Chapitre 9

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Je toque trois fois contre la porte, ma main toute tremblante revient contre mon torse qui s'élève et se rabaisse à un rythme anormal

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Je toque trois fois contre la porte, ma main toute tremblante revient contre mon torse qui s'élève et se rabaisse à un rythme anormal. Le stresse prend de plus en plus de place, j'ai affreusement chaud dans ce couloir vide de monde et mon corps me le fait bien comprendre en me faisant suer comme un porc.

Hésitant, je ramène ma main vers la porte en bois foncée pour retoquer, mais elle s'ouvre au même moment laissant place à une femme américaine au souffle saccadé et aux joues rouges assez grande sur ses haut talons rouge sang, elle porte une belle robe noir moulant. Elle est très belle, physiquement, le seul problème qui me saute aux yeux directement, c'est son regard hautain et supérieur qu'elle a en me regardant.

Elle me jauge de haut en bas avant que son visage un sourire moqueur qui me fait frissonner, de peur me demandant à quoi elle peut bien penser en me regardant comme ça. La jeune femme tourne légèrement sa tête vers l'intérieur du bureau qui m'est incapable de voir à cause de la porte.

-Bébé, une pédale est là pour toi.

J'ouvre grand les yeux en entendant son insulte, je m'apprête à violemment répliquer quand une voix virile et grave s'élève dans le bureau à l'intention de la jeune américaine.

-Joana ne m'appelle pas comme ça ou ne me donne pas de surnom tout court, tu n'es pas ma femme.

La fameuse Joana ouvre grand les yeux avant d'essayer de répliquer au grand patron pensant qu'elle peut lui tenir tête.

-Mais-

-Dégage de mon immeuble maintenant.

L'américaine n'essaye pas de répliquer encore une fois et s'enfui rapidement de peur ne manquant pas de bousculer me bousculer, mon sac tombe à l'impact que cette idiote m'a fait. Je me baisse pour ramasser mon sac, au même moment le PDG de l'immeuble ouvre la porte en grand pour me dévisager.

-Kim Taehyung ?

Je frisonne à sa voix grave et masculine prononçait mon nom et prénom avec une telle sensualité, Mes yeux viennent automatiquement vers son visage et là c'est douche froide, attendez c'est le mec de hier soir ?! Je panique en le regardant, mon patron est le putain de mec de hier ? Je me suis frotté à mon patron. Je l'entends se racler la gorge pour attirer mon attention et me fait sortir de ma transe.

-O-Oui c'est moi pardon...

-Je vais faire abstraction pour cette fois mais que je vus il n'y reprenne pas, compris ?

Je n'en reviens pas, je dois absolument le dire à Jimin. J'espère vraiment qu'il ne m'a pas reconnu. J'hoche frénétiquement la tête pour approuver ses dires ne voulant pas m'attirer son courroux ou une mauvaise impression en plus pour un premier jour.

-Bien, reprend-t-il, ton bureau est la porte juste à coté du mien, il montre une porte du même type que la sienne à droite de nous sur le même mur à dix mètres environ. Quand j'ai besoin de toi tu rapplique rapidement, j'hoche la tête, la porte est ouverte et les clés sont sur ton bureau avec une feuille contenant tes identifiants de l'entreprise ainsi que ton travail pour aujourd'hui que je veux avoir ce soir sur mon bureau. Si tu n'as pas terminé tu fais des heures supplémentaires et en fonction de ton travail rendu tu auras de l'argent en plus à la fin du mois. Bien je pense avoir tout dit, si tu as une question ne vient pas me déranger, il y a un numéro sur la feuille, tu le contacte et il viendra t'aider. Et pour finir, ton premier travail est d'aller voir la femme de l'accueil dans le hall pour lui dire d'interdire l'accès à Joana, la fille de tout à l'heure. Compris ?

Sa voix est dure que je n'ose même pas prononcer un mot, il reste deux secondes à me fixer de haut en bas.

-Je veux la perfection ici, du travail jusqu'aux vêtements. Il prononce sévèrement cette phrase en fixant ma chemise légèrement froissée.

-Bien Monsieur. Dis-je timidement mais en essayant d'adopter une voix confiante, mais comme à chaque fois que j'entreprends quelque chose, ça échoue lamentablement.

-Monsieur Jeon. C'est Monsieur Jeon et pas Monsieur.

Sa voix grave avec une teinte d'énervement retentit dans le couloir avant de le voir se retourner puis fermer la porte de son bureau à mon nez.

Super, je tombe sur un narcissique qui veut absolument que je dise son nom pour faire gonfler son égo d'entrepreneur et en plus je me suis frotté à lui comme si j'avais mes chaleurs. Je soupire, le stress est toujours aussi présent que depuis le début de la journée. Je ne pose pas mes affaires dans mon bureau et je fais directement demi-tour pour me rendre à l'ascenseur que j'avais emprunté plutôt. Je fais tout le trajet inverse pour me rendre dans le hall d'accueil vers le comptoir.

Je marche d'un pas presser vers la jeune femme du nom de « Sana », me voyant arriver avec mes affaires de travails elle se met à paniquer, surement en se demandant pourquoi je ne suis pas pris alors que je suis pris, enfin c'est ce que j'ai compris.

-Il ne vous a pas pris... ?

Demande Sana quand je me suis bien rapproché du comptoir d'accueil voir quand je me suis retrouvé collé à lui.

-Si si bien sûr il m'envoi pour que vous interdisez l'entrée à une femme.

Sana ne semble absolument pas surprise ce qui me surprends assez.

-Qui c'est cette fois ?

-Ah mais il y a dû d'autres personnes avant elle ?!

M'exclame-je un peu trop fort me ramassant des regards jugeurs ou méchants.

-Bien sûr, vous savez j'ai arrêté de compter depuis. Il y en a tellement, enfin bref vous n'êtes pas venue pour ça. A qui dois-je interdire l'entrée au building ?

-Une certaine Joana.

Sana hoche la tête et tape quelque chose sur son ordinateur, surement pour prévenir ses collègues.

-Et voilà c'est fait ! Vous pouvez désormais vous mettre au travail.

Elle me sourit de toutes ses dents alors que jem'incline par respect avant de rapidement m'échapper vers l'ascenseur.

Elle me sourit de toutes ses dents alors que jem'incline par respect avant de rapidement m'échapper vers l'ascenseur

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