Chapitre 11

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Je viens de terminer ma matinée, et à part la passer à programmer mon ordinateur de fonction je n'ai pas fait grand-chose. J'ai envoyé un message à Jimin pour lui dire de venir me chercher pour qu'on aille manger quelques parts pas loin du travail.

J'enfile ma veste pour ne pas attraper froid par ce temps glacial de novembre, de ma main gauche j'attrape la hanse de mon sac où, plus tôt, j'y avais (NDA : vous ne dites surement pas « j'y » mais moi si because je viens d'Auvergne et apparemment on dit beaucoup dans mon pays) disposé mon téléphone accompagné de mon porte-monnaie effet serpent.

Je rejoins rapidement le couloir après avoir bien fermer la porte de mon bureau, je m'avance lentement dans le couloir en mettant la sangle de mon sac comme il faut sur mon épaule pour éviter qu'il tombe au sol. Des frissons traversent subitement tout mon corps quand je passe juste à côté du bureau du patron, je secoue ma tête pour remettre mes idées en place.

Il doit surement s'en foutre et doit m'avoir oublié. Je dois penser à autre chose je ne suis pas dans une histoire.

Un long soupire passe la barrière de mes lèvres, je force mes yeux à se retirer de la porte foncée pour reprendre mon chemin dans ce long et large couloir qui semble ne pas avoir de fin. J'arrive au niveau du bureau de la secrétaire qui ne manque pas de me dévisager de long en large comme si je suis vêtu d'un costume de clown.

-Vielle peau.

Je crache ses mots dans ma barbe pour pas qu'elle n'entende ce qui semble marcher puisque son visage reste impassible comme un robot.

J'appuie brusquement sur le bouton de l'ascenseur qui prend littéralement trois plombes à monter les étages. Je clique rageusement sur le bouton, plusieurs fois même attirant le regard de vipère de la secrétaire.

-Jeune homme, ça ne sert à rien d'appuyer autant de fois. L'ascenseur ne viendra pas plus vite si vous faites ça.

Et si je te claque le visage contre ton bureau est ce que tu fermeras ta bouche tout de suite ?

C'est ce que j'ai vraiment envie de lui dire mais par respect et surtout parce que je n'ais pas envie de me faire arrêter pour menace je garde cette phrase bien au chaud dans ma tête.

Les portes s'ouvrent enfin, je me précipite à l'intérieur pour échapper à cette ambiance assez pesante, enfin c'était surtout le regard de la vielle qui était pesant. Par chance les portes se ferment rapidement après que j'ai appuyer sur le bouton du hall, ça m'évitera de voir sa tête plus longtemps.

Je croise mes bras en m'appuyant sur la paroi de l'ascenseur en regardant attentivement les étages qui descendent mais alors très lentement. Il s'arrête dix étages en dessous du mien pour faire entrer un groupe de quatre employés qui parlent forts et font des grands gestes, je m'éloigne d'eux pour éviter de me prendre un coup de bras par inadvertance. Je ne supporte pas les gens qui crient, enfin j'aimerai bien rencontrer les personnes qui aiment ça.

Durant dix longues minutes, j'ai attendu que l'ascenseur arrive dans le hall pour sortir. Un autre groupe de trois étaient rentrés un peu plus tôt et ils étaient tout aussi bruyant que les autres. Ils faisaient tellement de bruit que j'avais l'impression d'être dans la fosse d'un concert de kpop.

Je sors après les deux groupes de hyènes, je marche rapidement dans le hall pour sortir au plus vite, j'ai besoin d'air frais. Je jette un regard vers l'accueil mais ce n'est pas Sana mais une autre qui a l'air de se faire super chier.

Je sors du building, un vent frais me frappe le visage d'une violence inouïe, au final j'étais peut-être mieux à l'intérieur. Je remarque la voiture de Jimin arrêtait sur une place réservée au patron, mais quel culot lui, il ne sait pas lire ou quoi ?

Je me dépêche de rejoindre sa voiture, j'ouvre la portière du côté co-pilote et m'y installe. Jimin sursaute ne s'attendant surement pas à mon arriver fracassante.

-Tu connais la délicatesse ou ce mot a été rayé de ton dictionnaire ?

Me demande-t-il en mettant la première pour sortir de cette place.

-Et toi ? Tu sais ce que ça veut dire « place réservé au patron de l'entreprise ?

Je lui renvoie la balle assez rapidement en attachent ma ceinture, il soupire.

-T'avais qu'à bouger tes fesses Tae.

-Attends mais il fallait que je descende 100 étages !

Jimin ouvre grand les yeux n'en croyant pas ses oreilles, il s'arrête à un feu et en profite pour se tourner vers moi.

-100 étages ?! C'est quoi cette entreprise de blindée ?

-Je cherche encore l'utilité des 100 étages mais je ne trouve pas.

Je rigole doucement alors que Jimin s'est remis correctement devant le volant pour reprendre la route.

-On mange ou Jimin ?

-Ça te dit un Italien ?

Je souris de toutes mes dents en pensant à une bonne pizza ou à des pâtes, j'en salive déjà.

-Je suis grave pour !

Jimin me fait un grand sourire quittant les yeux de la route deux secondes avant de se reconcentrer. Je regarde à travers la fenêtre, pensif...je me dis que...je suis grave dans la merde parce que je n'ais pas terminer le travail demandé et que je vais devoir faire des heures supplémentaires ce soir.

Putain de Jeon !

N'empêche il est trop beau...



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Jeon Corporation • kvOù les histoires vivent. Découvrez maintenant