des cheveux touffu, des dents de lapin et je cherchais un crapaud.

-Tu te rappelles de la première fois qu'on s'est vu? Il demanda, surpris.

-Je me souviens de la première fois qu'on s'est vu, de la première fois où tu as essayé de me réconforter parce que j'étais une enfant de moldu et que j'avais de la difficulté à m'adapter au monde. Je me souviens de tous les sourires que tu m'as faits, de tous les clins d'oeil joueurs que tu m'as fait, aussi. Et je sais pertinemment que tu n'es pas tombé sous mon charme à ce moment-là. C'était quand? Au bal de Noël? Elle demanda, curieuse.

-Match de quidditch, tu étais en troisième et j'étais en quatrième. Harry était à l'infirmerie et tu es venu nous rejoindre. Tu avais les cheveux mouillés et tu étais inquiète pour Harry. Tu étais jolie.

Hermione lui fit un grand sourire et l'embrassa à nouveau.

En sentant ses lèvres sur les siennes, George se promit qu'un jour, il l'embrasserait ainsi devant tout le monde. À ce moment-là, elle porterait une robe blanche et aurait un sourire aussi magnifique qu'elle avait à cet instant.

Un rapprochement lointainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant